SOMMAIRE

Énergie
  • FOCUS Le gouvernement japonais s’engage vers un nouveau mix électrique pour 2040

  • Toyota Tsusho crée une nouvelle entreprise ciblant les énergies renouvelables

  • Collaboration Japon/Europe pour la réutilisation des métaux rares de batteries

  • Mitsui & Co. participe à un projet de GNL multilatéral aux Emirats arabes unis

  • Le japon prévoit des tests de production d’hydrogène nucléaire d’ici 2028

  • EDF Renouvelables, J-Power et Yamna forment un consortium pour la production d’hydrogène renouvelable
Environnement et climat
  • Baisse record des émissions de gaz à effet de serre du Japon

  • Les gouvernements japonais et américain collaborent pour la décarbonation

  • L’enseigne Seven-Eleven s’engage contre le gaspillage alimentaire

Transport
  • FOCUS : Le gouvernement japonais révise sa stratégie aéronautique

  • Toyota renforce le contrôle de certification sur sa filiale Daihatsu Motor

  • Les trains locaux au diesel seront bientôt remplacés par des trains à hydrogène

  • NYK Group met en service un navire remorqueur alimenté à l’ammoniac

  • L’une des plus grandes stations-service à hydrogène ouvre à Tokyo

  • NX Group lance un programme de valorisation du carburant d’aviation durable

Infrastructures & Villes
  • Le nombre de pavillons construits par les pays participants prévus pour l’Exposition universelle d’Osaka est réduit d’un tiers

  • Tokyo prévoit l’exploitation d’une centrale électrique virtuelle dès cet été

  • Le Premier ministre japonais fait vérifier les infrastructures face au risque de catastrophes

 

ENVIRONNEMENT ET CLIMAT 

Focus : Le gouvernement japonais s’engage vers un nouveau mix électrique pour 2040.

mix énergétique

Le Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a lancé la révision de sa stratégie énergétique en vue d’une publication d’ici mars 2025 fixant de nouveaux objectifs nationaux de mix électrique pour 2040.

Cette révision, en plus de s’aligner sur les politiques environnementales japonaises en vigueur et l’objectif de neutralité carbone pour 2050, devra également prendre en compte les nouveaux objectifs issus des discussions du G7 climat de Turin des 29 et 30 avril derniers, visant la fin « au cours de la première moitié des années 2030 » de la production d’électricité à partir de centrales à charbon ne disposant pas de procédés d’atténuation des émissions. 

Les centrales à charbon restent la source majoritaire d’électricité du Japon (juste derrière le gaz naturel) et les énergies fossiles représentent 67,7% du mix électrique, contre 23,1% pour les énergies renouvelables et 5,5% pour le nucléaire. En plus de l’enjeu de décarbonation, les ressources fossiles utilisées pour la production d’énergie sont issues de l’import, et cette dépendance à la production étrangère fait peser un risque sur la sécurité énergétique du pays à long terme.

L’objectif japonais actuel est d’augmenter la part des énergies renouvelables à environ 36-38% et le nucléaire à environ 20-22% pour l’année 2030. La révision prochaine de la stratégie devrait inscrire des objectifs de mix électrique à l’horizon 2040.

Dans une volonté d’autonomisation, le gouvernement cherche à renforcer les réseaux d’approvisionnement nationaux mais surtout sa sécurité énergétique. Aujourd’hui, au Japon, la production d’énergie solaire et éolienne s’appuie souvent sur des produits ou des composants d’entreprises chinoises et occidentales. Cette nouvelle stratégie devrait donc encourager le développement des énergies renouvelables et stimuler l’investissement privé en présentant des perspectives à long terme. Dans ce domaine, le Japon s’intéresse particulièrement à l’éolien offshore flottant ainsi qu’aux cellules photovoltaïques à pérovskite dont le développement fait l’objet de financements de l’Organisation pour le développement des nouvelles énergies et technologies industrielles (NEDO).

La nouvelle stratégie devrait aussi poursuivre l’augmentation de la part d’énergie nucléaire dans le mix énergétique pour atteindre la neutralité carbone en 2050. En 2022, le gouvernement avait validé un plan de redémarrage des réacteurs nucléaires ainsi que la construction de nouvelles centrales.

Les besoins en électricité devraient continuer de croître dans les prochaines années, en raison notamment de la multiplication des datacenters.

Sources : Nikkei Asia, 16 avril, Nikkei (en japonais), 16 avril16 avril ; The Japan Times, 9 avril .

  • Toyota Tsusho crée une nouvelle entreprise ciblant les énergies renouvelables en Afrique.

    Toyota Tsusho corporation a créé fin mars 2024 en France AEOLUS SAS, une joint-venture détenue à parts égales entre deux filiales françaises du groupe : CFAO et Eurus Energy. AEOLUS vise à promouvoir le commerce des énergies renouvelables sur tout le continent africain, et en particulier les projets liés à l’énergie solaire, éolienne et géothermique. Communiqué de presse Toyota Tsusho, 5 avril.

  • Collaboration Japon/Europe pour la réutilisation des métaux rares de batteries.

    Le Japon et l’Union européenne vont coopérer en vue de favoriser le recyclage des métaux rares de batteries de véhicules électriques (VE). Un accord signé le 22 avril marque la collaboration des plateformes européenne et japonaise : Catena X et Ouranos. Ces dernières regrouperont dès 2025 les informations en provenance des chaînes d’approvisionnement des grands constructeurs automobiles telles que l’historique de production, le taux de recyclage des matériaux, ainsi que leur origine de production. Cette collaboration, qui couvre également d’autres équipements à batterie et les panneaux solaires, permettra de cadrer la mise en place par l’Union européenne de « passeports batterie » exigeant notamment un taux élevé de recyclage des minéraux et qui deviendront obligatoires dans les années à venir. Le partenariat s’inscrit également dans l’objectif de réduire la dépendance des constructeurs automobiles à la production de métaux rares chinoise qui domine largement le secteur, tout en favorisant une production locale prenant en compte des objectifs environnementaux communs. Nikkei (en japonais), 23 avril, 23 avril.

  • Mitsui & Co. participe à un projet de GNL multilatéral aux Emirats arabes unis.

    Mitsui & Co. participera à hauteur de 10% à un projet d’usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) à Ruwais aux Emirats arabes Unis, auprès de la Abu Dhabi National Oil Co. (ADNOC) qui investira à 60%. Alors que le Japon cherche à devenir indépendant de la production russe, cette usine devrait produire 10 M de tonnes de GNL par an - représentant 15% de la demande japonaise annuelle. D’autres géants du secteur pétrolier tels que Shell et Total Energies devraient également investir dans le projet qui verra le jour d’ici 2030. La construction sera confiée à des sous-traitant dont la société japonaise JGC Holdings et la société française Technip Energies. Nikkei Asia, 23 avril ; Nikkei (en japonais), 24 avril.

  • Le Japon prévoit des tests de production d’hydrogène nucléaire d’ici 2028.

    L’Agence japonaise de l’énergie atomique (JAEA) et l’OCDE ont mené le 28 mars dernier un test de sûreté d’un réacteur d’essai technique à haute température (HTTR) à Oarai, dans la préfecture d’Ibaraki. La chaleur dégagée par la production d’énergie doit permettre de produire de l’hydrogène. L’autorité de régulation du nucléaire examinera le processus au cours de l’année 2024 en vue de tests de production d’hydrogène dès 2028. Le Japon a pour objectif de multiplier sa production d’hydrogène par six d’ici 2040, soit 12 M tonnes par an. Le gouvernement japonais estime qu’un investissement de 1 000 Mds JPY sera nécessaire au cours des 10 prochaines années pour le développement des HTTR. Nikkei (en japonais), 4 avril.

  • EDF Renouvelables, J-Power et Yamna forment un consortium pour la production d’hydrogène renouvelable.

    Le 29 avril dernier, un consortium d’entreprises regroupant les sociétés japonaise J-Power, britannique Yamna et française EDF Renouvelables a annoncé la signature d’un accord avec l’entreprise d’Etat omanaise Hydrom pour le développement d’un projet de production d’hydrogène renouvelable. Cet accord alloue au consortium un terrain de 341 km² qui devrait accueillir un électrolyseur d’une capacité de 2,5 GW et des installations de production d’énergie solaire et éolienne d’une capacité de 4,5 GW. L’hydrogène produit doit permettre d’alimenter en énergie une usine produisant de l’ammoniac à raison de 1 million de tonnes par an. Nikkei (en japonais), 1 mai ; communiqué de presse J-Power, 29 avril.

ENVIRONNEMENT ET CLIMAT

  • Baisse record des émissions de gaz à effet de serre du Japon.

    Les émissions de gaz à effet de serre du Japon ont connu une baisse record pour l’année fiscale 2022, selon une annonce du ministère de l’environnement. Cette baisse de 2,5% par rapport à l’année précédente confirme une tendance baissière de longue durée avec une réduction totale de près de 23% des émissions depuis 2013. Ces résultats sont liés au ralentissement de la production d’acier ainsi qu’à la baisse de consommation d’énergie des ménages. Malgré ce record, les émissions de gaz à effet de serre restent bien supérieures à l’objectif de réduction de 46% pour 2030 du pays. Dans le calcul du volume des émissions de CO2 liées à l’activité humaine, le volume de CO2 absorbé par les forêts est déduit du total. Le Japon souhaiterait par la suite mettre en place un système fiable de déduction supplémentaire du « carbone bleu » qui correspond au CO2 absorbé par les algues. Nikkei (en japonais), 12 avril ; The Mainichi, 12 avril.

  • Les gouvernements japonais et américain collaborent sur la décarbonation.

    Le 10 avril, les gouvernements japonais et américain ont entamé une série de consultations ministérielles sur la coordination de leurs politiques de décarbonation. Le dialogue s’est tenu entre le ministre de l’Économie, de Finances et de L’industrie (METI) Mr. Ken Saito et Mr. John Podesta, conseiller principal des États-Unis pour la politique climatique. Cette rencontre a eu pour objectif de favoriser les synergies tant dans le secteur public que privé, particulièrement dans les domaines de la production d’énergie éolienne, de l’hydrogène et de l’ammoniac. Nikkei, 11 avril ; communiqué de presse METI, 11 avril.   

  • L’enseigne Seven-Eleven s’engage contre le gaspillage alimentaire.

    La chaîne de supérettes Seven-Eleven Japan entreprend de lutter contre le gaspillage alimentaire en proposant des réductions sur les produits en date courte et les invendus. La plus grande chaîne de « konbinis » avait déjà mené des tests en 2023 sur plusieurs de ses enseignes qui avaient conduit à une réduction de 10% de sa production de déchets. Cette annonce est une première étape dans la lutte contre le gaspillage alimentaire au Japon qui ne faiblit pas et s’élève à plus de 5,2 millions de tonnes par an. Nikkei (en japonais), 20 avril.

TRANSPORT

Focus :  Le gouvernement japonais révise sa stratégie aéronautique.

avion

Le Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie a publié sa nouvelle stratégie pour l’industrie aéronautique, qui définit les grandes orientations du secteur pour les années à venir.

Cette nouvelle stratégie tire les enseignements de l’abandon définitif du programme d’avion japonais Mitsubishi SpaceJet, officialisé en 2023, et met en avant la nécessité pour les industriels japonais de capter les opportunités nouvelles de production d’équipements, en particulier pour le développement de nouveaux modèles d'avions. Aujourd’hui la production sous-traitante japonaise est dépendante de commandes de grands constructeurs aéronautiques étrangers dont la demande peut varier.

La nouvelle stratégie vise à adapter la structure de la filière pour qu’à terme les industriels soient moins impactés par la vitalité des grands donneurs d’ordre étrangers, et que des avions complets puissent être construits avec une chaîne industrielle japonaise - sans pour autant renoncer aux coopérations internationales, qu’il s’agit au contraire de diversifier.  La stratégie encourage en particulier la participation japonaise aux programmes de développement de nouveaux modèles d’avions, qui permet une implication à différentes étapes stratégiques telles que la conception, l’obtention de certificats et l’assemblage final des avions.

Dans ce nouveau cadre, le Japon envisage la participation à des projets de développement de nouveaux avions de ligne monocouloirs, lesquels devraient faire l’objet d’une forte demande dans les années à venir, avec un objectif de mise en service autour de 2035. Le pays conserve l’ambition de développer, à terme, un avion de nouvelle génération japonais.

Sources : Nikkei Asia, 28 mars ; METI (en japonais), 27 mars.

  • Toyota renforce le contrôle de certification sur sa filiale Daihatsu Motor.

    Daihatsu Motor, la filiale spécialisée dans les voitures compactes de Toyota Motor corp., a annoncé le 8 avril dernier le renforcement du contrôle de développement et de certification par l’entreprise mère suite à de récents scandales. En effet une enquête externe avait révélé en début d’année que les tests de sécurité des véhicules compacts produits par la filiale n’avaient pas été révisés depuis 1989. S’étaient ensuivis l’arrêt de la production et la chute d’un tiers des ventes nationales par Toyota en février. La réorganisation prendra effet début mai 2024. The Japan Times, 8 avril ; The Mainichi, 8 avril.

  • Les trains locaux au diesel seront bientôt remplacés par des trains à hydrogène.

    Dans le cadre de la décarbonation du secteur ferroviaire, le Japon encourage le remplacement des trains circulant au diesel, qui constituent 5% des lignes locales, par des trains à pile combustible à hydrogène. La East Japan Railway, qui développe un nouveau train à hydrogène surnommé « Hybari », a pour objectif une commercialisation en 2030 et réalise actuellement des tests dans la préfecture de Kanagawa. En parallèle, le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) prévoit de définir un nouveau cadre législatif pour clarifier la réglementation applicable aux trains à hydrogène, notamment la compétence des différents organismes gouvernementaux, de manière à accélérer les procédures de développement. Nikkei Asia, 10 avril; Nikkei (en japonais), 10 avril.

  • NYK Group met en service un navire remorqueur alimenté à l’ammoniac.

    Nippon Yusen Kaisha (NYK Group) a annoncé l’entrée en service d’un navire remorqueur alimenté à l’ammoniac en juin 2024 à l’occasion de la convention Sea Japan 2024 qui s’est tenue début avril. JERA, Resonac et NYK Group avaient signé en décembre dernier un accord pour l’approvisionnement en ammoniac des navires et les trois sociétés superviseront conjointement l’opération : l’ammoniac fabriqué par Resonac dans son usine à Kawasaki sera fourni par JERA. Des projets de navires commerciaux alimentés à l’ammoniac sont également en développement. Nikkei, 12 avril ; communiqué de presse NYK line, 10 avril.

  • L’une des plus grandes stations-service à hydrogène ouvre à Tokyo.

    Une station-service pour les véhicules à pile combustible a ouvert fin mars dans Tokyo sur l’ancien site olympique du village des athlètes. Le distributeur Eneos Corp., en charge de l’exploitation de la station, prévoit de fournir de l’hydrogène par un gazoduc souterrain pour faire fonctionner les véhicules mais également pour des immeubles d’habitation du site. La capacité du site représente l’équivalent du fonctionnement quotidien d’une quarantaine de bus à pile à combustible. The Mainichi, 27 mars.

  • NX Group lance un programme de valorisation du carburant d’aviation durable.

    Nippon express holding (NX Group), une grande entreprise japonaise de logistique, lance au Japon son programme « NX-GREEN SAF », un service de transport aérien fourni par le groupe et utilisant du carburant d’aviation durable (SAF). Ce service fournit à l’expéditeur un certificat de réduction des émissions de CO2 vérifié par un organisme tiers, pouvant être mis en valeur par les entreprises dans une logique de réduction des émissions de gaz à effet de serre de leur scope 3 (émissions indirectes non liées à la fabrication du produit). Nikkei, 10 avril ; communiqué de presse Kyodo, 10 avril.

INFRASTRUCTURES ET VILLES

  • Le nombre de pavillons construits par les pays participants prévus pour l’Exposition universelle d’Osaka est réduit d’un tiers.

    Le nombre de pavillons de type A – construits par les pays participants - prévus pour l’Exposition universelle 2025 chute à une quarantaine contre 60 prévus initialement. Seulement 36 pays sont, à ce jour, parvenus à trouver des entreprises de construction pour la réalisation de leur pavillon et 7 pays, dont le Brésil, ont renoncé et ont préféré des pavillons standards construits par l’organisateur.  En effet, la technicité architecturale des pavillons pose des difficultés pour trouver des entreprises de construction, et la hausse des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre peut également s’avérer dissuasive. L’échéance de mai 2025, soit l’ouverture du site, risque de conduire à d’autres annulations dans les semaines à venir. The Mainichi, 16 avril.

  • Tokyo prévoit l’exploitation d’une centrale électrique virtuelle dès cet été.

    Le gouvernement métropolitain de Tokyo ouvre la voie aux installations de centrales électriques virtuelles (VPP) en collaboration avec TEPCO Holdings. Cette centrale, qui entrera en fonction d’ici l’été 2024, regroupe plusieurs unités de production d’énergie solaire réparties sur des bâtiments publics et des batteries de stockage qui permettent de centraliser l’énergie et de réguler l’offre et la demande par un système intelligent. Cette initiative de Tokyo a pour but d’encourager le secteur privé à suivre la démarche de la métropole visant l’atteinte d’un Tokyo zéro émission de CO2 nette d’ici 2050. Nikkei, 24 avril.

  • Le Premier ministre japonais fait vérifier les infrastructures d’approvisionnement en eau face au risque de catastrophes.

    Suite au séisme de la péninsule de Noto en janvier dernier, le Premier ministre Kishida a demandé aux ministères compétents la vérification de l’état de résistance des infrastructures telles que les systèmes d’approvisionnement d’eau et les égouts et le renforcement des mesures de lutte contre les catastrophes. Cette demande concerne particulièrement l’approvisionnement d’eau industriel dont les installations sont vieillissantes au Japon.  70% des installations d’eau industrielles auront dépassé leur durée de vie légale dans les vingt prochaines années selon le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Nikkei, 3 avril, 3 avril.

 

Rédaction : Pôle développement durable du SER de Tokyo (R. Cardinet, M. Rolandone, M. Yôda, C. Blin)

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