Alors que des échéances clé se rapprochent – conseil européen de juin,  élections européennes de 2019- la France a fait du renforcement des capacités de l’UEM à réduire ses déséquilibres internes et résister aux bouleversements économiques et financiers un éléments central de son agenda en faveur d’une Europe qui protège.

Dans ce contexte le Service Économique (SE) de la Haye a organisé un séminaire le 16 avril qui a réuni une soixantaine de représentants de haut niveau des autorités néerlandaises et des chancelleries européennes autour de Thomas Revial, sous-directeur Europe de la DG Trésor et Harald Benink, Professeur à l’université de Tilburg et à la London School of Economics et membre d’un groupe de réflexion académique européen sur la régulation des marchés financiers (ESFRC, European Shadow Financial Regulatory Committee).

Les présentations et discussions ont porté principalement sur :

  • L’instauration d’instruments communs de financement d’investissement et de stabilisation économique au-delà des initiatives nationales en matière de réformes structurelles et politique budgétaire
  • Les modalités d’assainissement et de stabilisation financière de la zone : quelles modalités optimales d’évaluation et d’allocation des pertes bancaires et de traitement  de la dette souveraine qui permettent à la fois de réduire les risques systémiques, l’aléa moral et les couts de résolution bancaire dans le secteur financier européen

Alors que les vues françaises et néerlandaises peuvent diverger sur les solutions à retenir – mécanismes européens contre nationaux de stabilisation ; séquençage entre réduction et partage des risques financiers; recours aux mécanismes de bail in ou de bail out – le dialogue doit être activement poursuivi.

 

Thomas Revial

Crédit photo SE de La Haye