Sommet de Sofia

Brève région Danube-Balkans - 11 au 17 mai 2018

UE : Sommet UE-Balkans occidentaux à Sofia le 17 mai 2018 / Agenda connectivité

Le Sommet a réuni les chefs d'État ou de gouvernement des États membres de l'UE, le président du Conseil européen, Donald Tusk et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ainsi que les dirigeants des six pays des Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Monténégro, Macédoine et Kosovo). Le Sommet s’est tenu à l'invitation de Boïko Borissov, Premier ministre de la Bulgarie, laquelle exerce actuellement la présidence du Conseil de l’UE. Le Sommet visait à insuffler une nouvelle dynamique aux relations entre l'UE et les Balkans occidentaux. Dans cette perspective, il avait pour but de renforcer les liens sur le plan de la connectivité numérique et des infrastructures, mais aussi de renforcer la collaboration pour relever des défis communs, tels que la sécurité, les migrations, les évolutions géopolitiques et les relations de bon voisinage.

Lors de ce Sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats-membres de l’UE ont approuvé une liste de neuf projets d’investissements concernant cinq pays des Balkans de l’ouest pour un montant d’investissement de 773 M EUR et 181 M EUR de subventions. Il s’agit :

  • Albanie : Réaménagement du port de Durres : 28 M EUR
  • Bosnie-Herzégovine : Trois projets de financement d’autoroute : Corridor VC : 33 M EUR
  • ARYM : Deux projets d’interconnexion routiers : 23 M EUR
  • Monténégro : Projet routier de contournement de Budva : 42 M EUR
  • Monténégro : Rénovation ferroviaire sur la voie ferrée reliant la Serbie : 14 M EUR
  • Serbie : Projet d’autoroute de contournement de Nis : 41 M EUR

UE : publication d’une étude de l’Institut de Vienne des études économiques internationales sur les perspectives d’adhésion des Balkans à l’UE

L’institut estime que l’objectif d’une adhésion des pays des Balkans occidentaux pour 2025 représente un scénario très ambitieux, mais n’écarte toutefois pas la possibilité que le Monténégro et la Serbie rejoignent l’UE autour de cette échéance. L’institut souligne que ces pays doivent combler leurs déficits en termes d’infrastructure et de gouvernance, ainsi qu’étendre leur base industrielle, afin d’accélérer le processus de convergence et de remplir les critères économiques d’adhésion. Par ailleurs, l’institut de Vienne estime que le développement économique et la connectivité régionale sont encore entravés par les tensions politiques au sein des Balkans.