BANGLADESH
Commerce et investissements français au Bangladesh
Nos relations commerciales avec le Bangladesh sont marquées par un déficit structurel lié à nos achats de produits textiles ; la France reste un investisseur marginal au Bangladesh et devrait davantage s’intéresser à une économie qui est passée en 2022 au 34ème rang mondial.
2023 marque un léger ralentissement des échanges commerciaux bilatéraux, après une année record en 2022. Les échanges de biens sont en baisse avec des achats de produits bangladais avoisinant les 3,9 Mds EUR (4,7 Mds EUR en 2022), tandis que nos livraisons restent à un niveau très limité autour de 180M€. Notre déficit reste ainsi à un niveau particulièrement élevé.
Au niveau mondial, le Bangladesh est un partenaire commercial marginal pour la France, représentant 0,6% de nos ventes et 0,5% de nos achats de biens. Les perspectives en 2024-25 sont bonnes, avec plusieurs commandes conséquentes prévues et à moyen-terme, nos entreprises sont actuellement bien positionnées sur plusieurs projets qui ouvriront la voie à une hausse des exportations.
Echanges de biens 2019-2023
| M EUR | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2023 vs. 2022 |
| Export | 270 | 238 | 191 | 243 | 183 | -25% |
| Import | 2 974 | 2 525 | 3 068 | 4 680 | 3887 | -17% |
| Solde | -2 704 | -2 287 | -2 877 | -4 437 | -3 704 | -17% |
Source : douanes françaises
A l’instar du commerce bilatéral, la représentation de nos entreprises et les investissements directs français au Bangladesh sont encore modestes. Selon la banque centrale du Bangladesh, le stock d’investissements français s’élevait fin juin 2023 à 53 M USD, avec des investissements dans les secteur de l'énergie et des services.