18 mois après l’investiture du Président Akufo Addo, la plupart des indicateurs de l’économie ghanéenne sont au vert : forte reprise de l’activité économique, réduction de l’inflation permettant un début de relâchement des taux,  réduction sensible du déficit public, excédent commercial…. Cette situation favorable demeure toutefois essentiellement imputable à  l’augmentation de la production d’hydrocarbures dans un contexte de hausse des cours du brut et rend le pays dont la dette publique demeure élevée, toujours vulnérable en cas de nouveau choc sur les prix ou de décrochage de la monnaie, en l’absence d’une réelle diversification économique.