Le climat des affaires de l’Insee est en légère dégradation en janvier (−2 pt à 107), mais demeure à un niveau nettement supérieur à sa moyenne de longue période (100) et du son niveau d’avant-crise (106) ; cette dégradation modeste concorde avec celle mesurée par l’enquête de la Banque de France à fin décembre.

• Le climat des affaires de l'Insee est en légère dégradation en janvier (−2 pt à 107), mais demeure à un niveau nettement supérieur à sa moyenne de longue période (100) et du son niveau d’avant-crise (106) ; cette dégradation modeste concorde avec celle mesurée par l’enquête de la Banque de France à fin décembre. Cette évolution recouvre une détérioration du climat dans les services, le bâtiment, le commerce de détail et le commerce de gros, en raison d’une dégradation des perspectives ; et une amélioration dans l’industrie (+2 pt à 112). Le climat de l’emploi est stable (à 110), à un niveau élevé par rapport à sa moyenne de longue période. • En décembre, selon la Banque de France, les ventes dans le commerce de détail progressent et s’établissent quasiment à leur niveau d’avant-crise (+2,2 % en variation mensuelle, après −1,0 % le mois précédent ; à −0,1 % par rapport à janvier 2020). Les ventes dans l’automobile, quoiqu’en forte hausse (+4,6 % après −0,7 %), restent très inférieures au niveau d’avant crise (−18,4 % par rapport à janvier 2020). • Les contraintes de demande restent historiquement basses dans l’industrie et les services, selon les enquêtes de l’Insee, et l’insuffisance de personnel est maintenant presque aussi souvent évoquée parmi les contraintes à la production ; l’approvisionnement reste le 1er problème du moment pour l’industrie. 

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