Comparé à 2015, le pays se trouve dans un contexte macroéconomique bien plus favorable. La consommation, l’investissement et les exportations ont contribué positivement à la croissance du PIB en 2016. Les mesures budgétaires engagées en concertation avec le FMI pour réduire le déficit ont porté leurs fruits, permettant une inversion de la courbe du ratio de dette rapportée au PIB avec un an d’avance sur les prévisions. Toutefois, des risques continuent de peser sur la soutenabilité de la dette publique. L’Etat doit faire face à un engagement équivalent à 20 % de son PIB en 2017 au titre du refinancement de sa dette, qui représente 74 % du PIB. Par ailleurs, le pays reste vulnérable à l’environnement monétaire international en raison de son endettement en devises.