SOMMAIRE

Environnement et climat
  • FOCUS : La première émission des nouvelles « obligations de transition » japonaises obtient des résultats légèrement en dessous des attentes

  • Nouveau soutien aux entreprises pour les “sites de symbiose avec la nature"

  • Le gouvernement lance une étude sur l’impact des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sur la santé humaine

  • Toray Industries innove pour recycler le lithium des batteries

  • Finance de la transition : première réunion du Asia GX consortium

Énergie 
  • FOCUS : Le japon veut encourager la production d’énergies renouvelables avec des installations flottantes offshore
  • La consommation électrique japonaise a baissé de 2% en 2023

  • La cotisation “énergies renouvelables” des ménages augmente pour 2024

  • JERA et l’IHI se lancent dans la co-combustion charbon-ammoniac
Transport
  • Nissan commercialisera des services de mobilité à conduite autonome dès 2027

  • Le japonais Kawasaki et le français Symbio s’allient en vue du développement de piles à combustible pour les véhicules
  • L’industrie automobile japonaise réduit sa production en Chine

  • Le réseau Shinkansen étendu à la préfecture de Fukui

  • JAL ajoute 42 avions Airbus et Boeing à sa flotte

  • Le gouvernement soutient le développement d’un avion de ligne nouvelle génération
  • Le Japon lève l’interdiction des services de transport par les particuliers
Infrastructures & Villes
  • Un nouveau record des prix de l’immobilier en copropriété

  • Un dôme de béton capturant le CO2 sera présenté lors de l’exposition universelle

  • Le gouvernement améliore les conditions de travail des ouvriers de la construction
  • Le gouvernement va réduire les subventions aux nouveaux logements en zones à risque

 

ENVIRONNEMENT ET CLIMAT 

Focus : La première émission des nouvelles « obligations de transition » japonaises obtient des résultats légèrement en dessous des attentes.

finance verte

Entre le 14 et le 28 février 2024, le gouvernement japonais a mis aux enchères la première tranche « d’obligations de transition climatique » (GX bonds) pour un montant de 799.5 Mds JPY, sur les 20 000 Mds JPY qui devraient être émis sur les 10 prochaines années. Ces obligations ont pour objectif de mobiliser des financements et générer des investissements privés additionnels pour réaliser le plan de transformation verte du Japon vers la décarbonation, estimé à 150 000 Mds JPY sur 15 ans. La première tranche sera utilisée pour un large éventail de projets tels que la R&D pour produire de l’acier à partir d’hydrogène, ou la production de batteries et semi-conducteurs.

En début d’année, des échanges avec une quarantaine d’investisseurs potentiels à l’étranger ont été organisés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ainsi qu’en France et en Allemagne, par le Ministère  des Finances (MoF) et le Ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) . Il s’agissait d’attirer les investissements dans ces obligations similaires aux « green bonds » - dont les rendements sont habituellement plus faibles que des obligations d’Etat classiques - en valorisant leur rareté, les critères ESG (Environnement, Société et Gouvernance) et en expliquant la singularité de l’obligation de « transition » japonaise.

Si les obligations ont toutes été achetées, avec une demande presque trois fois supérieure à l’offre, 40% des GX bonds sont toutefois revenus à la Banque du Japon (BOJ) et très peu d’entreprises étrangères ont investi.
Le rendement des GX bonds a été fixé à 0.339%, un taux inférieur de 0,015 point de pourcentage au rendement des obligations d’Etat ordinaires. Le greenium, soit le pourcentage de rendement concédé par l’investisseur à l’Etat émetteur comparé à une obligation d’Etat classique, était estimé au début des enchères à 0,03% et est tombé à 0,01% le jour de la vente.

Le manque à l’appel des investisseurs étrangers peut s’expliquer par la nouveauté de ce type d’obligation, et l’incertitude sur les retombées climatiques et environnementales des activités de « transition » qui seront financées par les obligations. Bien que le MoF en ait exclu les activités liées à l’ammoniac, certains projets restent liés à l’industrie lourde. Pour les investisseurs, le risque demeure de ne pas pouvoir valoriser ces obligations comme des obligations « vertes » selon les normes qui leur sont applicables.

Il faut également souligner l’étroitesse de ce nouveau marché peu liquide. Enfin, l’intérêt des investisseurs a également pu décliner lorsqu’une limite maximale de montant d’achat a été instaurée.

Le succès des enchères des obligations GX au cours des dix prochaines années est crucial pour financer la politique de transition japonaise et permettre au Japon d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Sources :  Nikkei (en japonais) 5 mars, 19 mars, Nikkei Asia 14 février, 27 février,  The Diplomat 15 février, the Japan Times3 mars.

  • Un nouveau soutien aux entreprises pour les "sites de symbiose avec la nature".

    Le Ministère de l’Environnement a annoncé en février la certification de 63 nouveaux “sites de symbiose avec la nature” qui s’ajoutent aux 122 premiers certifiés en octobre dernier, couvrant au total plus de 85 000 hectares. 60% des dossiers de candidature à cette nouvelle certification ont été soumis par des entreprises, témoignant de l’intérêt du secteur privé pour l’initiative.
    Dans ce cadre, le gouvernement prépare un projet de loi visant à soutenir les efforts du secteur privé dans l’obtention de la certification. Des mesures d’attestation de contribution et d’allégements fiscaux sont notamment envisagées. The Mainichi, 9 mars.

  • Le gouvernement lance une étude sur l’impact des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sur la santé humaine.

    Le Ministère de l’Environnement a annoncé le lancement en juin prochain d’une étude d’impact des PFAS, substances organiques persistantes utilisées notamment dans l’industrie textile, sur la santé humaine. Suite à des détections de taux anormalement élevés dans certaines régions du Japon et face à l’inquiétude des habitants de ces zones, 12 assemblées locales de 8 préfectures ont exhorté le Parlement à prendre des mesures. L’étude annoncée devrait durer trois ans et réunir l’expertise de l’Université d’Hokkaido, l’Université de médecine de Hyogo et l’Institut national de la santé. The Japan Times, 18 mars; The Japan Times, 10 mars.

  •  Toray Industries innove pour recycler le lithium des batteries.

    Le fabricant japonais Toray Industries développe une nouvelle technologie de récuperation du lithium des batteries usagées dans l’objectif de la commercialiser d’ici 2028. Cette nouvelle technologie consistant en une membrane de nanofiltration (NF) permettrait de recycler 80% du lithium, dans un contexte où la récuperation des ressources critiques devient un enjeu d’approvisionnement majeur pour la fabrication d’appareils électroniques Nikkei Asia, 18 mars.

  • Finance de la transistion: première réunion du Asia GX consortium

    Le 13 mars dernier s’est tenue la réunion de lancement du consortium Asia GX dans les locaux de l’Agence des services financiers (FSA) à Tokyo. Son objectif est d’animer les discussions entre institutions privées et acteurs publics au sujet du financement de la transition en Asie, et à terme d’établir de nouvelles coopérations nationales et étrangères entre différentes institutions financières, sur la base de partage de savoir-fair et d’exemples d’investissement et de financement. Prennent part au consortium la Banque Asiatique de développement (BAD), l’Union financière de Glasgow et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est. Financial Services Agency, 18 mars.

 

ENERGIE

Focus :  Le Japon veut encourager la production d’énergies renouvelables en mer, avec l’éolien et le solaire flottants.

parc éolien offshore

Au cours de l’année 2024, le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) veut mettre en place un soutien aux projets d’énergies renouvelables en mer.

Les ambitions du gouvernement concernent le développement de l’éolien flottant et doivent mener à des essais de production d’énergie d’ici mai 2024 sur deux sites côtiers. Les sites concernés par le projet de tests sont situés dans la ville d’Ishikari, au large des districts de Minamigoshi et d’Iwau à Hokkaido, au sud de la préfecture d’Akita et dans la préfecture d’Aichi.

Aujourd’hui, il n’existe pas de parcs éoliens flottants en fonctionnement dans le monde mais cette technologie fait l’objet de nombreux projets de développement en Europe et aux Etats-Unis. Il a l’avantage de pouvoir être implanté sur des sites de plus bas-fonds, avec un ancrage plus léger que les éoliennes implantées dans le sol. 

Les subventions proviendront du fonds d’innovation verte porté par l’Organisation pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles (NEDO), qui prévoit de soutenir les essais de production mentionnés à hauteur de près de 520 M euros.  Au total, près de 2,5 Mds euros pourraient être débloqués.
Ces fonds pourront également soutenir la formation d’un consortium de 14 entreprises japonaises, annoncé début mars, qui a pour objectif de repositionner les acteurs locaux sur le marché après le retrait du fabricant national Mitsubishi Heavy Industries face à la concurrence américaine et européenne en 2020.

Parallèlement, le METI et le gouvernement métropolitain de Tokyo soutiennent l’installation d’une ferme d’énergie solaire en mer  en mettant à disposition une vaste zone d’implantation dans la baie de Tokyo. Son édification par Sumitomo Mitsui Construction s’étant achevée en décembre 2023, une série de tests est prévue au cours du printemps 2024 concernant l’efficacité de la production qui devrait être améliorée par un meilleur refroidissement des panneaux.

Le développement de la production d’énergies renouvelables en mer s’inscrit dans les objectifs du gouvernement japonais en matière de décarbonation. Le pays veut devenir un acteur majeur de l’éolien en mer en visant la production de 10 gigawatts pour 2030 et jusqu’à 45 gigawatts pour 2040. Dans cette optique, un projet de loi doit prochainement étendre l’installation de parcs offshore des eaux territoriales à la zone économique exclusive.

Sources :  Nikkei (en japonais) 23 février, 23 février ; Nikkei Asia 14 mars ; the Japan Times 15 mars

  • La consommation électrique japonaise à baissé de 2% en 2023.

    La consommation annuelle d’électricité a baissé de 2% en 2023 par rapport à l’année précédente. Si le secteur industriel est touché par cette réduction, c’est du côté des ménages que la consommation a chuté le plus fortement, de 3,5%. Cette baisse est principalement liée à l’augmentation des coûts de l’énergie causés par les prix historiquement élevés des ressources. Alors qu’une baisse de la consommation électrique est à nouveau attendue pour 2024, le Japon se prépare néanmoins à une augmentation de 0,4% par an de la demande au cours des années qui vont suivre, avec la remise en route de plusieurs centrales nucléaires et le renforcement des réseaux électriques, ainsi que le développement des énergies renouvelables comme le solaire. Nikkei, 10 mars.

  • La cotisation "énergies renouvelables" des ménages augmente en 2024.

    Le Ministère de l’économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a annoncé le 19 mars l’augmentation à 3,49 yens par kilowattheure de la taxe carbone pour la diffusion des énergies renouvelables. Cette taxe sur les énergies fossiles, qui s’applique aux entreprises mais aussi aux ménages, sert à financer des projets liés aux énergies renouvelables ou aux économies d’énergie. Un ménage ordinaire verra donc sa cotisation augmenter d’environ 836 yens par mois (environ 5 euros) en 2024. Nikkei, 20 mars.

  • JERA et l'IHI se lancent dans la co-combustion charbon-ammoniac.
    Les premières tentatives de production d’électricité par co-combustion charbon-ammoniac ont été lancées fin mars par JERA et l’IHI (Ishikawakima-Harima Heavy Industries) la centrale à charbon de JERA dans la prefecture d’Aichi. Ces tests, qui seront menés jusqu’à juin, doivent confirmer la fiabilité d’une nouvelle technologie permettant d’alimenter 20% de l’un des générateurs de la centrale thermique par de l’ammoniac. L’objectif de JERA est d’incorporer cette technologie dans la production de la centrale d’ici 2027 et d’atteindre une part de 50% d’ammoniac dans la co-combustion. Aux fins de decarbonation (l’ammoniac ne produit pas de CO2 lors de sa combustion), cette initiative, qui reçoit le soutien du Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI), cherche des partenaires dans les pays asiatiques en développement. Malgré la promesse d’une décarbonation progressive de la production d’électricité, des questions demeurent sur l’opportunité de ces projets, qui incitent à prolonger la durée de vie des centrales à charbon. Nikkei, 18 mars.

 

TRANSPORT

  • Nissan commercialisera un service de mobilité à conduite autonome dès 2027.

    Nissan a annoncé le 28 février 2024 la feuille de route pour la commercialisation des services de mobilité à conduite autonome au Japon dès 2027. Cette dernière se fera en collaboration avec des autorités locales et avec le soutien de plusieurs ministères centraux. En effet, de tels services pourraient à l’avenir couvrir le déficit de chauffeurs notamment dans les zones rurales en raison du vieillissement de la population. L’objectif est de commercialiser ce service de mobilité à l’échelle de trois ou quatre municipalités pour 2027. Nissannews, 28 février.

  • Le japonais Kawazaki et le français Symbio s'allient pour développer des piles à combustible.

    Kawasaki Heavy Industries et l’entreprise française Symbio ont signé un protocole d’accord sur le développement conjoint d’un système de piles à combustible bas-carbone à destination des véhicules et engins de construction. Cet  accord a pour objectif de stimuler des synergies en termes de recherche et développement dans le domaine de la production d’hydrogène combustible. Nikkei, 29 février ; Symbio, 28 février.

  • L'industrie automobile japonaise réduit sa production en Chine.

    Nissan et Honda se préparent à réduire leur production de véhicules d’environ 30% en Chine face à la concurrence que celle-ci exerce dans la course aux véhicules électriques. Les deux entreprises japonaises, qui opèrent en Chine avec des coentreprises locales, ont connu un net recul des ventes de véhicules au cours de l’année dernière, avec moins d’un million de véhicules vendus pour Nissan pour un chiffre habituel de 1,6 millions. Honda, Toyota et d’autres géants automobiles étrangers sont également en difficulté, alors que la Chine est devenue le premier exportateur mondial de véhicules, détrônant le Japon. Nikkei, 12 mars.

  • Le réseau Shinkansen étendu à la préfecture de Fukui.

    Un nouveau tronçon du train à grande vitesse Shinkansen a été mis  en fonction le 16 mars, étendant la ligne qui reliait auparavant Tokyo à Kanazawa et qui se prolonge désormais jusqu’à Tsuruga le long de la côte de la mer du Japon. Les retombées économiques de cette extension du réseau, qui permettra une desserte directe des préfectures de Fukui et Ishikawa à raison de 14 allers-retours par jour, sont vivement attendues par les dirigeants et entreprises locaux. Nikkei, 17 mars.

  • JAL ajoute 42 avions Airbus et Boeing à sa flotte.

    La Japan Airlines a annoncé la commande de 32 appareils Airbus et 10 Boeings. L’avionneur européen remporte la plus grande part des commandes qui s’élève au total à environ 11,4 Mds euros . Cette addition à la flotte japonaise viendra remplacer une cinquantaine d’avions vieillissants et permettra à la compagnie d’alimenter ses lignes à l’échelle de l’Amérique du Nord et du reste de l’Asie. The Japan Times, 21 mars.

  • Le gouvernement soutient le développement d'un avion de ligne nouvelle génération.

    Après l’arrêt du développement de l’avion régional Mitsubishi SpaceJet l’an dernier, le Japon envisage de développer un avion de ligne nouvelle génération d’ici 2035 avec la participation de plusieurs entreprises. Le gouvernement japonais doit bientôt publier une stratégie de l’industrie aéronautique détaillant ce projet. Ce dernier devrait permettre d’explorer de nouvelles technologies aéronautiques telles que les moteurs à hydrogène et sera financé en partie par les obligations GX mises aux enchères par le gouvernement (cf supra). Le gouvernement envisage d’établir de nouvelles normes technologiques incluant les innovations liées au projet et de fournir des aides pour assurer la stabilité de la chaîne d’approvisionnement.  Nikkei, 27 mars.

  • Le Japon lève l'interdiction des services de transport par les particuliers.

    Le covoiturage par des particuliers à des fins économiques sera autorisé au Japon début avril. Si auparavant les services de véhicules avec chauffeurs se limitaient à des professionnels, il sera désormais possible de réserver une course à des particuliers. Cependant, la levée de cette interdiction au Japon concerne uniquement certaines zones et plages horaires où les taxis et transports en communs sont rares. Par ailleurs, les particuliers souhaitant louer leurs services dans ce contexte devront conclure un contrat de travail avec une société de taxi qui sera responsable de leur gestion. Nikkei, 5 mars.

INFRASTRUCTURES ET VILLES

  • Un nouveau record des prix de l'immobilier en copropriété.

    2023 marque la septième année consecutive de record des prix moyens pour les nouveaux appartements en copropriété sur le territoire japonais. Si la hausse des prix liée à l’explosion des coûts des matériaux de construction se fait ressentir sur tout le territoire urbain, l’augmentation des prix touche plus durement encore le centre de Tokyo et contribue à faire grimper les prix moyens. En parallèle, l’offre d’appartements en copropriété neufs a chuté en raison des difficultés d’acquisition de terrains propices à leur construction. The Mainichi, 28 février.

  • Un dôme de béton capturant le CO2  sera présenté lors de l'exposition universelle.

    L’entreprise de construction Kajima prévoit la construction d’un dôme destiné à l’accueil du public lors de l’exposition universelle de 2025 sur Yumeshima, une île artificielle de la baie d’Osaka. Sa particularité est son matériau de construction, un béton développé spécialement pour durcir en emprisonnant le CO2 atmosphérique et qui contribuera, selon l’entreprise, à la reduction de 70% des émissions de CO2 de la phase de construction. The Mainichi, 23 mars.

  • Le gouvernement améliore les conditions de travail des ouvriers de la construction.

    Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre et de flambée des prix des matériaux qui touche durement le secteur de la construction, le Ministère du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme (MLIT) prévoit la promulgation de lois de réglementation de cette industrie au cours de la session parlementaire actuelle. Afin d’améliorer les conditions de travail des ouvriers, leurs horaires de travail seront soumis à une limite d’heures supplémentaires dès le 24 avril prochain. En parallèle, la surveillance du respect de ces horaires et des jours de repos sera renforcée et le “dumping” des périodes de construction, soit la contractualisation de périodes de construction anormalement courtes, sera interdit. Ces mesures de protection des conditions de travail ont pour but d’attirer de nouveaux travailleurs mais suscitent aussi des doutes dans le secteur avec la réduction du nombre d’heures journalières qui entraîne une baisse des salaires et un besoin de main-d’oeuvre plus conséquent. Nikkei, 1 mars.

  • Le gouvernement va réduire les subventions aux nouveaux logements en zones à risque

    Le Ministère des Infrastructures, du Transport et du Tourisme va réviser ses subventions pour les nouveaux logements, en menant une politique de répression d’afflux de population vers les zones à risque de catastrophes afin d’éviter les pertes humaines et les lourdes charges financières. Les subventions seront attribuées en fonction d’un classement par zones: en zones rouges, les plus fortement à risque, les constructions ne seront pas élligibles aux subventions. Enfin, en zones jaunes sujettes à risques d’inondation et de glissements de terrain ainsi qu’en zones de contrôle de l’urbanisation, les constructions ne pourront plus prétendre qu’à la moitié des subventions habituelles.  Nikkei, 7 mars.

 

Rédaction : Pôle développement durable du SER de Tokyo (R. Cardinet, M. Rolandone, M. Yôda, C. Blin)

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