Le PIB de la France ralentit au 3e trimestre (+0,1 % après +0,6 % ; révisé de +0,1 pt) selon la première estimation des comptes trimestriels, pénalisé par une baisse des exportations (−1,4 % après +2,4 %) et de la production manufacturière (−0,3 % après +1,1 %).

Le PIB de la France ralentit au 3e trimestre (+0,1 % après +0,6 % ; révisé de +0,1 pt) selon la première estimation des comptes trimestriels, pénalisé par une baisse des exportations (−1,4 % après +2,4 %) et de la production manufacturière (−0,3 % après +1,1 %).

En septembre, la consommation des ménages en biens augmente (+0,2 % en v.m. en volume, après −0,6 %) grâce à une progression de la consommation de tous les types de biens à l’exception de l’énergie, qui se repli (−1,3 %, après −0,7 %).

• Au 3e trimestre 2023, l’emploi salarié privé est en léger recul avec -17 700 destructions nettes d’emploi (-0,1 %), après +12 200 postes créés au trimestre précédent (+0,1 %). Ce recul est principalement porté par la baisse de l’intérim (-15 300 postes, soit -1,9 %), qui recule pour le troisième trimestre consécutif.

• La production dans les services rebondit en août (+0,3 % en v.m. après −0,3 %) avec une hausse dans la majorité des secteurs.

En septembre, la production manufacturière baisse de nouveau (−0,4 % en v.m. après −0,3 %) comme dans l’ensemble de l’industrie (−0,5 % après −0,1 %).

En octobre, l’indice des prix à la consommation (IPC) diminue : l'inflation sur un an atteint +4,0 % après +4,9 % selon l’estimation provisoire de l’Insee.

• L’indice PMI dans l’industrie d’octobre pour la France baisse (−1,4 pt à 42,8). Il s’inscrit en baisse pour le 3e mois consécutif et se situe sous le seuil théorique d’expansion depuis janvier 2023.

En septembre, les prix de production de l’industrie française augmentent sur un mois (+0,7 % après +0,8 %) mais continuent de diminuer sur un an (-2,8 % après -3,2 %).

Zoom sur la première estimation du PIB au 3e trimestre

Selon la première estimation du PIB au 3e trimestre, la croissance ralentirait à +0,1 % malgré la résistance de la demande intérieure. La progression du PIB est portée par le rebond de la consommation des ménages (+0,7 % après 0,0 %) et par la croissance de l’investissement global (+1,0 % après +0,5 %), notamment des entreprises (+1,5 % après +0,9 %). A l’inverse, la baisse des exportations (−1,4 % après +2,4 %) ainsi que de la production manufacturière (−0,3 % après +1,1 %) pénalisent la croissance.

 Evolution trimestrielle du PIB et ses contributions