Dans le cadre de la semaine du "Commerce et de l'Environnement" (16-20 novembre 2020) qui a eu lieu en marge du comité du commerce et de l'environnement de l'OMC, la France, en partenariat avec d'autres Membres de l'OMC, a organisé deux événements. 

Commerce électronique et changement climatique. Le Canada, la France et la Chambre Internationale du Commerce ont proposé une table ronde sur le rôle du commerce électronique dans la relance économique verte post COVID-19 et la lutte contre le changement climatique. Sous la modération de Dr. Genviève Férone-Creuzet du Shift Project, George Kamiya de l'Agence internationale de l'Energie, Kate Karn de Mastercard, Joby Carlson de Walmart et Alice Tipping de l'Institut international pour le Développement durable ont discuté de l'impact du commerce électronique sur les émissions carbone et leur stratégie pour encourager un "e-commerce vert" et, enfin, des axes d'actions possibles au sein de l'OMC pour contribuer à un commerce électronique ancré dans le respect de l'environnement.

Plastique. Les Pays-Bas et la France se sont penchés sur le rôle du commerce dans la lutte contre la pollution plastiqueSigrid Kaag (ministre néerlandaise du Commerce extérieur et du Développement de la Coopération) a souligné la nécessité de reconstruire une économie durable et circulaire, qui s'appuie sur le commerce de biens et services respectueux de l'environnement pour encourager un développement économique mondial inclusif. Franck Riester (ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité) a mis en exergue le rôle de l'OMC pour concrétiser les perspectives de relance verte post COVID-19. La réforme de l'OMC doit être saisie comme une opportunité unique pour revitaliser l'organisation à l'aune des nouveaux enjeux commerciaux et environnementaux du 21ème siècle.

Des panélistes du secteur privé (Unilever), de la société civile (Graduate Institute, Fondation McArthur, Institut européen pour les Politiques environnementales) et de pays en développement (Association des Avocats environnementaux du Bangladesh) ont proposé des axes de réflexion innovants pour encourager l'économie circulaire et la lutte contre la pollution en évoquant notamment les écoemballages.