BANGLADESH

En dépit d’une contraction des flux entrants (-7,8%) et avec 2,1 Mds US$ en 2017, le Bangladesh demeure néanmoins la troisième destination des IDE au sein de l’ASARC. Les filières Textile, Bancaire et de l’Energie captent la part la plus importante de ces flux. Le Royaume Uni a supplanté Singapour comme premier investisseur étranger, la France n’occupant que le 22^ème  rang. Bien qu’en progression (16%), nos flux ne s’élèvent qu’à 16M US$.

En stock (14 Mds US$), les Etats-Unis restent le premier investisseur étranger, loin devant le Royaume Uni et la Corée du Sud. Avec seulement 0,3% de l’ensemble des investissements étrangers au Bangladesh, la France se maintient au 29^ème rang mais ne se situe qu’au 7^ème rang des pays membres de l’UE.

L’attractivité du Bangladesh reste à améliorer. L’environnement des affaires y demeure contraignant, marqué qu’il est par des procédures administratives longues et coûteuses, une bureaucratie souvent arbitraire et corrompue ainsi qu’un environnement juridique opaque et imprévisible. Témoin de cette situation, le Bangladesh est en recul d’une place, 177^ème sur 190 pays, dans le dernier rapport « Doing Business » de la Banque Mondiale.