Les climats des affaires de la Banque de France à fin février progressent dans les services et se maintiennent dans l’industrie. La Banque de France propose deux scénarios de croissance pour 2022 : un à +3,4 %, et un à +2,8 %. Les ventes dans le commerce de détail rebondissent en février. Le déficit commercial en biens s’améliore nettement en janvier, en raison de la livraison d’un paquebot. En février, l'inflation atteint +3,6 % sur un an.

• Les climats des affaires à fin février progressent dans les services et se maintiennent dans l’industrie, selon la principale enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, qui confirme la résilience de l’activité face à la vague Omicron et le rapide rebond en février. Pour mars, les entreprises disent anticiper une poursuite de la hausse de l’activité. Dans son Point de conjoncture, la Banque de France a revu à la hausse le niveau d’activité pour le mois de février (+1¾ pt au-dessus du niveau d’avant-crise). La croissance « s’établirait autour de +½ % au 1er trimestre » si l’activité se stabilisait en mars. Dans ses projections macroéconomiques, la Banque de France propose deux scénarios selon des hypothèses sur les répercussions de la guerre en Ukraine : la croissance atteindrait +3,4 % en 2022 dans le scénario conventionnel, mais seulement +2,8 % dans le scénario dégradé. • Les ventes dans le commerce de détail rebondissent en février (+1,3 % sur un mois, après −1,8 %) d’après la Banque de France. • D’après les Douanes, le déficit commercial en biens s’améliore nettement en janvier à −8,0 Md€ (après −11,4 Md€ en décembre), en raison d’une forte progression des exports du fait de la livraison d’un paquebot, et d’une baisse des importations. En février, l'indice des prix à la consommation (IPC) progresse de +0,8 % sur un mois, et l'inflation atteint ainsi +3,6 % sur un an. Cette hausse sur un an est alimentée par les prix de l’énergie (+21,1 % en g.a.) et dans une moindre mesure par ceux des services (+2,2 % en g.a.), des produits alimentaires (+2,1 % en g.a.) ainsi que des produits manufacturés (+2,2 % en g.a.) en raison du calendrier des soldes.

Contributions par produits au solde commercial en biens