Fitch estime que le taux de change de 6,9 bolivianos pour 1 USD, inchangé depuis 2011, n’est pas tenable en raison de la réduction considérable des RIN (actuellement autour de 6,4 Mds USD) depuis leur pic de 2014 (15,1 Mds USD). La baisse des prix du gaz, de la demande brésilienne et le déclin dans la production ont eu pour conséquence la réduction des revenus des exportations gazières. Or l’État, pour mener ses projets d’investissement public, a maintenu le taux de change fixe afin de ne pas renchérir le coût de ses importations, ce qui n’a pas empêché in fine le creusement des déficits commercial, budgétaire et courant, financés en usant les RIN.