La première estimation des comptes nationaux met en exergue un ralentissement du PIB au 4e trimestre (+0,1 % après +0,2 %) ; le PIB dépasse de +1,2 % son niveau du T4 2019.

• La première estimation des comptes nationaux met en exergue un ralentissement du PIB au 4e trimestre (+0,1 % après +0,2 %) ; le PIB dépasse de +1,2 % son niveau du T4 2019. La croissance est principalement portée par le commerce extérieur (contribution à la croissance de +0,5 pt après −1,0 pt au 3e trimestre 2022) et les dépenses des entreprises en investissement (+1,2 % après +3,8 %) ; en termes sectoriels, la croissance a été particulièrement pénalisée par l’arrêt de l’activité des raffineries de pétroles en raison des grèves et une mauvaise performance des matériels de transport (cf. infra). En moyenne sur l’année 2022, le PIB s’établit à +2,6 %, soit une croissance économique légèrement inférieure à la prévision du gouvernement (+2,7 %).

L’IPI a légèrement progressé en décembre dans l’industrie manufacturière (+0,3 % après +2,4 %) grâce notamment à une forte progression des autres matériels de transport (principalement l’aéronautique). Dans l’ensemble de l’industrie, l’IPI a nettement augmenté (+1,1 % après −0,9 %) en lien avec un net rebond de la production de l’énergie (+6,0 % après −0,3 %).

L'indice des prix à la consommation (IPC) progresse de nouveau en janvier (+0,4 % sur un mois et 6,0 % en glissement annuel après 5,9 %), mais augmente moins sur un an (+6,0 % après +5,9 %), selon l’estimation provisoire de l’Insee. Sur un an, les prix des produits alimentaires accélèrent faiblement (à +13,2 % après +12,1 %) tout comme les prix de l'énergie (+16,3 % après +15,1 %) (Cf. infra).

La consommation des ménages en biens baisse en décembre (−1,3 % après +0,6 % en novembre) à un niveau très dégradé par rapport à l’avant crise Covid (à −5,2 % par rapport à la moyenne de 2019) impliquant une évolution pour le 4e trimestre très négative (−1,9 % après −0,5 %). Cette baisse est notamment portée par l’énergie et l’alimentaire. Sur l’ensemble de l’année 2022, les dépenses des ménages en biens ont fortement diminué (−3,0 % après +3,9 % en 2021).  

  Evolution trimestrielle du PIB et ses contributions