Le PIB de la France reste stable au 4e trimestre (+0,0 % après +0,0 % ; révisé de +0,1 pt) selon la première estimation des comptes trimestriels, à l’instar de la demande intérieure finale (−0,1 % hors stocks).

Le PIB de la France reste stable au 4e trimestre (+0,0 % après +0,0 % ; révisé de +0,1 pt) selon la première estimation des comptes trimestriels, à l’instar de la demande intérieure finale (−0,1 % hors stocks).

En janvier, l’inflation en France (au sens de l’IPC) diminue à +3,1 % en glissement annuel, selon les résultats provisoires de l’Insee, après +3,7 % en décembre 2023.

En décembre, la consommation des ménages en biens augmente de manière plus modérée qu’en novembre (+0,3 % en v.m. en volume, après +0,6 %) grâce à une nette progression de la consommation d’énergie (+1,7 %, après +1,0 %) et des biens durables (+1,4 % après +1,2 %), notamment les matériels de transport (+4,4 % après +1,5 %).

En décembre, la production manufacturière envoie un signal positif (+1,2 % en v.m. après +0,2 %) comme dans l’ensemble de l’industrie (+1,1 % après +0,5 %). L’IPI de décembre est porté par les « autres produits industriels » (+2,1 % après +0,3 % en v.m.) et l’IPI dans la construction s’améliore nettement après une baisse en novembre (+3,0 % en variation mensuelle après −1,1 %).

•  La production dans les services baisse à nouveau en novembre selon l’Insee (−0,6 % en v.m. après −0,4 %) avec une baisse dans la majorité des secteurs, notamment les activités immobilières, l’information-communication et l’hébergement-restauration.

• L’indice PMI définitif dans l’industrie pour la France augmente (+1,0 pt à 43,1) ; notamment en raison d’une forte chute du solde relatif aux délais de livraison dans le sillage des tensions en Mer Rouge.

Zoom sur l'évolution trimestrielle du PIB

 

La première estimation du PIB au 4e trimestre fait état d’une stabilité de la croissance (+0,0 % après +0,0 % ; révisé de +0,1 pt). Cette progression est portée par la contribution du commerce extérieur (+1,2 pt après −0,1 %), qui s’explique par la résistance des exportations (−0,1 %) et un fort recul des importations (−3,1 %) qui trouve sa contrepartie dans la contribution, très négative, des stocks. La demande intérieure marque le pas au 4e trimestre, notamment en raison d’un investissement en berne (−0,7 %) : ce repli est à la fois porté par les ménages (−1,4 %) et par les entreprises (−0,6 %). Du côté de la consommation des ménages, le signal global est celui d’une légère baisse (−0,1 %) ; mais dans le détail, la consommation des ménages est fortement pénalisée par la baisse de la consommation d’énergie (−2,5 %) en lien avec les températures clémentes au T4.

 Evolution trimestrielle du PIB et ses contributions