radar, ciel

 

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de l’Industrie - Direction générale du Trésor (DG Trésor) - a souhaité réaliser l’évaluation rétrospective du projet de restauration de la sécurité de l’espace aérien de la Géorgie financé sur la Réserve Pays Emergents (RPE).

 

Cette évaluation, confiée au cabinet Ernst & Young, a visé à exprimer une opinion indépendante et motivée sur :

  • la pertinence, l’efficacité et l’efficience du projet ;
  • son adéquation avec les critères d’éligibilité à la RPE ;
  • sa cohérence interne et externe, en termes de complémentarité avec les autres instruments de l’aide bilatérale française, mais aussi avec l’action des bailleurs bilatéraux et multilatéraux présents en Géorgie ;
  • son impact au regard des deux effets attendus de l’instrument RPE, soit du développement de la Géorgie d’une part, et de la promotion du savoir-faire et de la technologie française d’autre part.

 

La démarche d’évaluation s’est déroulée en trois étapes entre fin octobre 2011 et février 2012 :

  • une phase de structuration de la démarche d’évaluation (fin octobre 2011 – début novembre 2011), formulant des questions évaluatives et explicitant les critères de jugement et les indicateurs retenus par critère  et par questionnement évaluatif ;
  • une phase de collecte de données (deuxième quinzaine de novembre 2011), en France et en Géorgie, ayant permis de croiser différentes sources d’information : une revue documentaire complète, près de 30 entretiens auprès des acteurs préalablement ciblés (institutionnels français et géorgiens, Sakaeronavigatsia, Thales, bailleurs, etc.), et de l’observation sur site (site des radars, site du local de maintenance et site du contrôle aérien).
  • une phase d’analyse, de rédaction du rapport et de formulations des conclusions et recommandations de l’évaluation (décembre 2011 – février 2012).

 

Certains enjeux spécifiques au projet méritent d’être gardés à l’esprit à la lecture des principaux résultats de l’évaluation, notamment :

  • Le contexte d’intervention post-crise qui a présenté des contraintes spécifiques liées à la situation d’urgence.
  • Un protocole signé dans un délai rapide et qui n’a pas suivi le processus habituel d’instruction des projets RPE. A ce titre, la phase d’instruction du projet a été menée de manière accélérée et a suivi un processus simplifié qui n’a pas requis la réalisation d’une évaluation préalable avant le passage du projet en comité interministériel.
  • Un périmètre de projet ciblé par rapport aux impacts recherchés en matière de restauration de la sécurité de l’espace aérien, en particulier par rapport à l’ensemble des facteurs qui influencent la sécurité de l’espace aérien.

 

 

Crédit photo : ©THALES

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