Le PMI composite flash publié par S&P baisse sensiblement (−3,9 pt à 47,3) et suggère plutôt un net ralentissement de l’activité. Si l’indice repasse en dessous du seuil usuel d’expansion (50), ce dernier est historiquement corrélé avec une évolution du PIB positive.

Le PMI composite flash publié par S&P baisse sensiblement (−3,9 pt à 47,3) et suggère plutôt un net ralentissement de l’activité (voir focus infra). Si l’indice repasse en dessous du seuil usuel d’expansion (50), ce dernier est historiquement corrélé avec une évolution du PIB positive.

En juin, le climat des affaires global de l’Insee reste stable à sa moyenne de long terme (+0 pt à 100), suggérant une activité croissant à un rythme moyen (voir focus infra). Le climat de l’emploi demeure également stable, au-dessus de sa moyenne de long terme (+0 pt à 105).

En mai, les ventes dans le commerce de détail repartent à la hausse après avoir reculé en avril (+0,8 % après −2,1 %) mais reste en-dessous de leur niveau d’avant-crise. La baisse des ventes de produits alimentaires pénalise l’évolution du commerce de détail ce mois-ci (−3,0 %, après −2,7 %) ; tous les canaux de distribution repartent à la hausse à l’exception des petits commerces.

Zoom sur les enquêtes PMI flash et Insee

En juin, les enquêtes de conjoncture de l'Insee et des PMI envoient des signaux à peine voilés quant à l’activité économique française. Le climat des affaires global calculé par l’Insee, et le PMI composite, à un stade plus avancé, suivent depuis le début de l’année 2022 une tendance baissière. Ils n’indiquent toutefois pas encore de retournement de l’activité française. Côté Insee, la stabilisation de l’indice global résulte d’évolutions contraires : les indices dans l'industrie (+2 pt à 101, qui repasse sur sa moyenne de long terme) et le commerce de détail (+2 pt à 102) progressent au-dessus de leurs moyennes, celui dans les services (+0 pt à 102) est stable, et celui dans le bâtiment (−1 pt à 107) fléchit. Côté PMI, le PMI composite recule sensiblement, sous son seuil théorique d’expansion (−3,9 pt à 47,3). Il est principalement dégradé par la nouvelle baisse de l’activité passée dans les services (−4,5 pt à 48,0) ; la production passée dans l’industrie fléchit également (−0,5 pt à 44,2).

 

Climats des affaires globaux