La DG Trésor a confié au cabinet EY une évaluation de la contribution de la France à l’Association internationale de développement (AID). Fondée en 1960, l’AID est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque mondiale dont les deux objectifs principaux sont de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée en soutenant l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

 

Les objectifs de cette évaluation, qui s’est déroulée d’avril à novembre 2021, étaient de porter un jugement évaluatif sur la politique française de dotation à l’AID dans le contexte de réponse à la crise de la Covid-19 et de formuler des préconisations de deux natures :

  • A court terme dans le cadre des négociations pour la reconstitution du prochain cycle de l’AID, sur les priorités de financement que la France pourrait relayer afin de renforcer la capacité de l’AID à soutenir les pays bénéficiaires sur fond de reprise des économies ;
  • De manière plus structurelle sur la manière dont les priorités de financement de l’AID pourraient évoluer pour accompagner et replacer les pays clients sur la trajectoire permettant l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

L’évaluation met notamment en évidence que la contribution française demeure un puissant levier d’influence permettant à la France de faire valoir ses priorités. Elle souligne par ailleurs que l’AID a dû mobiliser une part importante des ressources prévues lors de la 19ème reconstitution afin d’aider les pays bénéficiaires à faire face aux effets de la crise de la Covid-19.

Évaluation de la dotation de la France à l’Association internationale de développement (AID-19) >>

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