Au troisième trimestre, le PIB a progressé de 2,0 % en rythme trimestriel annualisé (après +2,8 % au T2) tiré notamment par la consommation domestique et la reprise de l’investissement. En glissement annuel, la croissance s’établit à +0,8 % au T3 après +1,3 % au T2. La consommation des ménages, premier moteur de la croissance, contribue à hauteur de 1,6 point de PIB dans un contexte de repli de l’inflation (après une contribution de 2,8 points au T2). L’activité bénéficie de la reprise de l’investissement qui affiche son plus haut taux de croissance (+4,3 % en rythme trimestriel annualisé) depuis le T3 2015. La contribution positive du commerce extérieur à la croissance s’explique par une contraction plus marquée des importations (−13,7 %) que des exportations (−10,3 %). Du côté de l’offre, l’activité continue de bénéficier de la croissance du secteur agricole, grâce à la normalisation des conditions climatiques, et de l’industrie minière, qui a profité de la remontée du prix des matières premières. Le dynamisme de l’activité au T3 2017 s’explique donc principalement par des facteurs conjoncturels. Les perspectives à plus long terme dépendront notamment du résultat des élections du président du parti au pouvoir (l’ANC) qui se tiendront du 16 au 20 décembre 2017.

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