La filière automobile américaine a été frappée par la crise économique et financière de 2008, et en particulier les constructeurs automobiles américains, Chrysler, Ford et General Motors.Cette crise a eu une ampleur sans précédent sur le marché automobile américain, et s’est traduite par une forte baisse de la production automobile américaine.

La filière automobile américaine a été frappée par la crise économique et financière de 2008, et en particulier les constructeurs automobiles américains, Chrysler, Ford et General Motors.

Cette crise a eu une ampleur sans précédent sur le marché automobile américain, et s’est traduite par une forte baisse de la production automobile américaine. Entre 2006 et 2009, 300 000 emplois ont été détruits dans le secteur, soit près de 30 % des emplois avant la crise.

Les autorités fédérales américaines ont mis en œuvre deux mesures volontaristes en 2009. La première, qui soutenait la demande domestique avec l'American Recovery and Reinvestment Act (ARRA), comprenait une disposition fiscale visant spécifiquement les automobiles. La seconde portait sur l'offre, avec le Troubled Assets Relief Plan (TARP) dont le secteur automobile était l’une des principales cibles, afin de sauver et de restructurer les constructeurs américains, Chrysler et General Motors.

Le marché automobile américain a connu depuis une dynamique positive grâce notamment aux gains de productivité réalisés, lui permettant d'atteindre de nouveaux records et les constructeurs, apparaissent aujourd'hui dans une meilleure santé financière et économique.

Cette filière désormais rétablie est confrontée à d'importants défis tant à court terme qu'à long terme : incertitudes sur la pérennité des accords ALENA ; soutenabilité de la croissance du marché automobile ; évolution des normes d'efficience énergétique ; effets de diffusion des progrès dans le domaine de la motorisation électrique, de la connectique et du véhicule autonome ; la diffusion de services de mobilité. Chacune de ces innovations peut remettre en question la place acquise par les 14 constructeurs installés dans la filière automobile aux États-Unis.

Dans ce cadre, les pouvoirs publics peuvent jouer un rôle central pour prévenir et accompagner d'éventuelles conséquences sociales négatives de l'émergence du véhicule autonome, établir un cadre favorable aux investissements et à l'innovation tout en protégeant les individus et moderniser les infrastructures de transport.

Trésor-Éco 214