La bonne tenue du dollar américain vis-à-vis du Taka a contribué à la hausse des transferts des migrants sur l’année fiscale 2017-2018 ; ils enregistrent une progression de 17%, passant de 12,77 Mds USD en 2016/2017 à 14,98 Mds USD sur l’année fiscale juillet 2017/juin 2018 (FY 18). Cette progression significative tient  également à une meilleure canalisation des transferts via le système bancaire officiel au détriment des circuits informels (« hundi ») traditionnellement utilisés. Selon la Banque centrale (BB), 29 changeurs officiels opèrent à travers un réseau de 1205 agréments internationaux pour collecter l’épargne  migratoire. Selon la BB, les efforts doivent désormais porter sur une formation professionnelle adaptée, permettant d’accroître les niveaux de compétence de la main d’œuvre expatriée, et qui aura in fine un impact sur sa rémunération, permettant sur le moyen terme d’accroître le montant des transferts. (15/09/2018)