Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen

SERAD

Edito - Les cavaliers de l'OPEP+

L’OPEP+ s’est réunie le 4 juin alors que rien ne semble arrêter la baisse tendancielle du pétrole depuis son pic, il y a un an.

Voici ce qui a été annoncé.

L’alliance a décidé de maintenir le niveau de production d’avril (quota d’octobre 2022 plus réductions volontaires annoncées entre février et avril 2023) jusqu’à la fin de l’année, et a fixé le niveau de production pour 2024 à 40,5 Mb/j, soit environ 2% de moins qu’en 2023.

Le groupe a décidé par ailleurs de prolonger le format “+” jusqu’à la fin de l’année 2024. En annexe de son communiqué, l’OPEP+ annonce un audit des capacités de production de tous les membres qui servira de base au calcul des quotas en 2025. La prochaine réunion ministérielle aura lieu le 26 novembre.

En parallèle, l’Arabie saoudite a annoncé une coupe volontaire supplémentaire d’1 Mb/j portant sa production à 9 Mb/j ; pour une capacité théorique de 12M b/j.

Qu’est-ce cela signifie ?

Malgré la baisse des cours, les Saoudiens semblent être les seuls à vouloir baisser la production. In fine, ils acceptent de céder des parts de marché aux autres producteurs. A prix du pétrole constant, ils perdent 10% de recettes (76 M USD/jour au cours du Brent du 5 juin). Pour compenser la coupe, il faudrait que le cours remonte de 10 à 11 % (donc jusqu’à 84 USD environ), mais il n’en prend pas la direction. Cela pourrait se traduire par un affaissement plus fort que prévu de la croissance saoudienne cette année (3,1 % prévu par le FMI, après 8,7 % en 2022).

De leur côté, les Emiriens ont accepté le prolongement de l’alliance et le compromis sur la production en échange d’un engagement à réviser à la hausse les capacités de production utilisées pour calculer les quotas de production. C’était leur principale revendication depuis deux ans. Pour calculer le quota des Emirats, l’alliance se base sur une capacité production de 3,5 Mb/j alors qu’elle serait en réalité de 4,2 Mb/j et que les Emiriens veulent la porter à 5 Mb/j en 2025.

Le résultat de cette réunion a de quoi laisser perplexe sur le format OPEP+. Le format est prolongé mais, alors qu’elle a historiquement toujours soutenue la logique de bloc de producteurs contre les tentations de faire cavaliers seuls, l’Arabie saoudite entérine la pratique des coupes unilatérales qui se sont multipliées ces derniers mois.

Point de détail ou signal révélateur des difficultés internes, le secrétariat de l’OPEP n’a pas accrédité de journaliste de Bloomberg, de Reuters et du Wall Street Journal pour cette réunion.

 

 

Graphique de la semaine - Quota et production de pétrole brut de l'OPEP+ (Mbj)

Le quota de l'OPEP+ présenté ici est le quota de facto : intégrant les décisions unilatérales de février, avril et mai de certains membres.
Hors condensats de gaz naturel et autres GNLs. 

 OPEC

Sources: OPEP+, prévisions de mai de l'AIE, calculs de la DG Trésor

 

Pétrole et gaz 

Brent – 09/06/2023 à 10h30 GST : 75,5 USD

Les prix pétroliers ont été volatils ces derniers jours mais terminent la semaine sur des bases plus ou moins équivalentes à vendredi dernier. Les prix à terme de la référence britannique Brent s’affichent actuellement – vendredi 9 juin à 10h30 GST – à 75,5 USD.

La principale information de la semaine sur les marchés pétroliers vient d’Autriche où s’est tenue la 35e réunion ministérielle de l'OPEP+. Plusieurs éléments sont à retenir concernant le Golfe.

Tout d’abord, les producteurs de pétrole ont décidé de prolonger leurs objectifs actuels de production jusqu’à fin 2024 et non plus fin 2023. L’OPEP+ vise désormais une production officielle de pétrole de 40,46 Mbj en 2024 contre 41,86 Mbj entre novembre 2022 et fin 2023 (table de production d’octobre 2022 après la 33e réunion ministérielle OPEP+). Le prolongement de la production concerne également les réductions volontaires supplémentaires d’avril dernier (dont -500 000 bj pour l’Arabie saoudite, -144 000 bj pour les EAU, -128 000 bj pour le Koweït et -40 000 bj pour Oman).

L’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole dans le monde, a également annoncé une réduction volontaire additionnelle de 1 Mbj en juillet 2023. Cette réduction est pour le moment ponctuelle, mais pourrait être prolongée si le Royaume le juge nécessaire. La réduction volontaire totale saoudienne pourrait donc êtr e de 1,5 Mbj en juillet 2023.

Enfin, d'ici à la fin juin 2024, la production des pays OPEP+ fera l'objet d'une évaluation par IHS, Wood Mackenzie et Rystad Energy afin de réévaluer les niveaux de référence de 2025. Cette révision des niveaux de référence est souhaitée par les EAU depuis plusieurs années. Leur production est en effet entravée par des quotas OPEP(+) basés sur des niveaux de référence anciens et désormais bien inférieurs à leur capacité de production réelle.

Ces annonces ont provoqué une hausse des prix de la référence Brent d'environ 2 %, une augmentation relative et qui a été résorbée ensuite. Les inquiétudes autour de l’économie internationale continuent de peser négativement sur les cours pétroliers et semblent pour le moment l’emporter sur les annonces OPEP+.

 

Brèves économiques  

Région

Les directeurs d’achat des principales économies du Golfe restent optimistes quant à l’expansion du secteur non-pétrolier (indices PMI bien supérieurs à 50). Les indices PMI de l’Arabie saoudite (Riyad Bank, S&P) et des EAU (S&P), bien qu’en baisse par rapport aux niveaux d’avril dernier, demeurent très positifs (respectivement 58,5 et 55,5). L’indice du Qatar (QFC, S&P) a quant à lui augmenté, passant de 54,4 en avril à 55,6 en mai. Cette dynamique, la 6e en 7 mois, a été principalement soutenue par la hausse de la production et des nouvelles commandes en mai.

Arabie saoudite

La Banque mondiale prévoit une croissance de l'économie saoudienne de +3,3% en 2024, tirée par les investissements du gouvernement et la poursuite d'une forte activité dans le secteur des services. La Banque mondiale a également reconfirmé sa prévision de croissance de +2,2% en 2023, annoncée en mai dernier.

L'Iran a rouvert son ambassade à Riyad. Pour rappel, l'Arabie saoudite et l'Iran ont rétabli leurs relations diplomatiques en mars dernier, sous médiation chinoise, sept ans après leurs ruptures.

L’Autorité portuaire saoudienne (Mawani) lancera plus de 150 projets d’une valeur totale de 950 M USD au cours des 18 prochains mois. Ces projets, comprenant la construction d’infrastructures et d’une nouvelle route reliant les ports de Djeddah et Ras al-Khair, feront l’objet d’appels d’offres d’ici la fin de l’année 2024.

Les entreprises ont soumis leurs offres pour l’expansion du port de Duba dans la ville industrielle d’Oxagon (NEOM). Les soumissionnaires sont les suivants : Deme (Belgique) et Archirodon (Grèce), Van Oord (Pays-Bas) et Hyundai Engineering & Construction (Corée du Sud), Boskalis (Pays-Bas) et Soletanche Bachy (France), Daewoo (Corée du Sud) et China Harbour Engineering Company (Chine). Le projet comprend des travaux d’excavation, de revêtement, de démolition, de terrassement et d’expansion du terminal à conteneurs.

Toujours dans le cadre du projet NEOM, Louis Berger Services, à travers sa joint-venture LBPKSA, a signé un accord d’installation et d’exploitation d’une centrale électrique à Oxagon, pour la Saudi Arabian Trading & Construction Company (SATCO). Alfanar devrait investir 2,7Md USD pour la construction d’un quartier résidentiel modulaire destiné aux travailleurs mobilisés dans le cadre des travaux du projet NEOM. Dans le cadre de ce projet, Alfanar assurera le développement, la construction et l’exploitation de cinq lotissements qui couvriront une superficie de 4 M de m2 et accueilleront plus de 50 000 résidents. Envision Energy remporte un contrat de 1,67 GW pour un projet éolien. L’entreprise chinoise a signé un contrat portant sur la fourniture de turbines éoliennes de 1,67 GW pour NEOM Green Hydrogen Company, le plus grand projet d’hydrogène au monde alimenté entièrement par des énergies renouvelables et situé dans la ville d’Oxagon. Les éoliennes devraient être installées et opérationnelles d’ici 2026.

Le LIV Golf, soutenu par le PIF saoudien, fusionne avec le PGA Tour et le DP World Tour. Créé et financé par le Fonds d’investissement du gouvernement saoudien (PIF), le LIV Gulf est un nouveau format de championnat de golf. Un an après son lancement et l'exclusion de ses joueurs du PGA Tour et du DP World Tour, les trois championnats annoncent leurs fusions et la fin de leurs litiges. Une nouvelle entité supervisée par les trois circuits verra le jour à partir de la saison 2024. Le nom de cette entité et les termes de l'accord seront finalisés dans les prochains mois. 

Bahreïn

Le Conseil de la Choura (chambre haute de l'Assemblée nationale de Bahreïn) a approuvé un nouveau budget général de l’Etat pour 2022-2023. Le budget prévoit désormais des recettes de 8,2 Md USD cette année et de 9,3 Md USD l'an prochain, tandis que le déficit total est estimé à 1,4 Md USD en 2023 et 428 M USD en 2024. Le royaume a budgétisé une augmentation des recettes pétrolières à 5,7 Md USD en 2024, contre environ 5 Md en 2023. Pour rappel, Bahreïn a démarré, comme ses voisins, une stratégie de diversification de son économie. Son PIB non-pétrolier a d’ailleurs augmenté de 5,5 % en g.a. en 2022, atteignant son niveau le plus élevé depuis 2012.

EAU

Les Émirats arabes unis et le Cambodge ont signé un accord de partenariat économique global (CEPA), après en avoir finalisé les termes il y a plusieurs semaines. Les deux pays ont pour objectif de porter leurs échanges non pétroliers à 1 milliard d'USD en cinq ans (contre 407 millions d'USD en 2022, soit +33 % en glissement annuel). Pour mémoire, les Émirats arabes unis ont déjà signé des accords de libre-échange avec plusieurs pays, dont l'Inde, Israël et l'Indonésie et négocient actuellement avec plusieurs autres partenaires commerciaux.

Plus de 15 300 nouvelles entreprises se sont enregistrées auprès de la Chambre de commerce de Dubaï au T1 2023 (+49% par rapport au T1 2022). Pour rappel, les entreprises hors zone franche payent, depuis le 1er juin dernier, la corporate tax – un impôt de 9% sur les sociétés participant au programme de diversification économique des EAU. Un taux toutefois compétitif dans le CCG (hors Bahreïn).

Masdar Infinity Power – la coentreprise entre Masdar et l’égyptien Infinity – et l’Egyptien Hassan Allam Utilities ont signé un accord d’un montant de 10 Md USD auprès de l’Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables. Cet accord prévoit la construction d’un parc éolien d’une capacité de 10GW en Égypte.

L'opérateur portuaire AD Ports a signé un accord de 25 ans avec la société singapourienne Crystal Offshore pour la construction d’une infrastructure de réparation et de rénovation des navires dans le port de Khalifa.

Adnoc Drilling a commandé deux nouvelles plateformes offshore autoélévatrices pour un montant de 220M USD. Les deux plateformes devraient être opérationnelles au cours du T4 2023. Depuis son introduction en bourse en septembre 2021, l’unité de forage d’Adnoc Group a considérablement augmenté la taille de sa flotte, passant de 95 à 115 plateformes en mars dernier.

Adnoc Logistics & Services a obtenu un contrat de construction d’une île artificielle d’une valeur de 975 M USD auprès d’Adnoc Offshore. Le contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (IAC) couvre le dragage, la remise en état des terres et la construction maritime d’une île artificielle dans le champ offshore de Lower Zakum. Pour mémoire, Adnoc L&S a récemment levé 770 M USD à l’ADX, après la vente de 19% de son capital par Adnoc Group.

La zone franche commerciale Dubai Multi Commodities Centre (DMCC) a accueilli la société de cryptoactifs Bybit. Dans le cadre de ce partenariat, Bybit offrira une aide financière d'un montant de 500 000 AED (136 000 USD) aux entreprises du Web3 qui souhaiteraient s'installer au DMCC Crypto Centre. En avril dernier, l’entreprise a inauguré l’ouverture de son siège social mondial à Dubaï. D’après son PDG, le volume de transactions de Bybit a atteint de 33,5 Md USD dans la région MENA en 2022, un chiffre qui pourrait doubler en 2023.

En juillet, l'Emirates Water & Electricity Company (EWEC) devrait publier un appel d’offres pour le contrat de développement de son 4ème projet solaire photovoltaïque (PV4) à grande échelle dans l'émirat d'Abu Dhabi. D'une capacité prévue de 1,5GW, le complexe devrait être opérationnel d'ici 2027.

Koweït

Le FMI publie un communiqué à la suite de sa mission de consultation Article IV (2023) et prévoit un excédent budgétaire de 22,5% du PIB pour l’exercice fiscal 2022/23. L’organisation internationale indique également que la reprise économique au Koweït se poursuivra à court terme, compte tenu de la conjoncture toujours favorable sur les marchés pétroliers. Le FMI soutient aussi que l'inflation a actuellement été contenue (3,9% en 2022 selon le WEO, anticipation de 3,3% en 2023). 

Le Ministre de l’électricité koweïtien, M. Mutlaq Al-Otaibi, travaille sur un cadre de régulation du secteur des énergies renouvelables, permettant l’achat d’énergie verte à des tiers. Cette réforme devrait concerner tous les secteurs d’activités à part le gouvernement et les secteurs industriels. L’objectif de cette réforme est d’inciter de petits investisseurs à mettre en place des sociétés qui installeraient des panneaux solaires pour le secteur privé. Le Ministre a en outre annoncé vouloir développer des projets de panneaux solaires sur les îles de Failaka et de Boubyan. Il a également souligné la volonté du gouvernement de développer le projet de Shagaya, pour qu’il atteigne 4,4 GW, en 4 étapes, et a réitéré l’objectif que 15% de la consommation électrique koweïtienne provienne d’énergie renouvelable d’ici 2030.

Kuwait Projects Company (KIPCO) prévoit d'émettre des sukuk libellés en KWD pour un montant maximum de 150 M KWD (487 M USD). L'émission se fera en deux tranches, l'une fixe et l'autre flottante, avec des profils d'échéance de six ans. Kamco Investment Company, KFH Capital Investment Company et Warba Bank agiront en tant que chefs de file et agents de souscription pour l'émission.

Qatar

L’Emir débute une tournée en Asie centrale. Le Cheih Tamin Al-Thani s’est rendu en Ouzbekistan, au Kirghistan, au Kazakhstan où il participera au Forum International d’Astana, avant une dernière escale au Tadjikistan. L’Emir sera accompagné d’une délégation d’officiels et d’hommes d’affaires qatariens. Les échanges en Ouzbekistan auraient porté sur le développement de nouveaux partenariats économiques et commerciaux ainsi qu’en matière d’investissement. L’Emir et le président kirghize ont signé une série d’accords de coopération dans les domaines politique, économique, commercial, industriel ainsi que l'exemption réciproque de visas d'entrée pour les titulaires de passeports diplomatiques et privés, l'encouragement et la protection des investissements mutuels et le jumelage entre Doha et Bichkek.

Le Qatar enregistre un excédent budgétaire de 5,4 Md USD au T1 2023. Les revenus budgétaires représentaient 18,8 Md USD, dont la grande partie provenait des hydrocarbures (17,4 Md USD). Les dépenses totales au cours du trimestre s'élevaient à 13,4 Md, dont 4,3 Md pour les salaires et traitements, 4,8 Md pour les dépenses courantes et 4,4 Md pour les investissements en capital.

Le ministre de l’énergie qatari Saad Al-Kaabi s’autorise à dérouter, à nouveau, des volumes de gaz contractuellement ciblés vers l’Europe vers des marchés plus attractifs. Pour rappel, QatarEnergy avait accepté en 2022 de ne pas dérouter de gaz hors d’Europe, alors même que ses contrats long-terme prévoyaient la possibilité de dérouter jusqu’à 15% des volumes. Selon le ministre, « Les données qui nous ont fait faire certaines promesses ou diriger certaines quantités vers des marchés spécifiques n'existent plus. […] Les prix ont baissé et les quantités sont disponibles. Il n'y a pas de problème sur le marché qui existait auparavant ». Pour rappel, moins de 18% de la production de GNL du Qatar a navigué vers l’Europe jusqu’à présent cette année, contre 25% à la même période l’an dernier (selon Bloomberg). En parallèle et selon ce même ministre, QatarEnergy envisagerait la signature de plusieurs contrats long-terme de livraison de GNL (notamment avec des clients européens).

EcoTransit a dévoilé le premier véhicule électrique doté d'une propriété intellectuelle exclusive qatarie. Ce nouveau véhicule a été présenté dimanche dernier en présence de nombreuses personnalités de premier plan dont S.E. le ministre des transports Jassim bin Saif Al Sulaiti, S.E. le ministre de l'environnement et du changement climatique Sheikh Dr. Faleh bin Nasser Al-Thani ou encore S.E. le ministre d'État et président du conseil d'administration de l'Autorité des zones franches Ahmad bin Mohammed Al Sayed.

Yémen 

Le FMI vient de terminer une mission économique en Jordanie autour de la situation du Yémen. Le FMI s’est entretenu avec les autorités yéménites au sujet du développement économique du pays ainsi que des progrès réalisés par ce dernier dans le cadre de l’assistance technique fournie par le fonds. Parmi les principales conclusions de cette mission :

  • La crise économique et humanitaire se poursuit, 17 M de personnes (environ 50% de la population) souffrent actuellement d’une insécurité alimentaire aiguë selon le FMI. Le Yémen fait en outre face à une inflation (estimée à 29% en 2022 par le FMI dans son WEO) qui affecte en premier lieu l’alimentation (+45%).
  • Les finances publiques ont été très affaiblies par les attaques sur les structures d’exportations pétrolières en octobre 2022 qui ont privé le gouvernement de la plupart de ses revenus en devises étrangères et de la moitié de ses revenus totaux. Le déficit fiscal (-2,5% du PIB en 2022 selon le rapport) devrait donc se creuser davantage en 2023.
  • Le FMI a toutefois salué le travail des autorités visant à renforcer l’administration fiscale ou à préserver le système hebdomadaire d'enchères de devises (FX), tout en appelant à de nouvelles réformes (par exemple dans le secteur de l’électricité).
  • Toujours selon le FMI, une aide extérieure est nécessaire de toute urgence afin de réduire les pressions financières, préserver la stabilité du taux de change et des prix et soutenir les réformes mentionnées en amont.