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Edito - La rente est morte, vive la rente

Les pays du Golfe le savent, le temps est compté pour les hydrocarbures.

 

Ils s’efforcent depuis plusieurs décennies déjà de diversifier leurs économies. La logique principale qui y préside est la suivante : développer d’autres activités, hors pétrole et gaz, afin de générer d’autres sources de revenus et de réduire le poids de la rente dans le PIB, les exportations et les recettes publiques.


Il existe toutefois une seconde logique de diversification qui intéresse les pays du Golfe. Celle consistant à substituer à la rente pétro-gazière une autre rente. Trois exemples.


La rente financière. Elle représente le rêve ultime des fonds souverains patrimoniaux — les fonds pour les "générations futures" — comme KIA ou ADIA. Au-delà de la préservation du capital, l’idée est qu’à terme les revenus générés par ces fonds remplacent les recettes pétrolières. Les hydrocarbures représentent toutefois en moyenne 75% des recettes publiques dans le CCEAG, soit environ 520 Md USD en 2022, année exceptionnelle de ce point de vue. Pour générer ce montant, il faudrait que les actifs des fonds souverains atteignent au moins 6500 Md USD (en supposant un rendement annuel de 8%). Tout fonds confondu, les actifs souverains s’élèvent pour l’instant à 3900 Md USD.


La rente minière. Il n’y a pas que du pétrole et du gaz dans le sol de la péninsule. Le territoire, l’Arabie saoudite en particulier, regorge de minerais. Riyad en a fait l’une de ses (nombreuses) priorités valorisant ses réserves minières à 1300 Md USD pour un total de 48 minerais dont le phosphate, l’or, le cuivre, l’argent, le zinc, le nickel, le lithium, l’uranium et les terres rares! Leur exploitation n’en est qu’à ses balbutiements, mais compte tenu de la place qu’occupent certains de ces métaux dans la transition énergétique, le potentiel de croissance est important.


La rente énergétique. Cette dernière, elle-aussi balbutiante, repose sur l’hydrogène, qui doit permettre à terme de monétiser à l’export le potentiel de la région dans les énergies renouvelables. A cet égard une étape majeure a été franchie ces derniers jours avec le closing financier du projet d’usine d’ammoniac vert de Neom — le plus grand projet de ce type au monde — pour 8,4 Md USD. Le principal acteur du projet, l’américain Air Product, a répondu à ceux qui doutent du potentiel de ce marché en garantissant l’off-take, c’est à dire en acceptant d’acheter la totalité de la production du site pour les trente prochaines années, quel que soit le prix. Un signal important pour les 165 Md USD de projets hydrogène à base de renouvelables actuellement à l’étude dans la région.


Aucune de ces rentes ne peut à elle-seule se substituer à la rente des hydrocarbures mais elles contribueront réduire son poids indéniablement. Certains critiques observeront qu’on y retrouve les mêmes risques qu’avec le pétrole : cyclicalité et, pour les minerais, risque d’épuisement à terme. Pour les pays du Golfe, elles représentent toutefois des changements potentiellement moins radicaux que les autres voies de diversification qui impliquent de mettre plus largement les locaux au travail dans le secteur privé.


L’avenir du Golfe sera probablement une combinaison de toutes ces options. Et paradoxalement, à y regarder de plus près, la principale menace sur son modèle rentier, à savoir la transition énergétique, pourrait être le principal générateur de nouvelles rentes (mines et hydrogène) pour la région. La rente est morte, vive la rente ! 

 

Graphique de la semaine - Montants levés par IPO dans le CCG (Md USD)

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Sources: EY, SER Abu Dhabi 

 

Pétrole et gaz 

Brent – 26/05/2023 à 9h GST : 76 USD

Les prix à terme de la référence britannique Brent s’échangent ce vendredi (9h GST) à environ 76 USD le baril. La volatilité est de mise, les marchés d’actifs à risque restant suspendus aux négociations outre-Atlantique relatives au plafond de la dette fédérale.

Les prix de l’or noir ont augmenté sur les trois premières sessions de la semaine (lundi-mercredi) après avoir chuté à 74,5 USD lundi matin (GST). Cette dynamique positive est liée à une combinaison d’éléments dont i) une baisse inattendue des stocks de brut américains à hauteur de 12,5 M barils la semaine passée (selon l’EIA) et ii) les incertitudes autour d’une potentielle baisse des quotas OPEP+ début juin après la prise de parole du prince Abdulaziz bin Salman (ministre saoudien de l’énergie) et son « watch out » en direction des spéculateurs (short-sellers). Alexander Novak (ministre russe de l’énergie) a toutefois déclaré, plus tard dans la semaine, que l’OPEP+ n’avait actuellement pas besoin de prendre des mesures supplémentaires. Les incertitudes devraient donc se poursuivre d’ici la 49ème réunion (JMMC) du cartel de producteurs le 4 juin prochain.

Le ministre saoudien a également soutenu que la sécurité énergétique était menacée en raison d’un trop faible investissement dans le pétrole et le gaz. Une narration très présente dans le Golfe. La stratégie énergétique de nombreux pays du CCG est d’ailleurs de miser sur les énergies décarbonées tout en augmentant les investissements dans les hydrocarbures afin d’en capter le maximum de valeur tant que subsiste une demande significative.

 

Brèves économiques  

Arabie saoudite

NEOM Green Hydrogen Company (NGHC) a levé 8,4 Md USD pour la construction de la plus grande usine de production d’hydrogène vert au monde. Au total, 23 banques et sociétés d’investissements locales et internationales participent à ce projet. L’usine, en cours de construction, est basée à Oxagon, la ville industrielle de NEOM. NGHC a également conclu un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) avec l’américain Air Products, opérateur désigné pour l’ensemble du projet.

L'autorité saoudienne de régulation des marchés boursiers (CMA) souhaite accélérer le rythme des introductions en bourse, escomptant 24 cotations d'ici à la fin de 2023. D'ici fin 2023, la CMA prévoit d'augmenter la taille du marché des titres de dette à 20,1% du PIB et la participation des investisseurs étrangers à 16,5% de la valeur totale des titres sur le marché. Ces mesures visent redynamiser les IPO en Arabie saoudite, dont le niveau a été relativement faible depuis début 2023. En effet, 72M USD ont, pour l’instant, été collectés à partir d’inscriptions à Riyad, représentant le niveau le moins élevé depuis 2014, contre 4Md USD à la même période l’année dernière. Par ailleurs, Saudi Aramco aurait repoussé l’introduction en bourse de son unité de négoce d’énergie (valorisée à 30Md USD), initialement prévue début mai à Riyad et anticipée comme l’une des plus importantes ventes d’actions de cette année (selon Bloomberg). La filiale n’a pas fixé de nouveau calendrier pour la cotation, qui devrait être reportée à l’année prochaine.

En 2022, Saudi Aramco Total Refining and Petrochemical Company (SATORP) – coentreprise détenue à 62,5% par Saudi Aramco et à 37,5% par TotalEnergies – a enregistré des bénéfices de 2,4Md et un chiffre d'affaires de 20,5 Md USD (+84% en g.a).

Saudi East Pipes Co. a obtenu un contrat d’une valeur de 480 M USD avec Saudi Aramco, pour la fabrication et l’installation de pipelines.

Le Centre national de gestion de la dette (NDMC) clôture les ordres des investisseurs pour son émission obligatoire de mai 2023, dans le cadre du programme de sukuk du gouvernement saoudien, libellé en SAR. La valeur totale des offres a atteint près de 1,2Md USD. L'émission est divisée en deux tranches, respectivement estimées à 347Md USD et 808 Md USD et arrivant à échéance en 2033 et 2037.

Water and Electricity Holding Company (Badeel), détenue à 100% par le Fonds souverain (PIF), et Acwa Power ont signé des contrats d’achat d’électricité d’une valeur de 3,2Md USD avec la Saudi Power Procurement Company (SPPC). Ces accords cadrent la conception et l’exploitation de trois nouveaux projets d’énergie solaire photovoltaïque en Arabie saoudite --- Ar Rass 2 (2 GW), Saad 2 (1,125 GW) et Al Kahfah (1,425 GW), devant alimenter près de 750 000 foyers.

Le ministère des Sports saoudien a annoncé la construction de nouvelles infrastructures sportives et la rénovation de certaines préexistantes, pour un montant de 2,7Md USD. Ces projets, dont les travaux s’étalonneront jusqu’en 2028, doivent appuyer le dossier de candidature du Royaume pour l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030 aux côtés de l’Egypte et de la Grèce.

Le ministère saoudien des Affaires municipales, rurales et du logement a lancé un plan quinquennal de 43Md USD pour la construction de 240 000 logements à travers le pays, dont 108 000 seront construits à Riyad et ses environs, pour un montant d’environ 20Md USD. 

 

Bahreïn

Bahreïn rétablit ses relations diplomatiques avec le Liban, un an et demi après leur rupture, provoquée par l’intervention militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen. Ainsi, au lendemain du sommet de la Ligue arabe, organisé à Djedda cette semaine, le ministre bahreïni des Affaires étrangères a annoncé le rétablissement de leur représentation diplomatique au Liban, un an après la réouverture d’une ambassade saoudienne à Beyrouth.

 

EAU

A l'occasion de la visite d'une délégation émirienne en Malaisie menée par le Prince héritier d'Abu Dhabi Sheikh Khaled bin Mohamed Al Nahyan, les EAU et la Malaisie ont ouvert des négociations en vue de parvenir à la conclusion d'un accord de partenariat économique global (CEPA). Le commerce non pétrolier entre les EAU et la Malaisie a atteint 4,6Md USD en 2022 (+5% par rapport à 2021 et +31% par rapport à 2020).

Adnoc vendra, lors d’une très prochaine IPO, 19% de sa division Logistics & Services et non 15% comme annoncé précédemment. La fourchette de prix de l’offre n’a pas été modifiée (entre 1,99 et 2,01 AED, soit entre 0,54 et 0,55 USD par action), tandis qu’entre 1,1Md et 1,4Md d'actions seront mises en vente. Grâce à l’introduction en bourse de son unité logistique, Adnoc pourrait lever jusqu’à 770M USD.

S&P Global Rating prévoit une forte diminution du ratio d’endettement de l’émirat de Dubaï en 2023. Soutenue par la croissance de son économie, anticipée à 3% en 2023 (contre 5% en 2022 et 6,2% en 2021), sa dette passerait de 78% du PIB de l’émirat en 2020, à 51% à la fin de l’année 2023. Toujours selon S&P, la dette du secteur public au sens large -- après prise en compte de la dette des entités non financières liées au gouvernement (GREs) -- restera élevée à court terme, à environ 100% du PIB.

Mubadala Investment Company a publié ses résultats financiers pour 2022. Le fonds souverain a investi 29Md USD dans différents secteurs (contre 33Md USD en 2021), dont les énergies renouvelables, le secteur pharmaceutique et les infrastructures numériques. Fin 2022, les actifs sous gestion de l’ensemble du groupe ont atteint 272Md USD (-3% en g.a. ; 280Md USD en 2021). En termes d’allocation de portefeuille, 40% ont été déployés en Amérique du Nord, 23% aux EAU, 16% en Asie-Pacifique et 15% en Europe.

Mubadala Capital, la branche de gestion dactifs de Mubadala Investment Company, et Fortress Investment Group ont signé des accords pour acquérir la participation majoritaire de SoftBank Group Corp. (90,01%) dans le gestionnaire dactifs américain, Fortress Management. Après la conclusion de l’opération, Mubadala Capital (qui détenait déjà 10% de Fortress par l’intermédiaire de ses fonds de capital-investissement) détiendra une participation de 70% de la société, contre 30% pour Fortress Investment Group. Les termes financiers de l’accord n’ont pas été divulgués, alors que SoftBank, une société holding japonaise, a acquis Fortress en 2017 pour 3,3Md USD.

D’après son rapport annuel, le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD) totalise 52Md USD en cours d’investissements dans 104 pays en 2022. L’ADFD a, entre autres, participé au financement de 73 projets d’énergie renouvelable, estimés à une valeur totale de plus de 13Md USD, bénéficiant à 52 pays.  

Adnoc Group et Taqa ont investi 2,4Md dans un projet d’approvisionnement durable en eau des opérations onshore de Bab et Bu Hasa, à Abu Dhabi. Ils détiennent respectivement une participation de 25,5% du projet, tandis que les 49% restantes ont été attribuées à un consortium entre l’égyptien Orascom Construction et l’émirien Metito. Ce projet doit réduire la consommation d’énergie liée à l’injection d’eau de 30% et fonctionner à partir d’électricité verte.

e& a acquis une participation de 10% dans Bespin Global, pour un montant de 60M USD. L'opérateur émirien et la société de gestion du cloud sud-coréenne ont également finalisé la formation d’une coentreprise, nommée "Bespin Global MEA". Celle-ci est détenue à 65% par e& Enterprise et à 35% par Bespin Global. e& continu d'étendre ses acquisitions depuis le début d'année. Pour rappel, le groupe a investi 400M USD dans une filiale d'Uber (Careem Technologies) le mois dernier, après être devenu le principal actionnaire du groupe britannique Vodafone (en augmentant de +14% sa participation).

Le conglomérat immobilier et commercial Majid Al Futtaim Group (MAF), basé à Dubaï, a levé 500M USD grâce à l’émission d’un sukuk (ou obligation islamique) vert libellé en USD sur 10 ans. Il s’agit de sa 4ème émission de sukuk depuis mai 2019. En 2022, le chiffre d’affaires du groupe a atteint près de 10Md USD (+12% en g.a), tandis que son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) est estimé à 1,1Md USD (+4% en g.a).  

L'opérateur portuaire dubaïote DP World a lancé le premier service de fret direct reliant le port de Jebel Ali au port irakien d'Umm Qasr, dans le sud de l'Irak, afin de faciliter le transport de marchandises entre les deux pays. Cette nouvelle route relie les deux ports en 36h environ.

 

Koweït

Ce lundi, le Syndicat des travailleurs de Kuwait Airways et ses filiales a organisé une grève partielle pour manifester contre les bas salaires, le non-versement des récompenses aux travailleurs et la violation des droits des travailleurs. Selon Kuwait Times, le salaire des employés koweïtiens serait plafonné à 800 KWD (soit près de 2 500 USD) alors que celui des nouveaux employés étrangers atteindrait les 4 000 KWD (soit plus de 12 000 USD). Le syndicat menace de prolonger la grève si le Conseil d’administration ne répond à leurs demandes.

Le Koweït prévoit la construction d’un complexe de loisirs à Koweït City, comprenant, notamment, un parc d’attraction, un parc aquatique, un hôtel, des restaurants et des magasins, pour un montant total de 660M USD.

 

Oman

La Bank Dhofar a soumis une nouvelle offre pour le rachat de la banque Al Ahli d’Oman, un jour après celle d’un consortium mené par Oman International Development and Investment Company (Omnivest). Le fonds d’investissement omanais Omnivest, qui détient déjà une participation de 8,7% d’Al Ahli Bank, prévoit d’acquérir jusqu’à 66% du capital émis. D’autre part et pour mémoire, la dernière offre de fusion de la Bank Dhofar a été rejetée par Al Ahli Bank plus tôt en avril.  

Dans le cadre de la visite officielle du sultan d’Oman, Haïtham ben Tariq, en Egypte, les deux pays ont signé plusieurs accords, visant, notamment, à supprimer la double imposition sur le revenu et à accroître leurs échanges commerciaux et investissements bilatéraux. La valeur de leurs échanges à augmenter de 65% en glissement annuel, atteignant 1,1Md USD en 2022, contre 650M en 2021.

 

Qatar

La Qatar Investment Authority (QIA) s'engage à hauteur de 275 M USD, dans un programme de tenue de marché sur 5 ans, visant à améliorer la liquidité de la Bourse du Qatar (QSE). Cette mesure vise à rendre son marché plus attractif, afin d’inciter les gestionnaires d'actifs étrangers à investir dans le pays. 

En parallèle, la QIA a investi 250 M USD dans Builder.ai, une société londonienne de logiciels composables pilotés par intelligence artificielle (IA). Pour mémoire, l’an dernier, en marge de la visite officielle du Sheikh Tamim Al-Thani à Londres, le Qatar s’est engagé à investir 12,5Md USD dans des secteurs stratégiques du Royaume-Uni (dont la fintech, la biotech et les enjeux de cybersécurité) sur les cinq prochaines années.

Dans le cadre d’une interview pour Bloomberg, le PDG de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a déclaré qu’il était « difficile » de relancer les activités de la compagnie aérienne en Chine, en raison de problèmes sur la chaîne d’approvisionnement, malgré une forte demande postpandémique. La compagnie ferait face à des retards de livraisons de nouveaux avions, ainsi qu’à une « pénurie massive » de la main-d’œuvre.

Sheikh Jassim bin Hamad al-Thani, via son fonds d’investissement privés, a déposé une offre pour acquérir 100% du club Manchester United, en vente depuis novembre. D’après le Daily Mail, le prix proposé par le Qatarien pour le rachat du club de football anglais avoisinerait les 6,15 Md USD. Il envisagerait également d’effacer ses dettes (environ 660M USD) et de créer un fonds séparé entièrement dédié au développement du club.

L'Émir du Qatar a ouvert la 3ème édition du Qatar Economic Forum (QEF), organisé par l’agence de presse Bloomberg, du 23 au 25 Mai, à Doha. A cette occasion, des tables rondes ont été organisé entre des chefs d’entreprises internationales –- Boeing, Tiktok, Blackstone, Mastercard ou encore PwC –- et des représentants de gouvernements, dont les présidents du Ghana, du Rwanda, du Paraguay ; les premiers ministres du Bangladesh, de Géorgie et de Hongrie et les ministres des investissements, des finances et de l’énergie d’Arabie Saoudite.

Google inaugure sa première région Cloud au Qatar, en présence du ministre qatarien des Communications et des Technologies de l’Information, Mohammed Al-Manai. Les dirigeants de grandes entreprises qatariennes (Qatar Airways, Bein, Al Jazeera, etc.) étaient présents à la cérémonie pour saluer cette nouvelle étape dans le partenariat entre le Qatar Google. A noter que Google dispose d'un centre de données situé dans la zone franche du Qatar (QFZ).

Les prix de l’immobilier qatarien baissent au premier trimestre 2023, après la forte hausse observée fin 2022, tirée par le retour de nombreuses unités sur le marché après de la Coupe du monde de football. Ainsi, selon Cushman and Wakefield prévoient, le prix des loyers devraient continuer à baisser tout au long de l'année 2023, contrairement aux villas dont le taux d’occupation reste élevé au Qatar. D’autre part, l'offre de chambres d'hôtel a continué d'augmenter au premier trimestre, avec plus de 700 nouvelles chambres décomptées entre janvier et mars dernier.