Les résultats détaillés des comptes nationaux du 3e trimestre confirment la forte croissance du PIB (+3,0 %). En octobre, la consommation en biens des ménages diminue, mais l'IPI se redresse, tandis que les prix de production et d'importation de l'industrie d’octobre augmentent à une vitesse inédite. En novembre, l'inflation progresse, et l’indice PMI composite (définitif) pour la France se redresse.

• Les résultats détaillés des comptes nationaux du 3e trimestre confirment la forte croissance du PIB (+3,0 %, non révisé), soutenue principalement par la consommation des ménages (+4,9 %). Les révisions sont modestes, sauf pour la production (revue de +0,5 pt) et l’investissement (de +0,4 pt) en construction, revues à la hausse. • En octobre, la consommation en biens des ménages diminue (−0,4 %), dégradée par un net repli de la consommation en biens fabriqués. • L'indice de la production industrielle (IPI) se redresse en octobre (+0,9 %), grâce au rebond des « autres matériels de transport » (i.e. aéronautique). • Les prix de production et d'importation de l'industrie (IPPI) d’octobre augmentent à une vitesse inédite (+2,6 % en v.m. et +14,0 % en g.a.), tirés par les produits énergétiques et métallurgiques. • En novembre, l'inflation (hausse de l'IPC) augmente, à +2,8 % en g.a. (après +2,6 %). Cela s’explique par l’accélération des prix des produits manufacturés, de l’énergie et dans une moindre mesure des services. • L’indice PMI composite (définitif) pour la France se redresse en novembre (+1,4 pt à 56,1, révisé de −0,2 pt) ; le solde d’activité passée dans les services est en moindre hausse qu’estimé initialement (+0,8 pt à 58,2, révisé de −0,8 pt), mais celui sur la production passée dans l’industrie progresse davantage (+3,9 pt à 48,0, révisé de +2,9 pt).  

 Ecart de la valeur ajoutée par rapport au 4e trimestre 2019 des secteurs les plus affectés