En mai, l’indice production industrielle (IPI) dans le secteur manufacturier accélère selon l’Insee (+1,4 % après +0,6 %).

• En mai, l'indice production industrielle (IPI) dans le secteur manufacturier accélère selon l’Insee (+1,4 % après +0,6 %). Il est soutenu par l’ensemble des secteurs dont plusieurs énergo-intensifs, qui montrent des signes de stabilisation voire d’amélioration, et la cokéfaction-raffinage, qui rebondit mécaniquement après les fermetures de mars entraînées par les grèves (voir focus infra).

 En juin, les immatriculations de voitures particulières neuves passent en marche arrière (−5,7 % en variation mensuelle après +0,3 % en mai), après leur dynamisme observé en début de l’année 2023.

• S&P confirme la baisse de l'indice PMI composite pour la France dans son estimation définitive (−4,0 pt à 47,2, révisé de 0,1 pt).

• En mai, le déficit commercial en biens s’améliore (−8,4 Md€ après −10,6 Md€) selon les Douanes, après s’être dégradé de −2,0 milliards d’euros en avril. Il est porté par un net rebond des exportations (+4,7 % après −0,9 %) alors que les importations sont plus mesurées (+0,4 % après +2,7 %).

 

Zoom sur la production industrielle en mai 2023 

En mai, l'indice de production industrielle (IPI) dans l’industrie manufacturière accélère (+1,4 % en variation mensuelle après +0,6 %), porté par le dynamisme des autres industries, la progression de l’agro-alimentaire et le rebond de la cokéfaction-raffinage. La progression des autres industries (+1,0 %) contribue pour un tiers à la hausse de l’indice, portée notamment par plusieurs secteurs énergo-intensifs dont la chimie (+3,6 %), le bois-papier (+2,0 %), le caoutchouc-plastique (+1,6 %) et la métallurgie (+1,8 %). Pour les trois premiers secteurs, s’ils restent sensiblement dégradés par rapport à l’avant-crise, la tendance baissière entraînée par les contraintes énergétiques semble se stabiliser voire s’infléchir depuis quelques mois ; la métallurgie a été plus durablement pénalisée par la crise de la Covid-19. Le rebond mécanique de la cokéfaction-raffinage en mai (+45,1 % après +22,1 %), suite aux grèves dans les raffineries en mars, contribue pour un sixième à la hausse de l’indice ; tout comme la progression de l’agro-alimentaire (+1,4 % après +0,6 %).

 

IPI sectoriels en écart à la moyenne de 2019