Le procès porte sur la « renationalisation » en 2007 de trois actifs miniers, propriété de Glencore, suite à un conflit social entre les travailleurs et les exploitants d’une de ces mines. L’État bolivien argue que la nationalisation avait été réalisée afin de mettre fin au violent conflit social et que ces trois actifs, à l’origine propriété de l’État, avaient été privatisés de façon irrégulière par le gouvernement de Gonzalo Sánchez de Lozada dans les années 90, puisque c’est l’entreprise même de l’ex-Président qui avait récupéré ces actifs avant de les vendre à Glencore.