L’annonce de la présidente Jeanine Añez en février de restituer à ELFEC les actions nationalisées en 2010 au profit de l’entreprise électrique publique ENDE se basait sur l’argument que ENDE n’avait pas compensé justement ELFEC lors de l’expropriation.

L’annonce de la présidente Jeanine Añez en février de restituer à ELFEC les actions nationalisées en 2010 au profit de l’entreprise électrique publique ENDE se basait sur l’argument que ENDE n’avait pas compensé justement ELFEC lors de l’expropriation. Malgré le fait que les deux entreprises disposent de preuves attestant de la récupération des actions et de leur paiement, les autorités boliviennes, et notamment le ministre du gouvernement Arturo Murillo, maintiennent leur position. L’affaire ELFEC a provoqué la destitution, fin septembre, du ministre de l’Economie Óscar Ortiz, proche de la présidente, qui estimait cette action inconstitutionnelle, ainsi que des ministres du Travail et du Développement Productif. Le Procureur Général de la Nation, José María Cabrera a pour sa part été destitué, selon lui à la demande de Murillo, pour son opposition à la restitution des actions.