Alors que la hausse des taux directeurs de la FED a provoqué une fuite de capitaux dans la région, dépréciant certaines monnaies, augmentant l’inflation, freinant l’activité économique et forçant les banques centrales à rehausser leurs taux directeurs, la BCB indique que la Bolivie a mieux résisté que la plupart de ses voisins grâce au maintien de longue date d’une parité fixe par rapport au dollar et à une politique monétaire expansive. Toutefois, ce rapport est à nuancer au regard de la diminution progressive des réserves internationales depuis 2014 (du fait de la balance commerciale déficitaire) qui pourrait mettre à mal la politique monétaire de la BCB.