Environnement & Climat

  • Focus : La fédération des entreprises nippones (Keidanren) s’engage pour une société décarbonée avec son « Challenge Zero »
  • Et aussi : Plateforme en ligne sur la relance verte post COVID-19 proposée par le Ministre de l’environnement / Nouveau comité pour établir une certification environnementale sur l’atténuation des catastrophes / Guide pour encourager le partage d’information sur l’usage du plastique par les entreprises / Pôle d’innovation "zéro émission" dans la baie de Tokyo

Energie

  • Focus : TEPCO, compagnie électrique de la région du Kanto, annonce investir 9 à 18 milliards de dollars dans l’éolien offshore et l’hydroélectricité d’ici 2035
  • Et aussi : Tests de générateur électrique à énergie marémotrice, à Kanagawa / Certification d'un carburant à base de microalgues / Démonstration du recyclage du carbone capté dans l'atmosphère dans une cimenterie / Coopération NEDO/Fukushima pour l'hydrogène vert / Interdiction d'installations d'énergies renouvelables par les collectivités / Biocarburant produit à partir de vêtements usagés

Transport

  • Focus :  Un futur maritime tourné vers les navires et pétroliers zéro émission ?
  • Et aussi : Joint-venture entre Toyota Motor et 5 entreprises chinoises pour le véhicule à pile à combustible / Accord entre E-mobility Power et Cosmo Oil Service pour déployer des stations de recharge de véhicules électriques / Début des essais de démonstration de conduite autonome à l'aéroport de Haneda / Vers un transport maritime commandé à distance grâce aux données et satellites

Infrastructures & Villes

  • Focus : L’après COVID-19 : le gouvernement japonais compte repenser la politique urbaine d’avenir en tenant compte de l’évolution des modes de vie (télétravail, déplacements à vélo, personnes âgées)
  • Et aussi : Adoption d'une quinzaine de projets "verts" dans la Préfecture de Fukushima / Mise à disposition de véhicules électriques par Mitsubishi Motors en période de désastre / Extension des travaux de l'Agence de recouvrement de la catastrophe de Fukushima.

Veille spéciale COVID-19 : du 5 au 18 juin 2020 sur les secteurs des transports, des infrastructures & villes, de l'énergie et de l'environnement.

Environnement & Climat

La fédération des entreprises nippones (Keidanren) s’engage pour une société décarbonée avec son « Challenge Zero »

Annonce du Challenge Zéro émission par M. Hiroaki Nakanishi
Le 8 juin, la Fédération des entreprises nippones (Keidanren) a communiqué sa déclaration challenge zéro (« Challenge Zero Declaration ») qui vise à regrouper des entreprises et des associations œuvrant vers une société décarbonée et l’atteinte d’un l’objectif zéro émission. Le président, Hiroaki Nakanishi, a annoncé que le secteur privé souhaite contribuer à la réalisation des engagements de l’Accord de Paris à travers cette initiative de Challenge Net Zero Carbon Innovation et coopérer avec le gouvernement japonais en misant sur un système "révolutionnaire" où les entreprises sont mises en concurrence sur leurs innovations et engagements.

Pour assurer le suivi des réalisations, un nouveau bureau « Challenge Zero Promotion Office » a été établi au sein du Secrétariat de Keidanren et site internet a été créé, regroupant des cas d’études (utilisation des énergies renouvelables, atteinte de la neutralité carbone à 2050, finance verte...).

A ce jour, 137 grandes entreprises de divers secteurs (automobile, énergie, construction, finance, agroalimentaire) tels que Toyota Motor, les mégabanques japonaises Mizuho, MUFG et Sumitomo, Nippon Steel ou encore Suntory ont rallié la déclaration et annoncent des mesures concrètes, dont voici quelques exemples :

  • Shimizu Construction : développement de systèmes de climatisation permettant d’améliorer la qualité de l’air intérieur en réduisant la concentration de CO2 provenant de l’air extérieur, CO2 qui peut ensuite être valorisé par exemple dans l'agriculture.
  • Toyobo : transformer le plastique de films usagés utilisés dans les produits électroménagers et industriels en bioplastique, d’ici 2050 
  • ANA : réduction de 50% des émissions de CO2 associées à ses vols domestiques et internationaux d’ici 2050 (par rapport à 2005)  
  • Dans le secteur sidérurgique, Nippon Steel et JFE Holdings se sont engagés à réduire l’utilisation des énergies fossiles et développer des technologies de fabrication utilisant de l’hydrogène ne requérant pas de charbon dans le processus de conversion, d’ici 2050 
  • Toyota Motor : accélération du développement de véhicules à hydrogène. Des cas concrets existent déjà comme certains bus utilisés à Toyota City et la voiture Mirai lancé en 2014.

Sources Nikkei (en japonais), 7 juin, Keidanren (en japonais), 8 juin, Jiji (en japonais), 8 juin. 

Et aussi...

  • Le Ministre de l’environnement japonais annonce le lancement d’une plateforme en ligne sur la “relance durable et résiliente” post-Covid 19 (green recovery) ainsi qu’une reunion ministérielle prevue sur cette thématique en Septembre. | Climate change news, 1er juin
  • Lancement d’un comité pour établir une certification environnementale ISO sur l’atténuation des catastrophes dont le premier sujet concernera les normes de suivi et la qualité de l’observation des tremblements de terre ainsi que les normes sanitaires pour les abris. | 3 juin 
  • Le gouvernement envisage publier un guide à destination des entreprises pour favoriser le partage d’information sur leur utilisation du plastique (usage du bioplastique, taux de recyclage, volume). | Nikkei (en japonais), 7 juin.
  • L’Institut national des sciences industrielles et technologiques (AIST), soutenu par le METI, a établi un conseil "Tokyo Zero-emission Innovation Bay" dans l’optique de soutenir l’émergence d’un pôle d’innovation développant des technologies à émission zéro dans et autour de la baie de Tokyo. Un appel à projet devrait être lancé par l'AIST. | Kankyo Business, 17 juin, METIAIST, 2 juin  

Energie

TEPCO, compagnie électrique de la région du Kanto, annonce investir 9 à 18 milliards de dollars dans l'éolien offshore et l'hydroélectricité d'ici 2035

Investissement vert : l’unité électricité renouvelable de TEPCO, compagnie électrique alimentant la région du Kanto (où se trouve Tokyo), prévoit d’investir de 9 à 18 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, principalement dans l’éolien offshore et l’hydroélectricité, d’ici 2035.

Après l’annonce d’un investissement de 22 millions deTurbine de TEPCO dollars dans l’éolien offshore par Tokyo Gas en mai, c’est au tour de Tokyo Electric Power Company Renewable Power (TEPCO) d’annoncer un plan investissement de 9 à 18 milliards de dollars en vue du développement de 6 à 7 GW de projets d’éolien offshore et hydroélectriques au Japon et à l’étranger d’ici 2035. Derrière cette annonce, un objectif clair, celui de booster la production électrique « verte » de la compagnie afin d’attendre 25% de capacité d’énergie renouvelable (20% actuellement).

TEPCO Renewable Power souhaite multiplier ses profits par 2,5 d’ici 2030 (objectif de 900 millions de dollars) avec l’éolien offshore au Japon qui devrait constituer environ 20% de ce profit futur auquel s’ajouteraient 10% provenant d’investissements dans des entreprises à l’étranger. Disposant à ce jour d’environ 160 stations hydroélectriques, les capacités de production pour l’éolien offshore de la compagnie en sont encore au balbutiement avec 2 sites, mais les prises de positions successives montrent l’intérêt grandissant du secteur au Japon avec pour exemple fin mai la participation de TEPCO Renewable Power à la création d’un consortium pour l’appel à projet d’éolien offshore près de Noshiro, Mitane et Oga dans la préfecture d’Akita (nord du Japon).

Les annonces successives des compagnies de gaz et d’électricité sont justifiées par la pression croissante d’une sortie du charbon à la fois à l’échelle nationale et à l’étranger et la volonté de promouvoir une société décarbonée qui est à l’ordre du jour de la stratégie énergétique du Japon.

Sources Ocean Energy Resource, 12 Juin, Reuters, 9 Juin, TEPCO, 29 mai 

Et aussi...

  • Une équipe de chercheurs de l’Institut de Sciences Industrielles de l’Université de Tokyo a commencé une session de tests d’un générateur électrique basée sur l’énergie marémotrice près d’un port de pêche à Hiratsuka, préfecture de Kanagawa (sud de Tokyo). | Jiji, 3 juin  
  • Le carburant Biojet produit à partir de microalgues et développé par l’Agence environnementale japonaise (NEDO) et IHI acquiert une nouvelle certification internationale ASTM. | NEDO, 8 juin
  • Premier test de démonstration pour recycler le CO2 émis dans le processus de fabrication du ciment à la cimenterie de Kumagai, Pacific Cement, une première au Japon. L’industrie du ciment représente 4% des émissions de GES au Japon | Kankyo Business, 19 juin, NEDO, 18 juin
  • Signature d’un accord de coopération entre la NEDO et la Préfecture de Fukushima pour l’expansion de l’utilisation de l’hydrogène à faible teneur en carbone et dérivée des énergies renouvelables | NEDO, 19 juin
  • De plus en plus de collectivités interdisent les installations de centrales solaires ou éoliennes sur leur territoire, sous la pression de riverains | Nikkei, 31 mai
  • JAL a réussi à produire du biocarburant pour avion à partir de vêtements usagés ; la totalité du processus, de la collecte au raffinage, a été réalisée au Japon. Le premier vol qui était prévu avec ce carburant a été annulé en raison de la crise sanitaire | Nikkei, 20 avril

Transport

Un futur maritime tourné vers les navires et pétroliers "zéro émission" ? 

En Mai 2020, un consortium de sept entreprises japonaises, nommé  « e5 » d’après les 5 valeurs clés du consortium - électrification, environnement, évolution, efficacité et économies - a été lancé pour promouvoir les bateaux électriques et le lancement en 2022, du premier pétrolier électrique zéro émissions au monde alimenté avec des batteries lithium-ion haute capacité. Le bureau exécutif du consortium, le laboratoire e5 Lab créé en 2019, n’en est pas à ses débuts et développe des projets innovants livrant des solutions digitales au secteur du transport maritime (technologies de contrôle à distance, équipements automatisés, radars) ainsi que des solutions alternatives aux carburants fossiles.

Les entreprises concernées par ce consortium sont Asahi Tanker Co, Idemitsu Kosan, Exeno Yamamizu Corporation, Mitsui O.S.K. Lines, Tokio Marine & Nichido Fire Insurance, Tokyo Electric Power Company et Mitsubishi Corporation.

pétrolier électrique zéro émission de e5 D’autres acteurs à l’instar d’Itochu Corporation et sa filiale Itochu Enex s’intéressent au secteur avec l’annonce le 30 avril d’un accord avec Imabari Shipbuilding, MAN Energy Solutions, Mitsui E&S et classNK pour le développement de navires zéro émission. Le 16 juin a également été annoncée une collaboration entre Itochu et des entreprises allemandes pour le développement de navires utilisant l’ammoniac. Enfin, Itochu collabore avec le singaporien VOPAK pour la construction d’une chaine de valeur favorisant l’usage de l’ammoniac comme carburant principal pour les navires.

Source Kankyo Business (en japonais), 16 juin, CSEurope, 5 mai

 Et aussi...

  • Toyota Motor et 5 entreprises manufacturières chinoises vont investir 46 millions de dollars pour l’établissement d’une joint-venture à Pékin en vue du développement commercial de véhicules à piles à combustible. Toyota Motor possédera 65% des parts de l’entreprise. | Mainichi, 6 juin
  • E-Mobility Power et Cosmo Oil Services ont signé un accord de coopération pour accélérer le développement de stations de recharge rapides pour véhicules électriques | e-mobipower, 19 juin 
  • Début des essais de démonstration de conduite autonome afin d’améliorer la régularité, la sûreté, le confort de conduite et le contrôle des arrêts des autobus ainsi que la réalisation de la conduite autonome à l’aide de marqueurs magnétiques et les cartes 3D haute précision dans la zone de l’aéroport de Haneda |  Yahoo, 8 juin, NEDO, 5 juin
  • Mitsui OSK Lines, 2ème compagnie maritime japonaise, souhaite introduire la collecte de données (caméras, capteurs embarqués) dans le transport maritime, afin à terme de pouvoir opérer les navires à distance | Nikkei, 3 juin 2020

Infrastructures & Villes

L’après Covid-19 : le gouvernement japonais compter repenser la politique urbaine d’avenir en tenant compte de l’évolution des modes de vie (télétravail, déplacements à vélo, personnes âgées)

Le MLIT va lancer une étude sur la politique urbaine d’avenir, en tenant compte de l’évolution des styles de vie après le COVID-19. Ces changements sociétaux et les solutions éventuelles sont listés par le MLIT qui fait l’état des lieux des tendances liées au trafic, les effets du COVID-19 sur la circulation des biens et des personnes ainsi que les modes de transports à privilégier selon l’âge et les caractéristiques des différentes catégories d’usagers. Plusieurs thématiques ont pris de l’importance selon les dernières annonces dans la presse : celui du soutien à la mobilité piétonne des personnes âgées, les trajets domicile-travail en vélo, le télétravail et la restructuration du réseau routier de grande échelle.

Les préoccupations sanitaires amènent le gouvernement central et les gouvernements locaux à promouvoir des mesures de distanciation sociale dont l’usage du vélo pour les trajets réguliers. Sur cette base, leTokyo et voies cyclables (c) B.S.P.I MLIT souhaite encourager l’introduction d’un système de déplacement jusqu’au lieu de travail se basant sur des modes doux, le vélo en premier choix. Les entreprises sont ainsi invitées à consulter un guide (« Guide for bicycle commuting introduction ») réalisé pour faciliter l’adoption des transports à vélo par les travailleurs. Outre ce guide, le gouvernement s’est également engagé dans une communication plus marquée : distribution de flyers, publication d’informations ciblées sur le site du ministère ainsi que la possible reconnaissance d’un certificat pour les organismes ayant intégré ce guide dans les pratiques d’entreprise. Le gouvernement central compte collaborer avec les collectivités locales pour mettre en œuvre les solutions les plus pertinentes comme l’aménagement de longues voies réservées aux vélos ainsi que l’installation de zones de stationnement dans l’espace public.  

Une enquête menée par le ministère de la revitalisation économique entre le 25 mai et le 5 juin relève notamment que 90% des personnes ayant connu des périodes de télétravail souhaiteraient continuer à bénéficier de ce système. Considérant que le déploiement du télétravail contribuerait à la revitalisation de la région et une solution au vieillissement de la population, le ministre a affirmé intégrer cette composante dans les réflexions sur les modes de vie post COVID-19.

Un rapport intégrant l’ensemble de ces thématiques sera publié cet été, sur la base de consultations menées auprès d’une trentaine d’experts de différents domaines (revitalisation urbaine, transport urbain, nature en ville, prévention des désastres urbains, médical, mode de travail, etc).  

Sources : Response (en japonais), 20 juin, Yahoo (en japonais), 15 juin

Et aussi...

  • Le Ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) a annoncé l’adoption de 63 projets, dont une quinzaine concernent la récupération du CO2 et le développement de produits verts, afin de soutenir le développement industriel de 15 municipalités dans la Préfecture de Fukushima. | Kankyo Business, 16 juin
  • Mitsubishi Motors a signé un accord de coopération avec la Préfecture de Fukuoka afin de mettre rapidement à disposition des véhicules électriques lorsque des zones sont affectées par des désastres. C’est le 50ème accord de ce type dans le cadre du programme DENDO Community Support Program. | Mitsubishi motors, 3 juin
  • Le Parlement japonais approuve l’extension des travaux de l’Agence de recouvrement de la  catastrophe de Fukushima jusqu’à 2031 | Kyodo news, 5 juin   

Veille spéciale COVID-19 

Cette section est basée sur le suivi quotidien de la presse japonaise et fournit les principales informations sur les conséquences au Japon de la crise sanitaire dans les secteurs des transports, de la construction et de la ville, de l’énergie et de l’environnement.

Du 5 au 11 juin | Transports : Les dépenses de transport des ménages en avril sont en forte baisse (aérien : -95% ; ferroviaire : -90%). La reprise du trafic ferroviaire accélère début juin; pour réduire les risques de contagion, des opérateurs publient désormais le niveau de congestion en temps réel. Les règles de sécurité routière et l’aménagement de voies cyclables vont être renforcés en raison du recours accru au vélo. ANA prévoit la reprise de 70% des vols domestiques et 50% sur l’international d’ici mars 2021 et annonce des mesures d’économie (fermeture de lignes internationales, prolongation du chômage partiel, report de livraisons d’avions). MHI ferme les deux sites à l’étranger (USA, Canada) dédiés au développement de son avion régional SpaceJet. Construction/ville : 88% des entreprises de l’immobilier et 87% du secteur transport/logistique indiquent que l’épidémie a déjà eu un impact négatif sur leurs performances. Energie/environnement : Des citoyens demandent en justice la suspension de l’exploitation de réacteurs nucléaires, estimant que le plan d’évacuation d’urgence n’est pas compatible avec les exigences de protection sanitaire. Toshiba enregistre une forte perte de bénéfices sur le 1er trimestre suite à la baisse de ses activités de gaz naturel aux Etats-Unis.

Du 12 au 18 juin | Transports : La question de la compensation des pertes de revenus des opérateurs de transports en commun commence à émerger (subventions envisagées par quelques collectivités, demandes auprès de l’Etat…). Dans l’aérien, les discussions avec Vietnam, Thaïlande, Australie et Nouvelle-Zélande pour la réouverture des voyages d’affaires à hauteur de 250 entrants par jour au Japon se poursuivent, pour une mise en œuvre fin juin avec le Vietnam. Le trafic international reprend, de façon très limitée ; JAL relance notamment 2 vols par semaine pour Paris. JAL et ANA communiquent sur les mesures de prévention sanitaire mises en place dans les avions et aéroports. Dans l’industrie aéronautique, les grandes entreprises (Mitsubishi, IHI, Toray) confirment la réduction durable de leurs activités. Construction/ville : Le MLIT cherche à identifier les conséquences de l’épidémie sur les futures politiques urbaines à mener au Japon (revitalisation, transport urbain, nature en ville, etc.), afin qu’elles soient adaptées à l’évolution des styles de vie. Energie/environnement : La baisse du prix de l’électricité sur le marché de gros favorise les nouveaux opérateurs d’électricité alternatifs, qui cherchent à en profiter pour capter de nouveaux clients, et pénalise les opérateurs historiques.


Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.

Edition préparée par Agnès Lachaise et Machi Yôda.
Supervision : Stéfan Le Dû.