La capacité Centralede production d’électricité à partir de charbon augmente au Japon depuis les années 1960 et le pays continue d’investir dans de nouvelles centrales. Le charbon, importé majoritairement d’Australie, représente ainsi 25% du mix énergétique actuel mais aussi du mix prévu en 2030 : contrairement aux autres pays du G7, le Japon ne s’engage pas sur une trajectoire de sortie et promeut ses technologies dites de “charbon propre”, sur son sol comme à l’export. La dépendance domestique à cette énergie ainsi que la politique d'export, portée tant par le gouvernement et ses agences de développement que par les banques, maisons de commerce et assureurs privés, font face à des critiques croissantes de la part de la communauté internationale et les ONG. Au sein du gouvernement, les oppositions entre le ministère de l’environnement et celui de l’industrie et de l’énergie sont de plus en plus visibles. Alors qu'une partie de la population commence à manifester sa défiance vis à vis de cette énergie, les financeurs privés japonais infléchissent peu à peu leurs positions afin de réduire leur exposition aux risques liés à cette énergie et le gouvernement a engagé en 2020 une révision de sa politique d’export de centrales à charbon.

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