Le PIB de la France recule au 4e trimestre (−0,1 % après +0,4 %) selon la première estimation des comptes trimestriels.

• Le PIB de la France recule au 4e trimestre (0,1 % après +0,4 %) selon la première estimation des comptes trimestriels. En moyenne en 2024, il augmente de +1,1 %.

En janvier, l’inflation en France (au sens de l’IPC) diminue à +1,4 % en glissement annuel, selon les résultats provisoires de l’Insee, après +1,3 % en décembre 2024.

• En décembre 2024, les prix de production de l’industrie française augmentent de +0,8 % sur un mois et baissent de −2,5 % sur un an.

Les dépenses de consommation des ménages en biens progressent en décembre 2024 (+0,7 % en volume après +0,2 % en novembre 2024).

• En janvier 2025, la confiance des ménages se redresse. À 92, l’indicateur augmente de trois points mais reste au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024).

• En novembre 2024, la production dans les services rebondit (+0,9 %) après une légère baisse en octobre (0,2 %).

Zoom sur l’évolution du PIB au 4e trimestre.

Le PIB recule de –0,1 % au 4e trimestre après +0,4% au 3e trimestre

La première estimation par l’Insee des comptes trimestriels du 4e trimestre 2024 fait état d’une baisse du PIB de –0,1 % au 4e trimestre du fait du contrecoup des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), après +0,4 % au 3e trimestre 2024. Hors l’impact sur la croissance des JOP (de -0,2 pt) celle-ci serait de +0,1 % au 4e trimestre après +0,2 % au T3. La prévision de croissance du Gouvernement pour 2024 est validée (+1,1 %) ; l'acquis de croissance pour 2025 s’établit à +0,2 % au 4e trimestre 2024.

En détail, la demande intérieure reste bien orientée mais ralentit (hors stocks, elle contribue de +0,3 pt à la croissance, après +0,4 pt). La consommation des ménages ralentit légèrement au 4e trimestre (+0,4 % après +0,6 %) du fait d’un contrecoup des JOP dont l’enregistrement de la billetterie avait gonflé les services aux ménages au 3e trimestre. Néanmoins, la baisse de l’inflation favorise la consommation privée : les achats de biens restent dynamiques (+0,4 %, après +0,4 %) tandis que les dépenses alimentaires continuent de progresser (+0,5 % après +0,4 %).  L’investissement marque un nouveau mais très léger repli au 4e trimestre (−0,1 % après −0,3 % au T3) ; il s’agit de son cinquième trimestre consécutif de baisse. L’investissement des ménages ralentit sa baisse (−0,3 % après −0,7 %) tandis que celui des entreprises s’est stabilisé (+0,0 % après −0,3 %) ; l’investissement public marque le pas après un T3 déjà en baisse (−0,1 % après −0,1 %).

Le commerce extérieur contribue négativement à la croissance pour un 2e trimestre consécutif (−0,2 pt après −0,1 pt), pénalisé également par le contrecoup de l’effet JOP au 3e trimestre lorsque les exportations de services avaient été dopées par la vente des droits TV des JOP. Au global, les exportations reculent (−0,2 % après −0,5 %) tandis que les importations progressent (+0,4 % après −0,4 %) en raison d’achats en énergie et en produits agricoles. 

Evolution trimestrielle du PIB et ses contributions

Côté offre, la production totale ralentit au 4e trimestre 2024 (+0,1 % après +0,5 %), suivant celle des services marchands (+0,1 % après +0,5 %) ainsi que la production industrielle (+0,1 % après +0,3 %). En revanche, la production énergétique se stabilise ce trimestre (−0,1 % après +2,2 %) et la production dans la construction diminue pour le 6e trimestre consécutif (−0,9 % après −0,3 %).