La Malaisie a lancé fin juin 2017 la première émission mondiale d’obligation islamique verte (« green sukuk »), témoignant de la capacité d’innovation de ce pays dans ce domaine en forte croissance (+17% par an depuis 2009). La finance islamique se distingue principalement de la finance conventionnelle par l’application du principe de partage des risques (donc des profits ou des pertes) afin d’assurer une justice et une équité économique conforme au droit islamique (Shariah). Cela interdit le paiement d’intérêts. Si la finance islamique mondiale ne représente encore qu’un faible montant (1,3%) de la totalité des actifs financiers mondiaux, la Malaisie en est le leader, avec l’Arabie Saoudite et l’Iran. Ce leadership, stimulé par les pouvoirs publics, pourrait permettre à la Malaisie de devenir un hub mondial de la finance islamique.