L’indice PMI définitif composite de décembre pour la France est sensiblement revu à la hausse ; il progresse légèrement alors qu’une baisse était prévue dans l’estimation flash (+0,4p t à 49,1, révisé de +1,1 pt) mais il reste sous le seuil théorique d’expansion de l’activité, signe d’une économie peu allante ; cette amélioration s’observe tant dans l’industrie que dans les services.

• L’indice PMI définitif composite de décembre pour la France est sensiblement revu à la hausse ; il progresse légèrement alors qu’une baisse était prévue dans l’estimation flash (+0,4p t à 49,1, révisé de +1,1 pt) mais il reste sous le seuil théorique d’expansion de l’activité, signe d’une économie peu allante ; cette amélioration s’observe tant dans l’industrie que dans les services. Le PMI construction reste à un bas niveau (+0,3 pt à 41,0 après −3,6 pt) après de fortes baisses en octobre et novembre.

En décembre, l'indice des prix à la consommation (IPC) ralentit : l'inflation sur un an atteindrait +5,9 % après +6,2 % selon l’estimation provisoire de l’Insee (voir focus).

Quasi-stable depuis trois mois, la confiance des ménages stagne proche de son plus bas historique en décembre (−1 pt à 82 après +1 pt) et reste donc très nettement sous sa moyenne de long terme (100).

• En décembre, les immatriculations de voitures particulières neuves baissent (−1,0 % après +1,0 %) et demeurent nettement en-dessous de leur niveau d’avant-crise (−28,2 % par rapport à la moyenne de 2019) même si elles progressent dans l’ensemble sur l’année 2022 (+6,5 %).

La consommation des ménages en biens s’améliore légèrement en novembre (+0,5 % après −2,7 %), porté par un rebond dans les achats de biens fabriqués. L’acquis au mois de novembre pour le 4e trimestre 2022 reste négatif (à −1,4 %), tiré vers le bas par les températures clémentes et les faibles dépenses en énergie, tout comme l’acquis pour l’année 2022 (à −3,0 %).

• En novembre, l’indice des prix de production et d’importation de l’industrie (IPPI) augmente de nouveau sur un mois (+0,9 % après −1,1 %) et reste en forte augmentation sur un an (+18,5 % après +21,4 %), fortement tiré à la hausse par les prix de l’énergie.

Climat des affaires globaux