Présentation officielle de la candidature de Paris pour accueillir la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent (AMLA)
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Laurence Boone, secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, ont présenté, au nom du président de la République et de la Première ministre, la candidature de Paris pour accueillir la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent (AMLA en anglais). Le dossier de candidature a été formellement remis le 10 novembre dernier à la Commission européenne.
La future AMLA trouverait à Paris les conditions idéales pour son installation et celle de ses équipes.
La France championne de la lutte contre le blanchiment
Tout d’abord, la France joue un rôle moteur dans la lutte anti-blanchiment. Nous hébergeons déjà le Groupe d’Action Financière (GAFI), l’Autorité européenne des marchés financiers et l’Autorité bancaire européenne, organismes avec lesquels l’AMLA aura des interactions nombreuses et pourra développer des synergies fructueuses. Paris dispose donc depuis longtemps d’un éco-système international dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT), au sein duquel l’AMLA trouverait toute sa place.
Un écosystème LCB-FT déjà présent
En outre, le rapport d’évaluation de la France par le GAFI, paru en mai 2022, témoigne de la qualité de l’action des autorités françaises en matière de LCB-FT, ce qui vient tout naturellement asseoir sa légitimité pour accueillir le siège d’une future autorité dans ce domaine. La France a aussi été à l’initiative de plusieurs événements marquants qui ont posé des jalons concrets en matière de LCB-FT comme le lancement des conférences « No money for Terror ». Enfin l’AMLA pourra disposer de personnels qualifiés avec l’existence d’une offre de formation diversifiée en matière de lutte contre la criminalité financière.
Un cadre de vie idéal
Paris dispose aussi de multiples atouts pouvant favoriser le développement et le rayonnement de l’AMLA. La capitale française bénéficie d’une offre immobilière durable et de pointe répondant parfaitement aux besoins de la future AMLA. Trois immeubles sont proposés dans le dossier de candidature (deux dans le quartier de La Défense et le troisième près de la Gare de Lyon) et répondent à la totalité des besoins de la future Autorité. Paris dispose également de liaisons aériennes et ferroviaires de qualité facilitant la conduite de ses travaux avec toutes ses parties prenantes, européennes et internationales. Par ailleurs, les collaborateurs et leurs proches pourront bénéficier de la profondeur du bassin d’emplois international de la région parisienne, d’une offre éducative exceptionnelle en langue étrangère et d’une offre culturelle et de loisirs incomparable au sein de la capitale.
Le ministre réaffirme sa conviction qu’une implantation à Paris constituerait pour l’AMLA un gage de stabilité et de pérennité, lui permettant d’assumer l’exercice de ses missions dans les meilleures conditions possibles.
Les autorités françaises resteront pleinement mobilisées pour convaincre les autres Etats membres et les députés européens de l’intérêt que représenterait la localisation de l’AMLA à Paris.
Retrouvez la vidéo replay de l'événement de présentation de la candidature de Paris