Flash Conjoncture Pays avancés - Analyse d’une balance commerciale américaine structurellement déficitaire
Flash Conjoncture Pays avancés - Analyse d’une balance commerciale américaine structurellement déficitaire....
La direction générale du Trésor prépare et défend les positions françaises sur la politique commerciale, sous l'égide du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, en association avec le Ministère de l'Economie et des Finances.
Flash Conjoncture Pays avancés - Analyse d’une balance commerciale américaine structurellement déficitaire....
Les hausses de droits de douanes freineraient la croissance et le commerce mondial en 2025 et 2026. La croissance mondiale resterait tirée par les économies émergentes, alors que les économies avancées bénéficieraient du cycle d’assouplissement monétaire. L’évolution des politiques commerciales constitue le principal aléa pesant sur ces prévisions....
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La politique commerciale commune est une compétence européenne depuis le Traité de Rome en 1957, qui prévoyait « l'établissement d'un tarif douanier commun et d'une politique commerciale commune envers les Etats tiers ». Aujourd'hui cette compétence s'exerce dans le cadre défini par l'article 207 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne :
Le Conseil et le Parlement adoptent aussi, en codécision sur proposition de la Commission, les règlements et instruments juridiques de la politique commerciale de l'Union.
Lorsque les accords portent sur des questions de compétence mixte, c'est-à-dire des sujets qui relèvent en partie de la responsabilité des Etats membres (comme la protection des investissements ou les questions de coopération politique), les parlements nationaux sont aussi compétents pour ratifier les accords de l'UE.
Afin d'assurer une transparence aussi complète et régulière que possible en matière de politique commerciale, le Ministre délégué chargé du Commercce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, qui représente les autorités françaises au CAE Commerce, participe régulièrement à des auditions parlementaires, en particulier celles organisées par les commissions des affaires étrangères et des affaires européennes de l'Assemblée nationale avant chaque session formelle du CAE Commerce.
Le ministre organise régulièrement des échanges avec différentes parties prenantes (partenaires sociaux, fédérations professionnelles, ONG, think tanks et parlementaires), pour rendre compte de son action et consulter sur les enjeux d’actualité.
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La rénovation de la politique commerciale est une priorité du gouvernement, comme le président de la République l'avait souligné lors de son discours à la Sorbonne en septembre 2017. Le commerce international continue d'être une source d'opportunités économiques, de croissance et d'emplois. Mais son cadre doit faire face à des tensions commerciales internationales croissante et la politique commerciale doit aussi s'adapter aux objectifs de développement durable, de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité. Les priorités françaises sont les suivantes :
- Réformer l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour définir des solutions multilatérales aux tensions commerciales
- Renforcer la contribution de la politique commerciale au développement durable
- Mettre en œuvre les règles et les accords de l'Union européenne contre les pratiques commerciales déloyales
Ces priorités, portées depuis 2017, rejoignent en grande partie celles qui ont été définies par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans sa lettre de mission pour le mandat 2019-2024 adressée au commissaire chargé du Commerce, Phil Hogan, et dans le cadre du Pacte vert pour l'Europe.
En 2022, sous Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), l’objectif de rééquilibrage de la politique commerciale de l’UE dans un sens plus durable et assertif a progressé répondant ainsi directement aux objectifs fixés dans le discours de la Sorbonne.
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En matière de politique commerciale, l’action de la présidence française du Conseil de l'UE s’est appuyée sur la stratégie pour une politique commerciale « ouverte, durable et assertive » présentée par la Commission le 18 février 2021 et a permis d’enregistrer d’importantes avancées sur les priorités françaises en termes de durabilité et d’assertivité (c’est-à-dire défendre nos intérêts légitimes dans le respect des règles internationales).
La PFUE a, en effet, renforcé substantiellement l’assertivité de la politique commerciale. Sous sa présidence, l’UE s’est dotée de deux nouveaux outils visant à mieux protéger les entreprises européennes contre les distorsions du commerce international :
La PFUE a également permis de mieux articuler la politique commerciale avec nos objectifs de développement durable. Elle est en effet parvenue :
Au plan multilatéral, la PFUE a coordonné la position du Conseil sur les différents résultats obtenus à la 12e conférence ministérielle (MC12) de l’OMC. Cette dernière a permis de démontrer que le système commercial multilatéral reste pertinent et capable de produire des règles sur certains des enjeux actuels (crise sanitaire, crise alimentaire, préservation des ressources marines), tout en envisageant sa propre réforme.
Une mesure miroir s’insère dans un texte normatif européen ; il s’agit d’une extension aux importations d’une norme relative aux procédés et méthodes de production qui s’applique aux productions dans l’UE, lorsque cela est justifié pour des raisons sanitaires ou environnementales mondiales. Elle est à distinguer de la conditionnalité tarifaire, qui consiste à conditionner l’octroi d’un droit de douane préférentiel (donc dans le cadre d’un accord de commerce) au respect de certaines normes et standards de production.