Dans son dernier point de conjoncture, la Banque de France table sur une croissance de +0,1 % au 4e trimestre, prévoyant un tassement de l’activité dans l’industrie mais la poursuite d’une dynamique positive dans les services en décembre.

Dans son dernier point de conjoncture, la Banque de France table sur une croissance de +0,1 % au 4e trimestre, prévoyant un tassement de l’activité dans l’industrie mais la poursuite d’une dynamique positive dans les services en décembre. Les enquêtes sur lesquelles s’appuie cette prévision sont positives dans les services marchands, et en berne dans l’industrie (notamment dans l’industrie manufacturière) et dans le bâtiment.

 Le PMI composite de décembre recule de −0,9 pt à 43,7 et demeure sous le seuil d’expansion (50).

• Selon la note de conjoncture de l’Insee en décembre, la croissance annuelle s’élèverait à +0,8 % en 2023, après +2,5 % en 2022. Elle stagnerait à +0,0 % au dernier trimestre 2023, puis progresserait de +0,2 % aux 1er comme 2e trimestres 2024.

 Les salaires horaires et le coût horaire du travail augmentent de 4,2 % sur un an au troisième trimestre 2023, selon l’Insee.

• Selon la Dares, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) de l’ensemble des salariés progresse de +0,5 % au cours du 3e trimestre 2023. Sur un an, il augmente de +4,2 % après +4,6 % le trimestre précédent.

Zoom sur les climats des affaires sectoriels

La Banque de France prévoit une reprise de l’activité au 4e trimestre de +0,1 %, selon les enquêtes de conjoncture fin novembre. Après un 3e trimestre en baisse (–0,1 %), l’activité économique se redresserait légèrement au 4e trimestre, portée par le secteur des services marchands ; et en particulier grâce à l’hébergement-restauration, l’information-communication et les services aux entreprises. En revanche, l’activité au 4e trimestre serait pénalisée par la production manufacturière, dont les perspectives s’annoncent dégradées et suggèrent un léger repli. Les indicateurs en berne dans les mises en chantier ainsi que dans la production laissent également envisager un repli sensible de la valeur ajoutée dans les secteurs de l’énergie et de la construction.

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