L’économie tunisienne présente, sept ans après le déclenchement de la révolution, de nombreuses vulnérabilités qui pèsent sur sa croissance. Fortement marquée par l’impact des attentats de 2015, la croissance tunisienne devrait enregistrer un rebond d’environ 2% en 2017 pour approcher 3% en 2018. Le déficit budgétaire est toujours un point d’attention renforcé, tout comme celui de la balance des transactions courantes qui exerce de fortes pressions sur le dinar. Déficit budgétaire chronique et forte dépréciation du dinar alimentent la forte augmentation de la dette publique qui devrait atteindre 70% du PIB en 2017, contre 40% en 2010. Il devient urgent, dans un contexte social difficile, d’adopter et de rapidement mettre en œuvre les réformes identifiées de longue date, pour relancer la croissance.