L’économie circulaire à l’ordre du jour du comité mixte économique sectoriel franco-tunisien
Le comité mixte sectoriel franco-tunisien s’est réuni le mardi 14 mai pour échanger sur les enjeux de l’économie circulaire et les perspectives de coopération bilatérale dans ce domaine.
Le comité mixte sectoriel franco-tunisien s’est réuni le mardi 14 mai pour échanger sur les enjeux de l’économie circulaire et les perspectives de coopération bilatérale dans ce domaine.
Réunissant les représentants des administrations et organismes des deux pays chargés des politiques publiques d’économie circulaire, ainsi que des représentants du secteur privé et d’entreprises, le comité a présenté les stratégies et multiples initiatives déjà engagées en France comme en Tunisie pour passer de l’économie linéaire à l’économie circulaire. Ont été examinés notamment la mise en œuvre des principes de consommation et de production responsable, la question de l’organisation des filières de et recyclage des déchets, l’enjeu de la réutilisation des eaux usées dans le contexte de stress hydrique, les conséquences du règlement européen de l’eco-conception des produits.
La transition vers l’économie circulaire est un axe majeur de la transition écologique. L’économie circulaire contribue à la fois à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, des pollutions et des atteintes à l’environnement, préserve les ressources finies de la planète, favorise la sécurisation des approvisionnements en matières premières grâce à leur recyclage, et est créatrice d’activité économique et d’emplois. La France comme la Tunisie ont mis en place des politiques pour accélérer l’avènement de l’économie circulaire. Outre l’action des pouvoirs publics pour créer le cadre légal et les incitations nécessaires, le secteur privé joue un rôle essentiel par l’apport des technologies nécessaires.
Créé en 2018 et co-présidé par le ministère tunisien de l’économie et de la planification et le service économique régional de l’ambassade de France en Tunisie, le comité mixte tient des réunions régulières sur des questions économiques d’intérêt commun afin de partager les bonnes pratiques respectives des deux pays et d’examiner les possibilités de coopération et d’échange d’expertise.