Données générales et perspectives économiques

Présentation générale

Le Canada est un État fédéral au sein duquel dix provinces et trois territoires disposent d’une très large autonomie. En 2017, la Confédération canadienne a célébré son 150ème anniversaire. Le Canada est en 2021 la 9ème puissance économique mondiale (FMI) avec un PIB d’environ 2 125 Md CAD (Statistique Canada) (1 528 Md € environ). Deuxième pays le plus vaste au monde après la Russie, le Canada compte 38,5 M d’habitants en 2022 (Statistique Canada), en croissance grâce notamment à d’importants flux migratoires. 61 % de la population canadienne réside dans les provinces de l’Ontario (14,9 M ; 38,7%) et du Québec (8,6 M; 22,3%).

L’Ontario joue un rôle moteur dans la croissance de l’économie canadienne et contribuait en 2022 pour 39 % du PIB, suivi des provinces du Québec (20%), de l’Alberta (14,5 %) et de la Colombie britannique (13,2%) (Statistique Canada).                                      

Avec 3,4% de croissance en 2022, l’économie canadienne a fait preuve de résilience depuis trois ans, dans un contexte de sortie de crise sanitaire qui l’a vu affronter les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, la pénurie de main-d’œuvre et les tensions inflationnistes. Ces dernières ont d’ailleurs conduit la Banque centrale à engager le cycle de resserrement monétaire le plus restrictif depuis 1980, en deux temps : de 0,25% à 4,5% de mars 2022 à janvier 2023, suivi d’une « pause conditionnelle » dont elle est sortie en juin pour atteindre désormais un taux directeur de 5%. Malgré ces hausses, l’économie canadienne a jusqu’à présent déjoué les prévisions les plus pessimistes sur un possible atterrissage brutal,  progressant de 3,1% au premier trimestre 2023. Les défis à l’horizon sont toutefois multiples: préservation de la compétitivité face à l’IRA américain, baisse de la productivité, pénurie de main-d’œuvre et de logements, et risque accru de crédit et liquidités.

I/ Le Canada a affiché une croissance robuste en 2022 et déjoue pour le moment les prévisions alarmistes

Avec une croissance de 3,4% en 2022, le Canada a démontré sa résilience depuis la sortie de la crise sanitaire. Après un premier rebond à 4,6% en 2021 qui a permis de retrouver la production de 2019, le Canada a confirmé sa reprise en 2022 affichant 3,4% de croissance. Les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement qui ont duré tout au long du S1 2022, avant de s’atténuer en fin d’année, et la pénurie de main-d’œuvre qui a atteint un pic historique (1 M de postes vacant au T4 2022 ; taux de chômage à 5,3% en moyenne en 2022, avec un creux historique en juillet 2022 à 4,9%) n’auront pas suffi à mettre un coup d’arrêt à l’économie canadienne. Le pays a de surcroît été relativement épargné par les conséquences économiques de la guerre en Ukraine : le conflit a certes alimenté l’inflation (6,8% en 2022) mais a également pu, par l’augmentation du cours des matières premières qui en a résulté dans un premier temps, bénéficier de revenus supplémentaires (énergie, céréales) et de recettes budgétaires (+30 Md CAD/20 Md€ de recettes liées aux hausses de prix des produits de base au S1 2022). Le repli des prix des matières premières au cours du S2 2022, désormais revenus à un niveau similaire à ceux d’avant-guerre, ne laisse toutefois pas entrevoir de gains durables pour les finances canadiennes.

Début 2023, l’économie canadienne continue de déjouer les prévisions les plus alarmistes (3,1% de croissance au premier trimestre). Selon Statistique Canada, la croissance du PIB annualisée a fait preuve d’une vigueur inattendue au premier trimestre, atteignant 3,1% alors qu’elle était de 0% au T4 2022, surpassant la prévision de la Banque du Canada (2,3%). L’augmentation du PIB au T1 a été tirée par une hausse de 5,7 % sur un an des dépenses de consommation, qui explique la moitié de la croissance sur le trimestre. Une dynamique positive qui pourrait se prolonger au T2 et T3 puisque les données préliminaires (+1,5% attendu par la Banque centrale) contredisent les prévisions de début d’année des grandes banques canadiennes (entre -0,3% et -0,7% en moyenne entre au T2 et T3 2023). Les prévisionnistes de référence (OCDE, FMI, Banque du Canada) ont d’ailleurs été contraints de réviser à la hausse les perspectives de croissance pour 2023, à 1,3%-1,7%, soit un point de plus que prévu fin 2022. Ils anticipent néanmoins toujours un ralentissement de l’économie canadienne à partir du second semestre 2023 (-0,2% de croissance attendu en juin 2023 selon Statistique Canada) du fait des hausses de taux passées ; ralentissement qui devrait se poursuivre en 2024 (0%-1,4% attendu), contre 1,3%-1,6% initialement.

Les turbulences sur les marchés financiers américain et européen en mars 2023 ont mis en lumière la résilience du système financier canadien, qui bénéficie d’un cadre macroprudentiel exigeant. Les banques canadiennes ont été relativement épargnées par les fluctuations des marchés à la suite de la faillite de la SVB et le rachat de Crédit Suisse par UBS : elles ont notamment connu une moindre baisse de la valeur de leurs actions (-6% en moyenne entre mars et mai 2023) que les banques américaines (-15% pour les banques systémiques ; -38% pour les banques régionales) ou européennes (-12%). Le pays a notamment pu compter sur un cadre macroprudentiel plus strict qu’aux Etats-Unis en matière de surveillance et de ratio de capital, une concentration du système bancaire autour du « Big Five » (CIBC, RBC, TD, BMO, Scotiabank), le faible nombre de banques canadiennes (27 vs 7 000 aux Etats-Unis) et des pratiques réputées conservatrices des banques canadiennes en matière de prêt immobilier confèrent au Canada davantage de stabilité que son voisin du Sud.

II/ Le pays fait toutefois face depuis l’été 2022 à un resserrement monétaire d’une ampleur inédite depuis 1980

En réaction aux tensions inflationnistes, le Banque du Canada a été parmi les premières banques centrales au monde à engager un resserrement monétaire dont l’ampleur, inédite depuis 1980, semble porter ses fruits depuis l’été 2022. Le redémarrage de la demande mondiale, conjugué aux contraintes d’offre et à la pénurie de travailleurs ont fait apparaître des tensions inflationnistes dès le S2 2021, qui ont été exacerbées par l’augmentation du prix des produits de base avec l’invasion de l’Ukraine (+50% au S1 2022) : l’inflation a ainsi atteint un pic à 8,1% en juin 2022, un niveau historique depuis 1991. En réaction à cette surchauffe, la banque centrale a relevé son taux directeur à 8 reprises entre mars 2022 et janvier 2023, portant le taux de 0,25% à 4,5% ; elle a aussi initié un programme de resserrement quantitatif en avril 2022 pour réduire la taille de son bilan (-37% entre le pic de mars 2021 et juillet 2023). La Banque a ensuite annoncé une « pause » dans la hausse des taux en janvier 2023, conditionnée à un refroidissement de l’économie, qu’elle a maintenue jusqu’en juin 2023. Ce cycle restrictif a permis de ramener l’inflation de 8,1% en juin 2022 à 3,4% en juillet 2023. 

L’accumulation de signaux sur la persistance de l’inflation au-delà de 2024 a incité la Banque du Canada à sortir de sa « pause conditionnelle », pour porter les taux d’intérêt à 5%. Selon Statistique Canada, la croissance des salaires a dépassé l’inflation à partir de février 2023, avec un écart qui s’est creusé de 0,2 point à 1 point entre février et mai, entretenant la consommation et l’excès de demande, d’autant plus que les gains de productivité au Canada s’avéraient insuffisants (cf. infra). La vigueur de l’activité est aussi visible sur le marché immobilier, premier secteur à avoir été affecté par les hausses de taux antérieures, mais dont les prix sont repartis à la hausse au cours du T1 2023. Enfin, le taux d’inflation lui-même, porté notamment par la croissance du coût des prêts hypothécaire et du prix des loyers, avait rebondi à 4,4% en avril, contre 4,3% en mars. Estimant que ces données remettaient en cause le retour de l’inflation à 2% d’ici fin 2024, la Banque du Canada a de nouveau relevé les taux en juin, à 4,75%, puis à 5% en juillet, soit le niveau le plus élevé depuis 2001.

Les prévisionnistes anticipent le maintien de taux hauts jusqu’à mi-2024, avant un début de normalisation. Bien que la Banque centrale ait laissé la porte ouverte à une nouvelle hausse lors de sa dernière décision, ce que pourrait justifier le nouveau rebond de l’inflation en juillet (3,3% contre 2,8% en juin), les grandes banques canadiennes (à l’exception de CIBC qui anticipe une hausse de 25 points de base) estiment que la Banque centrale n’augmentera pas les taux en septembre. Ils anticipent également que la Banque du Canada gardera ses taux hauts jusqu’au T2 2024, avant d’initier un début de normalisation monétaire, avec un taux attendu à 2,5% fin 2024. Selon le dernier rapport de politique monétaire, la Banque centrale s’attend désormais à un retour de l’inflation à 2% mi-2025, soit 6 mois de plus qu'initialement anticipé.

III/ Cette conjoncture contrainte intervient alors que l’économie canadienne fait déjà face à de nombreux enjeux 

Pour préserver la compétitivité des industries de la transition énergétique canadiennes face à l’IRA américain, le budget 2023 prévoit 21 Md CAD en crédit d’impôt (14,2 Md€) sur 5 ans et 83 Md CAD (56 Md€) sur 10 ans. Un crédit d’impôt de 30% a été annoncé pour les investissements dans les industries de transition (extraction de minéraux critiques, nucléaire, automobile zéro-émission) pour un coût de 4,3 Md CAD (2,9 Md€) d’ici 2028, qui devrait atteindre 6,6 Md CAD (4 Md€) d’ici 2035. Un autre crédit d’impôt de 15% couvrira les investissements dans l’électricité décarbonée pour un coût de 6,3 Md CAD (4,3 Md€) sur 5 ans, et jusqu’à 19,4 Md CAD (13 Md€) en 2035. Le budget prévoit un autre crédit d’impôt sur les investissements dans l’hydrogène vert et bleu qui sera échelonné de 10% à 40% en fonction de l'intensité des émissions pour un coût de 5,6 Md CAD (3,8 Md€) d’ici 2028 et 12,1 Md CAD (8 Md€) d’ici 2035. Enfin, le crédit d’impôt de 15% annoncé dans le budget de 2022 sera élargi aux investissements de capture carbone et de géothermie et au soutien à la réduction des émissions pour les TPE/PME pour un coût de 2,2 Md CAD (2 Md€) sur 5 ans. Autant de dispositions qui complètent le Fonds de croissance du Canada, lancé en décembre 2022 et doté de 15 Md CAD (11 Md€), qui intervient en complément des investissements privés dans les technologies de décarbonation.

Les tensions sur le marché du travail et le marché du logement demeurent fortes. Un taux de chômage historiquement bas (4,9% en juillet 2022, étiage historique ; 5,5% en juillet 2023), couplé à un taux d’emploi des 15-64 ans record (75%), a conduit au doublement du nombre de postes vacants par rapport à 2019 : en septembre 2022, il y avait 1 M d’emplois vacants, dont 50% dans les secteurs de la santé, l’hôtellerie et restauration et le commerce de détail. Ce nombre s’est désormais stabilisé depuis janvier 2023 aux environs de 800 000. Cette pénurie entretient l’augmentation des salaires, qui a atteint 5% en juillet 2023 en glissement annuel, soit 2 points de plus que l’inflation (3,3%). Côté logements, si les taux hauts ont provoqué une correction du marché de l’immobilier (-25% entre le pic de février 2022 et janvier 2023), effaçant 50% de l’augmentation des prix au cours de la pandémie, le rebond observé à partir de mars 2023, qui s’explique par le creux historique du nombre de nouvelles mises en vente (ratio de ventes/nouvelles inscriptions à 64% en mai 2023, contre 55% historiquement) et l’arrivée de migrants (+1,2M d’habitants sur un an, un record), a ramené les prix à seulement 95,5% de son pic. Signe de l’importance du sujet, le nouveau ministre du logement et ancien ministre de l’immigration Sean Fraser a annoncé que sa priorité serait d’accroître le nombre de nouvelles constructions. Le gouvernement fédéral prévoit, à travers son « Fonds d’accélération à la construction de logements » lancé en juillet 2023 et doté de 4 Md CAD (3 Md€), de soutenir la création de 100 000 supplémentaire d’ici 2033, alors que le secteur de la construction construit actuellement 280 000 logements en moyenne par an. Pour autant, selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement, il faudrait construire 3,5 M de logements d’ici 2030, soit environ un doublement du rythme de construction actuel annuel, pour rééquilibrer le marché de l’immobilier.  

Dans le contexte de hausse des taux, le secteur financier canadien fait face à une augmentation des risques de crédit et de liquidités. La dette privée fait face à un risque de crédit accru : en juin 2023, l’augmentation du service de la dette atteint 30,1% sur un an et atteindrait, selon la Banque centrale, 50% pour les prêts à taux variables et 25% les prêts à taux fixe d’ici 2026. Ces tensions se manifestent déjà par l’augmentation des défauts sur la dette de cartes de crédit, revenus au niveau pré-pandémie au T1 2023 (0,9% des endettés), même si les défauts sur la dette hypothécaire restent faibles (0,1% vs 0,2% en moyenne). Face au risque de contamination sur la dette hypothécaire, les « Big Five » ont provisionné au total 3,4 Md CAD (2,4 Md€) en perte de crédit au T1 2023, 13 fois plus qu’il y a un an. Les banques canadiennes rencontrent toutefois de nouvelles contraintes de financement : davantage dépendante du financement auprès des acteurs institutionnels (37%), particulièrement exposées aux taux élevés, par rapport aux banques américaines (26%) et européennes (28%), les banques canadiennes ont subi une diminution importante de leurs financements depuis un an. Parallèlement, les clients des banques ont transféré 300 Md CAD (200 Md€) détenus sur des comptes à vue vers des livrets épargne depuis fin 2021, renchérissant le coût de financement des banques auprès de leurs clients. Dans ce contexte, l’agence de notation Fitch a passé fin 2022 les banques canadiennes en « perspective négative » pour 2023.

Le Canada est confronté, de manière plus structurelle, à une érosion de sa productivité qui limite son potentiel de croissance. Sur la période 2000-2022, la productivité canadienne, mesurée en PIB produit par heure de travail, a certes augmenté de 20%, à un rythme plus élevé que la France (15%) ou le Royaume-Uni (17%), mais reste toujours à l’avant-dernière place des pays du G7, devançant uniquement le Japon ; l’écart de productivité horaire entre un travailleur canadien et américain est ainsi passé de 19% à 26%. Cette tendance s’est confirmée pendant la pandémie, avec un recul de la productivité sur 7 trimestres consécutifs, avant un retour à son niveau pré-pandémie au T3 2022. Cette faible productivité trouve sa source, selon le FMI et l’OCDE, dans de faibles dépenses R&D (1,6% PIB en 2022, avant-dernier du G7), un sous-investissement public et privé dans les transports (dernier du G7) et les TIC (avant dernier). D’autres facteurs, comme la faible intégration de son marché intérieur (non-reconnaissance interprovinciale de diplôme dans les professions règlementées) et une structure de marché insuffisamment concurrentielle dans de nombreux secteurs (télécommunication, transports, distribution alimentaire), limitent son potentiel de croissance de long terme. L’OCDE estime ainsi que le Canada pourrait avoir la plus faible croissance du PIB/hab annuelle des pays de l’OCDE sur la période 2020-2060 (0,7% contre 1,3% en moyenne). En réaction, le gouvernement fédéral a multiplié ces dernières années les dispositifs d’aides à l’innovation, prenant la forme de crédit d’impôt sur les dépenses de R&D, de subventions et prêts aux entreprises. Au total, les incitations fiscales à la R&D privée canadienne comptent pour 0,3% du PIB canadien en 2022, soit 6 Md CAD (4 Md€), situant le Canada au 7ème rang des pays de l’OCDE et au-dessus de la moyenne de l’organisation (0,2%).

 

Annexe I : principaux indicateurs de la croissance économique du Canada

1/ Contributions à la croissance du PIB réel du Canada entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, prévision de croissance pour les autres trimestres 2023 et prévision annuelle de croissance selon les principales institutions (source : Gouvernement du Canada, Banque du Canada, Statistique Canada, OCDE, FMI, Banques canadiennes, 2023)

 

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Notes : Le taux de croissance du PIB réel annuel Canada en 2022 a atteint 3,4% après avoir rebondi à 4,6% en 2021 en sortie de pandémie de covid-19.

 

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Notes : la résilience de l’économie canadienne et plus largement de l’économie mondiale s’est accompagnée d’une révision à la hausse des prévisions de croissance 2023 pour le Canada par les banques et institutions. Entre janvier et juin 2023, les perspectives de croissance se sont améliorées d’1 point.

2/ Taux de croissance du PIB canadien depuis 2012 – les projections pour 2023 sont extraites du budget fédéral 2023-2024

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Annexe II : principaux indicateurs du marché du travail canadien

1/ Tableau synthétique des tensions sur le marché du travail canadien (Source : Banque du Canada, 2023)

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2/ Evolution du taux de chômage du Canada (Source : Statistique Canada, 2023)

 

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Annexe III : Indicateurs de suivi de l’inflation et de la politique monétaire au Canada

 

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Notes sur les indicateurs préférés de la Banque du Canada pour mesurer l’inflation sous-jacente :

L’IPC-comm est une mesure de l'inflation fondamentale qui extrait les mouvements communs des prix entre les catégories du panier de l'IPC. Elle permet de cerner et d'exclure les variations de prix qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantes externes.

L’IPC-tronq exclut de l'IPC les composantes dont les taux de variation, au cours d'un mois donné, se situent dans les queues de la distribution des variations de prix. Cette mesure permet de cerner et d'exclure les variations de prix extrêmes qui pourraient être causées par des facteurs spécifiques à certaines composantes, comme des phénomènes météorologiques pour les produits alimentaires par exemple.

L’IPC-méd est une mesure de l'inflation fondamentale qui correspond à la variation de prix se situant au 50e centile de la distribution des variations de prix au cours d'un mois donné, pondérées selon les poids des composantes dans le panier de l'IPC. C’est une mesure similaire à celle de l’IPC-tronq.

 

2/ Source de l’inflation (trimestrielle) au Canada (source : Banque du Canada, 2023)

 

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3/ Evolution du taux directeur de référence entre février 2022 et juillet 2023 (source : Banque du Canada, 2023)

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Annexe IV : Indicateurs de suivi des finances publiques canadiennes

1/ Principales augmentations de dépenses annoncées dans le budget fédéral 2023-2024 (source : Gouvernement du Canada, 2023)

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2/ Evolution de la trajectoire du ratio de la dette nette/PIB canadienne et projection gouvernementales horizon 2028 (source : budget fédéral 2023-2024, 2023)

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