Porté à son plus haut niveau depuis 2006, le taux directeur reflète, selon la Banque centrale, une inflation encore élevée et des anticipations désancrées, dans un contexte international incertain. Néanmoins, pour la première fois depuis le début du cycle, la BCB évoque une possible pause. Les marchés ont réagi positivement, anticipant la fin du cycle de resserrement.

Le Congrès brésilien a infligé un revers important au gouvernement Lula en annulant un décret censé rapporter jusqu’à 12 Md BRL en 2025. Malgré deux tentatives d’assouplissement, face aux critiques, le texte a été massivement rejeté. Cette perte de recettes pourrait entraîner un nouveau gel des dépenses pour respecter le cadre budgétaire.

Il a atteint 2,9 Md USD en mai, en hausse de 16 % sur un an, confirmant une nette dégradation des comptes extérieurs. Cette détérioration s’explique principalement par un recul de l’excédent commercial et une hausse des achats de services, tandis que les IDE peinent à compenser l’écart. Les analystes locaux soulignent une situation extérieure stable mais fragile : la persistance d’un déficit élevé pourrait refléter une économie en surchauffe et exiger, à moyen terme, un ajustement structurel plus profond.