Données générales et perspectives économiques

Présentation générale

Le Canada est un État fédéral au sein duquel dix provinces et trois territoires disposent d’une très large autonomie. En 2017, la Confédération canadienne a célébré son 150ème anniversaire. Le Canada est en 2021 la 9ème puissance économique mondiale (FMI) avec un PIB d’environ 2 125 Md CAD (Statistique Canada) (1 528 Md € environ). Deuxième pays le plus vaste au monde après la Russie, le Canada compte 40.5 M d’habitants en octobre 2023 (Statistique Canada), en croissance grâce notamment à d’importants flux migratoires. 61 % de la population canadienne réside dans les provinces de l’Ontario (15,8 M ; 39%) et du Québec (8,9 M; 22%).

L’Ontario joue un rôle moteur dans la croissance de l’économie canadienne et contribuait en 2022 pour 39 % du PIB, suivi des provinces du Québec (20%), de l’Alberta (14,5 %) et de la Colombie britannique (13,2%) (Statistique Canada).     

Situation macroéconomique et financière – Canada (premier semestre 2024)

La dynamique inflationniste, initiée fin 2021 et exacerbée en 2022 par la guerre en Ukraine, a poussé la Banque centrale à engager le cycle monétaire le plus restrictif depuis 1980, portant le taux directeur de 0,25% en mars 2022 à 5% juillet 2023 (stable depuis). Sous l’effet de ces hausses de taux, et malgré la résilience affichée jusqu’à présent par l’économie canadienne, le ralentissement est désormais bien réel : le PIB s’est contracté de 1,1% au troisième trimestre 2023, après une croissance limitée à 1,4% au deuxième trimestre. Les prévisionnistes s’attendent à ce que le Canada entre en récession en début d’année 2024, avant de rebondir au second semestre. Avec, en toile de fond, la persistance des grands défis structurels : une crise du logement inédite, de faibles gains de productivité et la nécessité de préserver la compétitivité de ses industries de transition face à l’IRA américain.

I/ Anticipé de longue date, l’atterrissage de l’économie canadienne est désormais à l’œuvre

Malgré la résilience affichée au premier trimestre 2023, l’économie canadienne s’essouffle depuis lors. Selon Statistique Canada, la croissance du PIB au T1 2023 a atteint 2,6% d’une année à l’autre. Cette dynamique a toutefois pris fin depuis juin : après une croissance limitée à 1,4% au deuxième trimestre - après une révision sans laquelle le Canada serait entré en récession technique, l’estimation initiale annonçant -0,2% - le PIB s’est contracté de 1,1% en glissement annuel au T3 2023. En effet, les effets du resserrement monétaire engagé à partir de mars 2022 (cf. infra partie II) se font désormais pleinement ressentir. En l’absence des résultats définitifs de Statistique Canada, les projections de la Banque du Canada montrent que le recul de l’investissement résidentiel (-0,9% en 2023 après -1,2% en 2022), de l’investissement des entreprises (+0,1% en 2023 contre +0,5% en 2022) et de la consommation (+1,2% en 2023 contre +2,7% en 2022) sont en grande partie responsable du ralentissement de la croissance canadienne, qui est projetée à 1% en 2023. La Banque du Canada indique que l’économie canadienne est ainsi passée d’une situation d’excès de demande de 1,25% en 2022 à une situation d’excès d’offre, entre 0,25% et 1,25% du PIB canadien. Les prévisionnistes s’attendent désormais à ce que l’économie canadienne connaisse une légère récession au cours du S1 2024 (entre -0,2% et -0,7% sur le semestre d’une année à l’autre), avant un rebond en fin d’année. La croissance canadienne pour l’année 2024 est attendue entre 0,2% et 0,9% (Annexe I).

L’immigration et le ralentissement de l’économie canadienne ont permis au marché du travail de se rééquilibrer, mais les tensions persistent sur la croissance des salaires. Un taux de chômage historiquement bas, autour de 5% depuis mai 2022, a conduit au doublement du nombre de postes vacants par rapport à 2019 : à son pic en septembre 2022, il y avait 1 million d’emplois vacants. La phase aiguë de la pénurie de main-d’œuvre semble toutefois désormais terminée : l’arrivée de plus de 2,5 millions d’immigrants au Canada en deux ans, couplée au ralentissement de l’économie depuis le S2 2023, a permis de réduire le nombre de postes vacants de 35% en un an. Parallèlement, le taux de chômage a augmenté pour atteindre 5,8%. Toutefois, la croissance des salaires ne semble pas faiblir pour le moment : en décembre 2023, elle s’établit à 4% sur un an selon la Banque du Canada, un niveau identique à celui de l’année précédente. Les tensions sur le marché du travail canadien apparaissent en effet désormais structurelles : Finance Canada estime que, au pic du ralentissement économique prévu au T2 2024, le taux de chômage devrait atteindre 6,5%, soit un niveau inférieur à la moyenne de la décennie passée (7% ; Annexe II).

Le ralentissement dégrade les perspectives de moyen terme des finances publiques, avec en particulier une forte augmentation de la charge de la dette. Le gouvernement prévoit dans son énoncé économique (novembre 2023) un déficit public inchangé par rapport aux projections du budget de mars 2023, à 40 Md CAD (30 Md€), soit 1,4% du PIB (42,4% de dette nette/PIB). Toutefois, le ralentissement de l’économie devrait réduire de 18,7 Md CAD (13 Md€) les rentrées fiscales sur les cinq prochaines années, conduisant, par rapport aux précédentes projections, à une dégradation du déficit public en 2024-2025 (-1,3% contre -1,2% dans le budget de mars), en 2025-2026 (-1,2% contre 0,9%), en 2026-2027 (-0,8% contre 0,5%) et en 2027-2028 (-0,7% contre -0,4%). Le coût de l’endettement progresse, avec un bond de 11,5 Md CAD (7,9 Md€) pour l’année fiscale 2023-2024 en cours (46,5 Md CAD / 32 Md€ contre 35 Md CAD / 24€). Le service de la dette devrait atteindre 2% du PIB en 2025, le niveau le plus élevé depuis la période 2008-2011, bien qu’en-dessous du niveau qui avait provoqué la crise des finances publiques des années 1990 (6%-7%). Malgré ces vents contraires, le gouvernement maintient son objectif d’un déficit public en dessous de 1% à partir de l’exercice fiscal 2026-2027 et d’un retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2028-2029, avec un déficit attendu à 0,5% PIB. Ce résultat remmènerait le ratio de dette nette/PIB du Canada à 39,1%, en dessous de l’ancrage fiscal fixé par le gouvernement depuis la pandémie de COVID, à 40%, contre 42,3% anticipé à l’issue de l’exercice budgétaire 2023-2024 (Annexe IV).

II/ Après deux années de durcissement de la politique monétaire, un assouplissement est attendu courant 2024

En réaction aux tensions inflationnistes, le Banque du Canada a engagé un resserrement monétaire inédit depuis 1980, qui semble porter ses fruits. Le redémarrage de la demande mondiale post-Covid, conjugué aux contraintes d’offre et à la pénurie de travailleurs, ont fait apparaître des tensions inflationnistes dès le S2 2021, qui ont été exacerbées par l’augmentation du prix des produits de base avec la guerre en Ukraine (+50% au S1 2022) : l’inflation a ainsi atteint un pic à 8,1% juin 2022, un niveau historique depuis 1991. En réaction, la banque centrale canadienne a relevé son taux directeur à 10 reprises entre mars 2022 et juillet 2023, le portant de 0,25% à 5%, soit le niveau le plus élevé depuis 2001. La Banque du Canada a également initié un programme de resserrement quantitatif à partir d’avril 2022, ce qui a permis de réduire nettement la taille de son bilan (-45% entre le pic de mars 2021 et décembre 2023). Ce cycle restrictif a permis de ramener l’inflation 3,4% en décembre 2023, quoique toujours au-dessus de la « fourchette haute » de la Banque du Canada (i.e. 3%) et de la cible d’inflation (i.e. 2% ; voir Annexe III, Fig. 1 & Fig. 3).

La Banque du Canada s’attend à un lent reflux de l’inflation à sa cible de 2% d’ici fin 2025. La Banque du Canada s’attend désormais à ce que l’inflation stagne à 3% en 2024, avant de graduellement revenir vers sa cible d’ici à fin 2025. En cause, l’inflation locative issue de la pénurie de logements, qui a déjà atteint +6,3% en moyenne en 2023, devrait contribuer en 2024 pour près de la moitié de l’augmentation des prix anticipée. L’inflation alimentaire, après avoir atteint 7,5% en moyenne en 2023, est attendue entre 2,5% et 4,5% en 2024 selon le rapport les prix alimentaires de l’Université Dalhousie. Les anticipations d’inflation des consommateurs reflètent d’ailleurs la lenteur de ce reflux : elles s’établissent à 5% à horizon de 1 an et à 4% à horizon de 2 ans. Les anticipations des entreprises demeurent également supérieures à la cible, à 3% à deux ans (Annexe III).

Dans le contexte de resserrement monétaire, le secteur financier canadien fait face à une augmentation des risques de crédit. La dette privée fait face à un risque de crédit accru : en décembre 2023, le coût de la dette hypothécaire a augmenté de 29% sur un an. Une situation qui menace les emprunteurs, notamment à taux variable : plus de 50% des emprunts entre juillet 2021 et février 2022 ont été conclus à taux variable, moment où les taux d’intérêt étaient à un étiage à 0,25%. Les prêts à taux variable représentent un total de 13% de la dette hypothécaire canadienne. Selon la Société canadienne de l’hypothèque et du logement, 45% de l’encours de la dette hypothécaire, sera renouvelé d’ici 2025, ce qui équivaudrait à une hausse de 15 Md CAD (11 Md€) d’intérêt sur la dette hypothécaire canadienne. D’ici 2026, ce choc de taux d’intérêt concernera l’ensemble des emprunts. Ces tensions se manifestent déjà par l’augmentation du taux de défaut sur la dette des cartes de crédit, qui est revenu à sa moyenne pré-pandémique au T3 2023 (2,2% des endettés), même si les défauts sur la dette hypothécaire restent depuis 2021 à un niveau très bas (0,1% vs 0,2% en moyenne). Plus largement, sous l’effet du resserrement monétaire, la croissance des crédits aux ménages et aux entreprises est en fort recul en 2023 : elle atteint seulement 3% pour les ménages et 5,5% pour les entreprises, contre 8% chacun en 2022. Les grandes banques du pays, les « Big Five » (RBC, TD, BMO, Scotiabank, CIBC), ont d’ailleurs provisionné au total 3,8 Md CAD (2,4 Md€) en perte de crédit au T4 2023, soit 15 fois plus qu’en 2022.

Les prévisionnistes anticipent le maintien des taux directeurs à 5% jusqu’à la fin du premier trimestre 2024, avant un début d’assouplissement. Dans sa dernière décision de politique monétaire en janvier 2024, la Banque du Canada a laissé entendre que de nouvelles hausses de taux étaient peu probables en raison du ralentissement de l’économie. Pour la première fois depuis deux ans, elle a exclu toute référence à une nouvelle hausse. Le débat au sein du Conseil des gouverneurs est désormais de savoir pendant combien de temps le taux directeur actuel (5%) devait être maintenu pour assurer le reflux de l’inflation d’ici fin 2025. Les « Big Five » s’attendent à ce que la Banque du Canada abaisse son taux directeur à partir de la fin du T1 2024, avec une baisse attendue entre 100 et 150 points de base, ce qui ramènerait le taux directeur entre 3,75% et 4% fin 2024 ; ce taux atteindrait entre 2,25% et 3% fin 2025. Ces attentes sont en ligne avec les calculs de la Banque du Canada, qui estime son taux directeur neutre entre 2% et 3%.

III/ Le Canada continue de faire face à des défis structurels qui affectent sa croissance de long terme

Depuis 2022, le Canada enregistre une croissance démographique inédite depuis les années 1950, en partie responsable du déséquilibre sur le marché du logement. En 2022, la croissance démographique a atteint 2,7%, avec l’arrivée de 1,2 M d’immigrants, juste derrière le pic de croissance observé en 1957 (3,3%) durant le Baby-boom. Cette tendance s’est accélérée en 2023 (+3,1%), avec l’arrivée de près de 1,3 M de personnes. Cette croissance s’explique à 96% par l’immigration, notamment celle des travailleurs temporaires non soumis à des quotas et qui comptent pour la moitié de l’accroissement de la population depuis 2022 ; l’autre moitié correspondant à l’immigration de résidents permanents, sélectionnés pour leur haut niveau de qualification sur la base de quotas pluriannuels. Parallèlement, les nouvelles mises en chantier ont diminué de 7% en 2023. En cause, le resserrement monétaire qui renchérit le coût de l’endettement et le déclin de la productivité dans le secteur de la construction ; au T3 2023, la productivité dans la construction est 1% inférieure à son niveau de 2000. Ainsi, le secteur de la construction n’est pas capable de répondre au déséquilibre du marché alors que la Société canadienne pour l’hypothèque et le logement estime qu’il faudrait doubler le rythme actuel des constructions pour rééquilibrer le marché d’ici 2030.

Le Canada est confronté à une érosion de sa productivité qui limite son potentiel de croissance, et ce malgré la multiplication des dispositifs de soutien. Sur la période 2000-2022, l’écart entre le PIB horaire par travailleur canadien et américain s’est creusé, passant de 19% à 26% ; il s’agit du 2ème plus grand écart de productivité par rapport aux Etats-Unis des pays du G7 après le Japon. Selon Statistique Canada, la productivité du travail a reculé douze fois sur les treize derniers trimestres. Le niveau de productivité du travail est au T3 2023 inférieur de 0,5% à son niveau de 2017. Pour l’OCDE et le FMI, cette faible productivité trouverait sa source dans le niveau des dépenses R&D (1,6% PIB en 2022, avant-dernier du G7), ainsi que dans un sous-investissement public et privé dans les transports (dernier du G7) et dans les TIC (avant-dernier). La faible intégration de son marché intérieur (non-reconnaissance interprovinciale de diplôme dans les professions règlementées) et une structure de marché insuffisamment concurrentielle dans de nombreux secteurs (télécommunication, transports, etc.) limiteraient aussi son potentiel de croissance. L’OCDE estime ainsi que le Canada pourrait avoir la plus faible croissance du PIB par habitant annuelle des pays de l’OCDE sur la période 2020-2060 (0,7% contre 1,3% en moyenne). En réponse, le gouvernement fédéral et les provinces ont multiplié ces dernières années les dispositifs d’aides à l’innovation, avec un résultat débattu.

En réponse à l’IRA américain, le budget fédéral 2023 prévoit 83 Md CAD (56 Md€) sur 10 ans. Afin d’assurer la transition environnementale, dans un environnement rendu plus concurrentiel par l’IRA américain, le gouvernement fédéral a présenté en mars 2023 une série de mesures. Un crédit d’impôt de 30% a été annoncé pour les investissements dans les industries de transition (extraction de minéraux critiques, nucléaire, automobile zéro-émission) pour un coût de 4,3 Md CAD (2,9 Md€) d’ici 2028, qui devrait atteindre 6,6 Md CAD (4 Md€) d’ici 2035. Un autre crédit d’impôt de 15% couvrira les investissements dans l’électricité décarbonée pour un coût de 6,3 Md CAD (4,3 Md€) sur 5 ans, et jusqu’à 19,4 Md CAD (13 Md€) en 2035. Le budget prévoit un autre crédit d’impôt sur les investissements dans l’hydrogène vert et bleu qui sera échelonné de 10% à 40% en fonction de l'intensité des émissions pour un coût de 5,6 Md CAD (3,8 Md€) d’ici 2028 et 12,1 Md CAD (8 Md€) d’ici 2035. Enfin, le crédit d’impôt de 15% annoncé dans le budget de 2022 sera élargi aux investissements de capture carbone et de géothermie et au soutien à la réduction des émissions pour les TPE/PME pour un coût de 2,2 Md CAD (2 Md€) sur 5 ans. Autant de dispositions qui complètent le Fonds de croissance du Canada, lancé en décembre 2022 et doté de 15 Md CAD (11 Md€), qui intervient en complément des investissements privés dans les technologies de décarbonation. Dans son énoncé économique d’automne de novembre 2023 le gouvernement a annoncé l’élargissement à de l’admissibilité au crédit d’impôt de 30% à « l’investissement dans les technologies propres » et au crédit d’impôt de 15% pour « l’investissement dans l’électricité décarbonée » pour la biomasse, pour un montant de 850 M CAD (570 M€) sur six ans (Annexe IV).

 

Annexe I : principaux indicateurs de la croissance économique du Canada

1/ Contributions à la croissance du PIB canadien entre le T4 2022 et le T1 2024 et prévision annuelle de croissance selon les principales institutions (source : Gouvernement du Canada, Banque du Canada, OCDE, FMI, Banques canadiennes, 2024)

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Notes : Le taux de croissance du PIB réel annuel Canada en 2022 a atteint 3,4% après avoir rebondi à 4,6% en 2021 en sortie de pandémie de covid-19. Pour l’année 2023, le taux de croissance oscillerait entre 1% et 1,2%, les données du quatrième trimestre 2023 ne sont pas encore disponibles au moment de la rédaction de cette note.

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*  Les prévisions de croissance de l’OCDE pour le Canada datent de novembre 2023 et n’ont pas encore été mis à jour au moment de la publication de cette note. Les prévisions actualisées de l’OCDE seront mises en ligne le 5 février 2024.

2/ Taux de croissance du PIB canadien depuis 2012 – les projections pour 2023 et 2024 sont extraites de l’énoncé économique d’automne de novembre 2023

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Annexe II : principaux indicateurs du marché du travail canadien

1/ Evolution de la croissance des salaires en glissement annuel selon les différents indicateurs disponibles (Source : Banque du Canada, 2024)

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2/ Evolution du taux de chômage du Canada et comparaison avec la tendance de la décennie précédente (Source : Statistique Canada, 2024)

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3/ Evolution du nombre de postes vacants entre janvier 2015 et octobre 2023 (Source : Statistique Canada, 2024)

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Annexe III : Indicateurs de suivi de l’inflation et de la politique monétaire au Canada

1/ Inflation et indicateurs de mesure de l’inflation sous-jacente de la Banque du Canada entre janvier 2019 et décembre 2023 (source : Banque du Canada, 2024)

 

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 Notes sur les indicateurs préférés de la Banque du Canada pour mesurer l’inflation sous-jacente :

L’IPC-comm est une mesure de l'inflation fondamentale qui extrait les mouvements communs des prix entre les catégories du panier de l'IPC. Elle permet de cerner et d'exclure les variations de prix qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantes externes.

L’IPC-tronq exclut de l'IPC les composantes dont les taux de variation, au cours d'un mois donné, se situent dans les queues de la distribution des variations de prix. Cette mesure permet de cerner et d'exclure les variations de prix extrêmes qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantes, comme des phénomènes météorologiques pour les produits alimentaires par exemple.

L’IPC-méd est une mesure de l'inflation fondamentale qui correspond à la variation de prix se situant au 50e centile de la distribution des variations de prix au cours d'un mois donné, pondérées selon les poids des composantes dans le panier de l'IPC. C’est une mesure similaire à celle de l’IPC-tronq.

 

2/ Source de l’inflation (trimestrielle) au Canada et prévision d’inflation à horizon fin 2025 (source : Banque du Canada, 2024)

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3/ Evolution du taux directeur de référence entre juillet 2022 et janvier 2024 (source : Banque du Canada, 2024)

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4/ Evolution des anticipations d’inflation selon les différentes enquêtes auprès des ménages et des entreprises de la Banque du Canada et le consensus des prévisionnistes (source : Banque du Canada, 2024)

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Annexe IV : Indicateurs de suivi des finances publiques canadiennes

1/ Principales augmentations de dépenses annoncées dans le budget fédéral 2023-2024 (source : Gouvernement du Canada, 2023)

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2/ Coût des mesures principales et réductions de dépenses annoncées dans l’énoncé économique d’automne (source : Ministère des Finances, 2023)

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3/ Evolution de la trajectoire du ratio de la dette nette/PIB canadienne et projection gouvernementales horizon 2029 (source : budget fédéral 2023-2024, 2023)

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