Flash conjoncture France - En septembre, le déficit commercial en biens se dégrade et enregistre un nouveau record
Selon les Douanes, le déficit commercial s’est aggravé en septembre (à −17,5 Md€ après −15,3 Md€) en lien notamment avec une hausse des approvisionnements en énergie et en biens manufacturés, et malgré une nette hausse des livraisons de matériels de transport.
• Dans son dernier point de conjoncture, la Banque de France table sur une croissance très légèrement positive au 4e trimestre, prévoyant un repli du PIB en octobre puis une reprise en novembre. Les enquêtes sur lesquelles s’appuie cette prévision sont positives dans l’industrie (de facto hors énergie, champ non couvert par l’enquête), les services marchands et un peu moins dans le bâtiment. En revanche, la valeur ajoutée du secteur de l’énergie poursuivrait sa baisse en octobre (voir focus infra).
• Selon les Douanes, le déficit commercial s’est aggravé en septembre (à −17,5 Md€ après −15,3 Md€) en lien notamment avec une hausse des approvisionnements en énergie et en biens manufacturés, et malgré une nette hausse des livraisons de matériels de transport (voir focus infra).
• Selon la balance des paiements, les échanges touristiques ont diminué en septembre, plus fortement pour les importations (−10,0 % après +10,2 %) que les exportations (−0,8 % après +5,5 %) : le solde s’est ainsi amélioré (à 1,7 Md€ après 1,3 Md€).
• Selon l'estimation flash de l'Insee, l’emploi salarié privé augmente de nouveau au 3e trimestre 2022 (+89 400 créations nettes, soit +0,4 % après +0,4 %) dépassant ainsi son niveau d’avant-crise (+4,3 % par rapport à fin 2019) qui était alors au plus haut depuis 10 ans. Selon les résultats provisoires de l'enquête ACEMO publiés par la Dares, les salaires de base (Salaire Mensuel de Base de l’ensemble des salariés – SMB – et salaire horaire de base des ouvriers et des employés – SHBOE) accélèrent en 3e trimestre 2022 en glissement annuel (respectivement de +3,7 % et +4,4 %, après +3,1 % et +3,5 % au 2e trimestre).
• Au 3e trimestre, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques dépasse pour la première fois son niveau d’avant la crise sanitaire (+3,2 % par rapport au même trimestre de 2019) selon l'Insee. Elle est principalement portée par la fréquentation des résidents (+5,0 %) tandis que celle des non-résidents n’est pas tout à fait rétablie (−1,0 %).