Cette veille hebdomadaire présente l'actualité économique et financière en Suisse du 31 octobre au 7 novembre.

Faits saillants                                                                 

  • Une rencontre entre des chefs d’entreprises et D. Trump ravive l’espoir d’un compromis commercial avec les Etats-Unis
  • Gunvor retire son offre de reprise des actifs internationaux de Lukoil
  • L’inflation surprend un peu à la baisse en octobre, à +0,1 %

Macroéconomie

  • Sanctions : Le négociant suisse Gunvor a annoncé le retrait de son offre de reprise des actifs internationaux du groupe pétrolier russe Lukoil, récemment visé par des sanctions américaines et alors que Lukoil avait annoncé la semaine dernière avoir accepté l'offre de Gunvor et s'être engagé à ne pas négocier avec d'autres acheteurs (cf. Veille économique et financière du 24 au 31 octobre).
  • Droits de douane américains : Faute d’accord conclu à ce jour avec les États-Unis pour réduire les droits de douane de 39 %, malgré la poursuite des négociations, une initiative issue du secteur privé suisse a ravivé l’espoir d’un compromis.
  • Inflation : L’inflation a légèrement surpris à la baisse en octobre, retombant en +0,1 % en glissement annuel, après +0,2 % durant 3 mois consécutifs et alors que le consensus prévoyait une légère hausse à +0,3%.
  • Marché du travail : En octobre, le taux de chômage au sens du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a légèrement augmenté de 0,1 point, à 2,9 %.
  • Finances publiques : Le déficit budgétaire de la Confédération en 2025 devrait être un peu plus faible que prévu, le Conseil fédéral tablant désormais sur un déficit de financement de -0,6 Md CHF, au lieu de -0,8 Md M CHF initialement prévus dans le budget.
  • Salaires : Le Conseil fédéral a confirmé que l’administration fédérale respecte l’égalité salariale entre femmes et hommes.

Secteur financier

  • Cryptoactifs : Le Conseil fédéral a ouvert une consultation modifiant la loi fédérale sur les établissements financiers afin de continuer à encourager l’innovation (notamment les fintechs et la blockchain) et l’attractivité de la place financière suisse tout en renforçant certaines protections pour les clients et la stabilité financière.

Secteurs non financiers

  • Compétitivité : La Suisse a été classée, d’une part, 1ère mondiale de la compétitivité numérique par l’IMD, devançant les États-Unis et Singapour, et d’autre part, 3ème en compétitivité de l’industrie chimique et pharmaceutique selon Scienceindustries.