BAHAMAS

Résumé : Les échanges commerciaux entre la France et les Bahamas sont relativement importants pour les Caraïbes, l’offre exportable bahamienne est essentiellement composée de produits de la pêche et d’hydrocarbures. Le solde commercial (- 12 M USD en 2022) est défavorable à la France depuis 2019. Au sein de la zone des Caraïbes, les Bahamas est notre 6ème partenaire commercial.

Source : Données des douanes françaises

Les échanges de biens entre la France et les Bahamas en 2022

Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 65 M EUR en 2021, enregistrant une hausse de 3,2 % en valeur par rapport à 63 M EUR en 2021. On notera que selon les douanes françaises, nos exportations vers les Bahamas ont atteint un plus haut en 2016 à 85 M EUR pour diminuer à 25 M EUR en 2020 (- 70,9 %). Elles sont reparties en hausse en 2021 (+ 12 %), avant de rediminuer en 2022 (- 7,1 %). Les importations de produits bahamiennes ont quant à elles augmenté de 11,4 % en atteignant 39 M EUR en 2022 contre 35 M EUR en 2021. Elles sont restées relativement stable depuis 2018. Le solde commercial a connu des évolutions, il était positif pour la France entre 2015 et 2019, avec un pic de + 58 M EUR en 2016, avant de devenir négatif en 2020 (- 5 M EUR) et de s’approfondir jusqu’à – 12 M EUR en 2022.

Nos postes principaux d’exportations sont en 2022, les boissons (16 M EUR, 50,4 %) et les navires et les bateaux (8,2 M EUR, 25,9 %), les produits laitiers et glaces (1,7 M EUR 5,3 %) et le matériel électrique (0,852 M EUR, 2,7 %).

Le commerce extérieur des Bahamas avec la France dépend presque exclusivement des ventes de préparations et de conserves à base de poisson (29,5 M EUR,78,7 %) et des produits pétroliers raffinés (7,4 M EUR, 19,8 %).

Les investissements français aux Bahamas en 2021

Le stock des IDE français aux Bahamas est relativement important pour les Caraïbes, mais ils ont connu entre 2017 et 2020 une légère baisse de 4,2 % en passant de 407 M EUR en 2017 à 390 M EUR en 2020. Son niveau a depuis connu une augmentation entre 2020 et 2021 (+ 8,2 %) pour s’établir à 422 M EUR. Il est presque exclusivement composé (99,3 %) de capitaux propres français générés à l’étranger (bénéfices français réinvestis à l’étranger).

Ce montant est important par rapport aux autres pays de la région, par exemple, le Panama, pays qui bénéficie d’un secteur bancaire important, les IDE français étaient de 388 M EUR, en hausse de 39,5 % par rapport au stock de 278 M EUR en 2020.