Ce document de travail examine l'impact de l'adhésion à l'UE sur la migration en Europe. Il reprend et étend les analyses de Head & Mayer (2021) sur les frictions migratoires. Il confirme leurs résultats mais suggère que la libéralisation qu'ils estiment dans les années 1960 doit être nuancée, et que la stagnation ultérieure peut être due à un effet de composition. Une analyse événementielle montre que l'entrée d'un pays dans l'UE coincide bien avec une plus grande ouverture aux migrants.

La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.

 

Ce document de travail s’intéresse à l’effet de l’entrée dans l’Union européenne sur l’ouverture aux migrants, européens ou non. Il réplique et étend les analyses à partir de modèles de gravité de Head & Mayer (2021) sur les barrières à la migration au sein des pays européens. À l’aide d’une analyse événementielle, nous montrons de plus que l’adhésion à l’Union Européenne est à l’origine d'une réduction des barrières à la migration, de plus de 25 % par rapport à leur niveau 5 ans avant l'entrée dans l'Union, pour les migrants communautaires.

 

 

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