Partenariat UE-Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) : le Conseil donne mandat à la Commission pour négocier au nom de l’UE
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Le 22 juin dernier, le Conseil des ministres de l'Union européenne a entériné la décision donnant mandat à la Commission pour négocier au nom de l’UE le futur accord de partenariat ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) qui doit permettre de remplacer l’Accord de Cotonou, en vigueur jusqu’au 29 février 2020.
Les négociations formelles doivent débuter d’ici la fin du mois d’août 2018, conformément aux dispositions de l’Accord de Cotonou. L’Union européenne, par la voix de la Commission, affiche un haut niveau d’ambition pour le futur Partenariat ACP. En effet, elle espère réviser de manière substantielle l’Accord de Cotonou pour y inclure des priorités en matière de droits de l’Homme, de démocratie et de bonne gouvernance, de croissance économique et d'investissement, de développement durable avec prise en compte du changement climatique.
L’approche ambitieuse de l’UE consiste en outre à proposer des solutions adaptées à chacune des zones partenaires (Afrique, Caraïbes et Pacifique), qui regroupent 79 pays au total, 48 en Afrique, 16 dans les Caraïbes et 15 dans le Pacifique. L’ACP de son côté a fait savoir qu’elle avait déjà arrêté sa position de négociation le 30 mai dernier dans le cadre d’un Conseil des ministres ACP.
La DG Trésor a participé à l’élaboration de ce mandat et a souhaité, dans ce cadre, mettre en avant les priorités portant sur la croissance économique avec notamment le renforcement des chaines de valeur, la mobilisation du secteur privé et l’amélioration du climat des affaires.