Cette veille hebdomadaire présente l'actualité économique et financière en Suisse du 2 au 9 février 2024.

Faits saillants                                                                 

  • Résultats 2023 d’UBS : bénéfice de 29 Mds USD après une perte moins élevée qu’attendue au T4
  • Progrès dans les discussions internes sur un mandat de négociations UE-Suisse
  • Restructuration de Migros sur son cœur d’activité

Macroéconomie

  • Relations Chine-Suisse : Le conseiller fédéral aux affaires étrangères Ignazio Cassis s’est rendu à Pékin les 6 et 7 février à l’occasion de la reprise du dialogue stratégique entre la Suisse et la Chine.

  • Négociations UE-Suisse : Le projet de mandat de négociations avec l’UE a passé plusieurs étapes importantes ces derniers jours dans le cadre de la phase de consultation.

  • Marché du travail : En janvier, le taux de chômage au sens du SECO a légèrement crû, à 2,5 % (+0,2 pt par rapport à décembre, +0,3 pt sur un an), conséquence du ralentissement conjoncturel observé au plan mondial.
  • Commerce Suisse-Russie : D’après les douanes suisses, le commerce entre la Suisse et la Russie s’est sensiblement contracté l’an passé, en particulier au plan des exportations puisque les ventes suisses vers la Russie ont reculé de -14,5 % par rapport à 2022, à 2,6 Mds CHF.

Secteur financier

  • UBS : Au titre de l’exercice 2023, UBS a dégagé un bénéfice avant impôts de 29,9 Mds USD (soit 4 fois plus qu’en 2022), résultat du gain comptable issu de l'écart entre le prix consenti pour acquérir Crédit Suisse le 19 mars dernier et la valeur intrinsèque de cette dernière.

Secteurs non financiers

  • Nestlé : Nestlé France a décidé de se séparer de son usine d’Arches, dans les Vosges, où sont fabriqués des aliments pour bébé.

  • Migros : Après avoir annoncé la semaine passée son recentrage sur son cœur de métier -l'alimentaire- et son souhait de se séparer de plusieurs enseignes spécialisées (Hotelplan, SportX, Melectronics…), le géant suisse de la grande distribution Migros a tenté de rassurer ses salariés en précisant que si les suppressions de postes, jusqu’à 1500 en tout, étaient inévitables, le groupe ferait en sorte d’accompagner les collaborateurs concernés vers d’autres emplois, soit en interne, soit à l’extérieur du groupe.