En France, les trajectoires des salariés rémunérés au voisinage du Smic, c’est-à-dire moins de 1,1 fois le Smic, sont très diversifiées. La moitié d’entre eux connaissent une ascension salariale entre 2013 et 2019. Une minorité reste toutefois durablement au voisinage du Smic, et certaines catégories d’individus ont une probabilité plus forte de stagner au voisinage du Smic : les femmes, employés et salariés du tertiaire.

L'étude des trajectoires salariales individuelles permet de rendre compte des dynamiques de progression salariale ou de stagnation sur une période longue avec une granularité fine, ce que ne permettent pas toujours d'observer des indicateurs agrégés de salaires.

L'analyse des trajectoires salariales en France entre 2013 et 2019 met en évidence que les individus rémunérés au voisinage du Smic, c'est-à-dire moins de 1,1 fois le Smic, ont une probabilité plus forte d’ascension salariale que les autres salariés. Leur progression salariale de ces salariés est aussi en moyenne plus importante. Cela s'explique notamment par le fait que davantage de jeunes, en début de carrière, se trouvent au voisinage du Smic et connaissent une ascension salariale rapide.

Les trajectoires des salariés au voisinage du Smic sont très diversifiées. Seule une minorité d'entre eux restent durablement au voisinage du Smic. Certaines catégories d'individus ont toutefois une probabilité plus importante de rester durablement proches du Smic : les femmes, employés et salariés du tertiaire.

Enfin, l'analyse des trajectoires salariales pendant la crise sanitaire, entre 2019 et 2021, suggère que le passage par un épisode d'activité partielle pour un salarié n'a pas modifié sa probabilité de progression salariale au cours de cette période.

 

TE-365

 

 

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