Flash conjoncture France - En mars, l’indice des prix à la consommation diminue à +2,3 % en glissement annuel

• La confiance des ménages s’améliore légèrement en mars après la légère baisse en février (+1 pt à 91 après −1 pt) et se rapproche de sa moyenne de long terme (100). Cela reflète en particulier une amélioration de l’opinion sur l’évolution passée comme prévue du niveau de vie, dans un contexte de reflux de l’inflation, ainsi qu’un apaisement des craintes concernant l’évolution du chômage.

• En mars, l’indice des prix à la consommation (IPC) diminuerait sur un an, s’établissant à +2,3 % après +3,0 % en février, selon les résultats provisoires de l’Insee. Sur un mois, la hausse des prix ralentirait +0,2 % (après +0,9 %).

• La consommation des ménages en biens est stable en février (−0,0 % de variation mensuelle en volume, après −0,6 %) ; elle reste inférieure à son niveau d’il y a un an (−0,8 % par rapport à février 2023) et bien en deçà de son niveau d’avant-crise Covid (−4,6 % par rapport sa moyenne 2019). L’acquis à février de la consommation en biens pour le 1^er trimestre 2024 s’établit à −0,2 % (après des variations de −0,6 % au T4 et +0,6 % au T3) et l’acquis pour 2024 s’établit à −0,5 % après un recul de −1,6 % en 2023.

• L’indice des prix de production se replie à nouveau sur un mois en février (−1,3 % après −0,6 % en janvier), alors que les prix d’importations sont stables (+0,1 % après −0,1 %).

• Selon les premiers résultats des comptes nationaux des administrations publiques, le déficit public a atteint 5,5 % du PIB en 2023 (après 4,8 % en 2022) ; la dette publique recule en proportion du PIB mais dépasse toujours celui-ci (à 110,6 % au T4 2023 après 111,9 % au T3). 

Zoom sur l'indice des prix à la consommation

►En mars, l’inflation en France (au sens de l’IPC) diminue à +2,3 % en glissement annuel, selon les résultats provisoires de l’Insee, après +3,0 % en février. Cette baisse de l’inflation sur un an s’explique par le ralentissement de toutes les composantes de l’IPC : l’alimentation, les produits manufacturés, l’énergie, le tabac et les services. En variation mensuelle, les prix à la consommation ralentissent à +0,2 % en mars, après +0,9 % le mois précédent. Ce ralentissement s’explique notamment par une légère baisse des prix de l’énergie.