L’Éthiopie, l’un des 44 pays sans littoral, est tributaire à 95 % du trafic maritime via Djibouti pour le transport de ses exportations et de ses importations, ce qui entraîne des coûts logistiques élevés (30 % du PIB, contre 13% dans le monde d’après la Banque mondiale). Aujourd’hui, d’après les sources locales, le volume annuel de fret importé en Éthiopie s’élève à 13,5 M de tonnes, tandis que celui de fret exporté atteint 1,8 M de tonnes. La mise en œuvre du Growth and Transformation Plan II (GTP II) (2015/16-2019/20), le développement des parcs industriels et des ports secs et les annonces récentes concernant la libéralisation du secteur logistique – avec notamment la privatisation partielle de la société d’État Ethiopian Shipping and Logistics Services Enterprise (ESLSE) – reflètent la volonté des autorités éthiopiennes d’améliorer les performances logistiques. Ces initiatives présentent des opportunités d’investissement historiques et encourageantes pour les entreprises spécialisées dans le secteur logistique.