Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de l'Arabie Saoudite, du Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d'Oman, du Qatar et du Yémen.

2025, avantage... 

A quelques jours d’une nouvelle année déjà pleine de promesses pour la relation économique bilatérale entre la France et les Emirats arabes unis, nous voulons regarder l’année 2025 finissante avec une certaine fierté : la France se sera à nouveau illustrée localement par l’excellence de ses savoir-faire, la vigueur de sa capacité d’innovation, le maintien de sa force d’attraction en Europe et son esprit de conquête à l’international. La relation bilatérale en sort densifiée et doit nous porter à l’optimisme pour 2026. 

Cette année encore, nos échanges commerciaux avec les Emirats se seront accrus. Les EAU demeurent le premier client de la France au Proche et Moyen-Orient et, à fin octobre 2025, les échanges de biens sur 12 mois atteignent un record à 10,3 Md euros, avec un excédent en faveur de la France de 8 Md euros. Une fois de plus, l’excellence de notre filière aéronautique tire nos exportations mais de nombreux autres secteurs, traditionnels ou émergents, bénéficient de plus en plus de la puissante dynamique de croissance locale et de la diversification de l’économie émirienne. Si les annonces faites au Dubai Airshow augurent du meilleur pour l’avenir de nos partenariats dans le secteur aérospatial dans la région, il en est de même des succès obtenus dans le domaine de l’énergie, des infrastructures essentielles et de tant d’autres secteurs où brillent nos grands champions mondiaux comme nos PME et ETI, qui parviennent à renforcer leur présence ou pénétrer le marché dans un environnement d’intensité concurrentielle plus vive que jamais. Ces succès sont aussi le fruit d’une dynamique, bien comprise par nos entreprises, d’évolution des structures transactionnelles vers des approches plus partenariales et de long terme, au diapason de la pérennité et de la profondeur de notre relation bilatérale dans toutes ses dimensions. L’animation par le service économique de l’ambassade de « taskforces » d’entreprises dédiées aux grands projets (aéroport Al Maktoum, infrastructures ferroviaires, ville durable…) aura aussi contribué à consolider la conscience collective et une communauté d’ambition.

Cette année encore, d’importantes visites économiques de haut niveau auront prolongé l’écho d’une relation bilatérale singulière : visite du ministre délégué chargé du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin, en février, visite conjointe du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard, et de la ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle, Clara Chappaz, en mai ; sans oublier les visites du Garde des Sceaux, Gérald Darmanin, qui ont notamment renforcé, de manière opérationnelle et effective, notre coopération bilatérale en matière de lutte contre le blanchiment.

Cette année encore, la transformation de l’économie émirienne se sera accélérée, et l’industrie française y aura pleinement contribué comme illustré par l’implantation locale de plusieurs de nos entreprises qui souhaitent ainsi rayonner dans la grande région. Chacune de nos nombreuses visites et inaugurations de sites locaux d’entreprises françaises nous aura permis de constater que la construction de l’avenir en commun est à l’œuvre, dans l’IA, l’énergie, l’industrie, le spatial, l’agriculture (projet de Food Hub à Abu Dhabi) et tant d’autres secteurs de souveraineté.

Cette année encore, la France sera restée pour les investisseurs locaux une destination phare d’investissement en Europe. Dans le domaine du capital-investissement, la 3ème édition du France-UAE Investors Meetup, avec le soutien fidèle d’Abu Dhabi Global Market, a facilité les discussions entre les meilleurs représentants de l’industrie française du private equity et les investisseurs locaux. Des investissements d’ampleur ont également été annoncés, tel que le grand projet de construction d’un Campus IA financé principalement par MGX, projet qui contribuera à la construction de nouveaux avantages comparatifs pour notre pays, de nature à stimuler l’innovation et attirer les entrepreneurs et investisseurs de la Tech du monde entier.

Cette année encore, toute la Team France à l’export, Business France, CCI France-UAE, Bpifrance, les conseillers du commerce extérieur, Atout France, les douanes, la French Tech, aura œuvré conjointement pour faire toujours plus rayonner nos entreprises, attirer les investisseurs, développer des connexions, faciliter les échanges, bref, faire gagner la France dans l’un des pays les plus dynamiques au monde. Qu’ils en soient remerciés.

Au seuil de cette nouvelle année, nous tenons à exprimer notre gratitude à nos lecteurs pour leur fidélité et souhaitons à tous les acteurs du rayonnement de notre pays, entreprises, institutionnels, partenaires et amis, une grande année 2026. Nous continuerons à nourrir, par cette lettre et nos publications, la réflexion, et éclairer par nos interventions publiques les décideurs, tout en appuyant sans relâche ceux qui, petits et grands, réinventent la relation économique entre la France et les Emirats. Leur optimisme est communicatif.  

…2026, jeu !

Jean-Baptiste Chauvel, Chef du SER pour la Péninsule arabique

 

 

Pétrole et gaz

Brent 19/12/2025 à 12h00 GST : 59,489 USD/Bbl

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Les cours du pétrole ont fortement fluctué cette semaine, en net recul en milieu de semaine sous l’effet des perspectives d’un surplus d’offre, avant de connaître une hausse relative en fin de semaine suite à l’annonce des sanctions contre le Venezuela et l’impact persistant des sanctions visant la Russie.

Vendredi à la mi-journée les contrats à terme sur le Brent s’échangeaient à 59,49 USD le baril, soit une baisse hebdomadaire de 2,10 USD (-3,39 %). Le WTI évoluait parallèlement à 55,77 USD le baril, contre 57,92 USD une semaine plus tôt (-3,63 %). Le gaz naturel est également en baisse à 3,91 USD/MMBtu (12,3 €/MWh). Les prix européens du gaz sont en hausse à 27,75 €/MWh.

L’annonce d’un blocus des exportations du pétrole du Venezuela par l’administration américaine et la saisie d’un pétrolier transportant du brut vénézuélien a ravivé les tensions autour du pays détenant les principales réserves mondiales de pétrole. Cette décision devrait entraîner une baisse importante de ses exportations et in fine une nouvelle contraction de la production nationale, déjà réduite de plus de 70 % depuis son pic dans les années 1990. Selon Bloomberg, il semblerait que le marché absorbera rapidement ce choc, le Venezuela représentant moins de 1 % de la production mondiale.

Les perspectives d’un excédent d’offre persistant et les avancées dans les pourparlers en Ukraine ont alimenté la tendance baissière des prix cette semaine. Les discussions, qui se sont poursuivies à Berlin sous l’égide d’émissaires américains pourraient déboucher sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine et, in fine, sur un assouplissement des restrictions pesant sur les exportations russes. De plus, les prix du brut moyen-oriental sont entrés en contango dès le début de semaine, un phénomène également observé pour le brut négocié sur la côte du Golfe américain.

Les exportations russes de brut font toutefois face à des difficultés d’écoulement en Asie, avec une accumulation inhabituelle de cargaisons au large de la Chine. Environ 3,4 M de barils répartis sur au moins cinq tankers stationnent en mer Jaune, alors que la demande indienne recule sous l’effet du durcissement des sanctions américaines visant les flux Russie–Inde et les majors Rosneft et Lukoil. Traditionnellement orienté vers l’Inde, le brut russe est désormais proposé à prix fortement décotés aux raffineurs indépendants chinois, à des niveaux inférieurs au brut iranien.

L’Union européenne a également renforcé son dispositif de sanctions contre la Russie en ciblant plusieurs intermédiaires clés du commerce pétrolier, dont le négociant pakistanais Murtaza Lakhani et l’Azeri Etibar Eyyub. Ces deux structures, centrales dans l’acheminement du brut russe vers l’Asie et le Moyen-Orient depuis 2022, sont accusés de faciliter l’écoulement des exportations russes malgré les sanctions.

Au-delà des sanctions américaines, les inquiétudes sur la demande chinoise et la perspective d’un surplus d’offre confirmé par l’AIE vont poursuivre leur tendance baissière sur les cours.

Hayet AFOU, Attachée macroéconomique et financière

 

Arabie saoudite

Macroéconomie & Finance

Ralentissement de l’inflation à 1,9 % en novembre - L’inflation annuelle en Arabie saoudite s’est établie à 1,9 % en novembre 2025, contre 2,2 % en septembre et octobre, selon GASTAT. La hausse des prix reste principalement tirée par le poste logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (+4,3% sur un an), en particulier les loyers effectifs (+5,4%). Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,1%. Cette évolution est conforme aux projections du FMI, qui anticipe une inflation proche de 2 % à moyen terme.

JLL investit dans FMTECH, filiale du PIF - Le PIF a annoncé l’entrée du groupe américain JLL au capital de FMTECH, société saoudienne créée en 2023, chargée de l’exploitation et de la maintenance de bâtiments et d’infrastructures, tout en conservant une participation majoritaire. Cette opération vise à accompagner l’expansion des projets immobiliers et d’infrastructures du Royaume en renforçant FMTECH, tout en attirant des investissements privés et un savoir-faire international.

Suppression des redevances sur les travailleurs expatriés – Le Conseil des ministres saoudien a approuvé la suppression des redevances appliquées aux travailleurs expatriés dans les installations industrielles titulaires d’un permis. Cette mesure vise à réduire les coûts de production et à renforcer la compétitivité de l’industrie.

Energie, Industrie & Infrastructure

L’Arabie saoudite attribuera en mars l’extension de l’aéroport d’Abha - Le président de la General Authority of Civil Aviation (GACA) a annoncé que le contrat de développement et d’exploitation du nouveau terminal passagers de l’aéroport international d’Abha sera attribué en mars prochain. Le projet, mené par Matarat et le National Centre for Privatisation & PPP dans le cadre d’un partenariat public-privé estimé à 1 Md EUR, prévoit dans sa première phase l’extension du terminal de 10 500 m² à 65 000 m², ainsi que la réalisation d’une voie de sortie rapide, d’un nouveau tarmac, de routes d’accès, d’un parking et d’infrastructures de soutien, pour une livraison initialement prévue en 2028. Il a également précisé que d’autres projets de privatisation et de modernisation suivront, notamment pour les aéroports de Taif, Qassim et Hail.

Stc et Humain lancent une coentreprise pour développer des data centers dédiés à l’IA en Arabie saoudite - Saudi Telecom Co. (stc) a signé un accord avec Future Artificial Intelligence Co. (Humain), société soutenue par le PIF et Aramco, en vue de créer une coentreprise dédiée au développement et à l’exploitation de data centers spécialisés dans l’intelligence artificielle au Royaume. Humain détiendrai 51 % du capital et stc 49 %. Le projet, encadré par un protocole d’accord de six ans, sera mis en œuvre via center3, filiale de stc, et prévoit une infrastructure avancée pouvant atteindre jusqu’à 1 GW de capacité électrique, avec une première phase de 250 MW selon les contrats clients.

 

Émirats arabes unis

Macroéconomie & Finance

Les EAU ont consolidé en 2025 leur position parmi les économies les plus dynamiques au monde, portés par une forte croissance non-pétrolière, un afflux soutenu d’investissements et un environnement réglementaire favorable au business. Le commerce extérieur non pétrolier est en hausse de 24,5 % au premier semestre 2025, tandis que le FMI a relevé sa prévision de croissance à 4,8 % et que les agences de notation ont confirmé la solidité macro-financière du pays. La croissance du PIB est tirée à 77,5 % par les activités non pétrolières, dans un contexte de hausse des actifs bancaires, d’un budget fédéral record pour 2026 et d’un soutien accru à l’industrie et à l’entrepreneuriat.

Le Dubai International Finance Center figure désormais parmi les cinq premiers hubs mondiaux pour les hedge funds, avec 100 fonds enregistrés, contre 50 début 2024. 81 gestionnaires disposent d’actifs supérieurs à 1 Md USD. Le centre compte plus de 470 sociétés de gestion et bénéficie d’un accès aux marchés mondiaux ainsi qu’aux capitaux des family offices et fonds souverains.

Abu Dhabi Global Markets a annoncé l’implantation de 11 grandes institutions financières internationales, portant les actifs sous gestion représentés au sein du centre à plus de 9 000 Md USD, contre 635 Md USD l’an dernier. Ces annonces, faites lors de l’Abu Dhabi Finance Week, confirment ADGM comme le centre financier international à la croissance la plus rapide de la région et l’un des plus dynamiques au monde.

La richesse financière des EAU est en hausse de 9,5 % entre 2023 et 2024 pour atteindre 1 150 Md USD, selon le Global Wealth Report 2025 de Boston Consulting Group (BCG). Cette dynamique est portée par la hausse des actifs réels (+10,2 % à 2 180 Md USD), la montée des avoirs transfrontaliers et l’augmentation de la richesse investie, attendue à 1 340 Md USD d’ici 2029.

Aérospatial, Industrie et Transports 

Emirates Global Aluminium (EGA) et le groupe chinois Sunstone lanceront en 2026 la construction d’une usine de fabrication d’anodes aux Émirats arabes unis, pour un investissement d’environ 300 M USD. Le site aura une capacité de 300 000 tonnes par an et permettra de remplacer la majorité des importations actuelles d’anodes d’EGA, tout en ouvrant des perspectives d’exportation. Le projet, détenu à 55 % par Sunstone et 45 % par EGA, s’inscrit dans la stratégie industrielle « Make it in the Emirates » et le programme Operation 300bn visant à renforcer la production locale.

Abu Dhabi Ports Group a signé un protocole d’accord avec l’Autorité portuaire du Koweït pour étudier le développement et l’exploitation du terminal à conteneurs du port de Shuaiba, dans le cadre d’une concession. Plus ancien port du pays, Shuaiba couvre 2,2 millions de m² et dispose de 20 postes à quai. AD Ports réalisera les études techniques, environnementales et financières du projet.

Abu Dhabi Ports Group prévoit de lancer une offre publique d’achat pour devenir actionnaire majoritaire d’Alexandria Container & Cargo Handling Company, opérateur clé de terminaux portuaires en Égypte. Déjà détenteur de 19,3 %, le groupe entend porter sa participation à 32 % via une offre finalisée au premier semestre 2026.

Abu Dhabi Ports Group s’allie au groupe industriel tadjik Avesto pour créer une coentreprise de logistique et de fret en Tadjikistan. Détenue à 51 % par AD Ports, la joint-venture vise à renforcer les corridors commerciaux Est-Ouest reliant l’Asie centrale à l’Europe.

Le secteur du tourisme aux EAU a généré 257,3 Mds AED (70 Mds USD) en 2025, soit 13 % du PIB national, porté par des records de fréquentation et de solides performances hôtelières. Sur les neuf premiers mois de l’année, 23,3 millions de clients ont séjourné dans les hôtels du pays (+4,9 %), pour des revenus en hausse de 7,2 % à près de 36 Mds AED. Le trafic aérien a dépassé 108,6 millions de passagers, tandis que plusieurs projets majeurs ont été lancés, dont Therme Dubai, Wynn Al Marjan Island et un parc Disney à Abu Dhabi, confirmant l’attractivité touristique et économique du pays.

Oman

NPWP signe un contrat avec un consortium dirigé par EDF Power Solutions pour un parc éolien de 120 MW. Le consortium dirigé par EDF Power Solutions, Al Khadra Partners et OQ Alternative Energy (OQAE) a signé un contrat d'achat d'électricité (PPA) sur une durée de 20 ans avec Nama Power and Water Procurement Company (NPWP) pour développer la centrale éolienne Jaalan Bani Bu Ali (JBB) d’une capacité de 120 MW. Le site est situé dans le gouvernorat d’Ash Sharqiyah à plus de 250 km au Sud-est de Mascate et à 440 km au nord de Duqm et s'étend sur une superficie de 10,7 km2. Le parc comprendra 16 éoliennes, chacune d'une puissance de 7,7 MW. Le bouclage financier du projet est attendu au cours de l’année 2026 et la connexion au réseau électrique est prévue pour le troisième trimestre 2027. Le parc éolien JBB produira une électricité renouvelable suffisante pour alimenter plus de 13 500 foyers et éviter plus de 270 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Lors de la cérémonie de signature qui s’est déroulée à Mascate le 16 décembre, le ministre de l’énergie et des mines omanais a indiqué que le projet représente un investissement de 50,86 OMR (112,5 M EUR).

L’affaire des licenciements d’Ooredoo à Oman est emblématique des inquiétudes sur l’emploi. Ooredoo Oman, filiale du groupe Ooredoo détenu majoritairement par l’État du Qatar a décidé ce mois-ci de se séparer de 125 employés dans le cadre d’une réorganisation interne. Selon le ministère du Travail, 114 salariés ont accepté une offre de départ volontaire assortie d’une indemnité équivalente à 24 mois de salaire, tandis que 11 ont refusé cette proposition. Ooredoo qui est le deuxième opérateur de téléphonie mobile du pays derrière Omantel justifie cette démarche par la nécessité d’améliorer son efficacité et de s’adapter à un marché des télécommunications en profonde transformation. Face aux fortes réactions suscitées, notamment sur les réseaux sociaux, le ministère du Travail est intervenu publiquement pour préciser que le processus avait été suivi en coordination avec l’Autorité de régulation des télécommunications. Les autorités ont réaffirmé leur engagement à protéger les droits des travailleurs omanais et à préserver la stabilité de l’emploi, y compris au sein d’entreprises stratégiques opérant sur le marché omanais. Cette affaire ravive le débat autour de la politique d’« Omanisation » qui impose aux entreprises (privées et publiques selon diverses modalités) d’employer un nombre croissant de nationaux omanais. Bien que les départs annoncés aient été présentés comme conformes au cadre légal, le cas Ooredoo illustre les tensions existantes entre restructurations économiques, transformation technologique et objectifs nationaux de maintien et de développement de l’emploi local.

 

Koweït

Le ministre français Nicolas Forissier au Koweït …  Nicolas Forissier a fait part de la volonté de la France d’approfondir les relations d’investissement et commerciales avec le Koweït. Lors d’un point presse à la Résidence de France, il a noté que les entités koweïtiennes ont proposé plusieurs opportunités d’investissement et que la France est prête à répondre par des initiatives concrètes. Le ministre a souligné l’importance stratégique du Koweït, la force de la relation bilatérale et l’engagement de la France dans un partenariat à long terme basé sur la confiance, en rappelant que 2026 sera le 65e anniversaire des relations diplomatiques avec le Koweït.

20 M KD pour la mise à niveau des lignes électriques …  Le ministère koweïtien de l’électricité, de l’eau et des énergies renouvelables a alloué 20 M de KWD pour installer des lignes aériennes de 400 kilovolts aux centrales électriques de Khiran, Wafra et Sulaibiya durant l’année fiscale en cours (d’ici le 31 mars). Le projet fait partie du plan de développement visant à construire une infrastructure électrique solide et durable. Il soutiendra l’expansion des réseaux à haute et très haute tension pour répondre à la demande croissante d’électricité dans ces zones. Les responsables ont déclaré que le projet aidera à assurer la continuité de l’alimentation électrique et à prévenir les pannes, en particulier pendant les périodes estivales.

L’interconnexion électrique du CCEAG passe du Koweït vers l’Iraq… L’Autorité d’interconnexion du CCEAG a tenu une réunion à Bahreïn avec une délégation du ministère irakien de l’Électricité pour examiner les derniers préparatifs en vue de la liaison électrique entre le CCEAG et l’Irak. Le réseau électrique du sud de l’Irak sera ainsi relié à la station koweïtienne d’Al-Wafra. Les discussions ont porté sur la préparation opérationnelle, l’examen des contrats à signer avant le début officiel du projet et les présentations sur les réseaux électriques respectifs. La réunion a également couvert les cadres préliminaires pour les accords d’achat d’énergie. Le projet vise à exporter de l’électricité des pays du CCEAG vers l’Irak. Le PDG de l’Autorité d’interconnexion du CCEAG, Ahmed Al-Ibrahim, a décrit l’initiative comme une plateforme clé pour améliorer la collaboration énergétique transfrontalière et assurer la stabilité des réseaux électriques dans la région.

 

Bahreïn

ACWA Power finalise l’acquisition d’actifs énergétiques et de dessalement à Engie à Bahreïn - ACWA Power a annoncé avoir finalisé l’acquisition des participations d’ENGIE dans plusieurs actifs de production électrique au gaz et de dessalement d’eau à Bahreïn, pour une valeur totale de 693 M USD. À Bahreïn, l’opération porte notamment sur des participations dans les projets Al Ezzel, Al Dur et Al Hidd, combinant centrales électriques et unités de dessalement, ainsi que sur la reprise à 100 % de la société d’exploitation et de maintenance Al Ezzel O&M. Le groupe a annoncé que cet accord comprenait le transfert ultérieur des actifs situés au Koweït. L’ensemble du portefeuille Bahreïn–Koweït représente environ 4,6 GW de capacité de production électrique et près de 1,1 million de m³ par jour de capacité de dessalement, soutenus par des contrats d’achat de long terme, renforçant la position régionale d’ACWA Power dans l’énergie et l’eau.